Remember me my love ...
Mes avis: Coucou les gens. Et bien...voici la suite de «Remember me my love». J'espère que ce chapitre vous plaira autant que le précédent (Et pardonnez moi de vous avoir fait attendre aussi longtemps^^»)
Titre: Remember me my love ...
Disclaimer: Ils ne sont pas a moi...j'ai pourtant supplié l'auteur !
Paring: Shizuo x Izaya (ou Shizaya )
Genre: YAOI! (donc les homophobes où âmes sensibles du vent !)
Annonce: Ça y est ! J'ai trouvé une Bêta ! Il s'agit de ma chère amie Khara, qui accepte de m'aider a corriger mes chapitre. Merci infiniment a toi ma louloute !
Rating: M
Résumé: Dans le chapitre précédent, Izaya a assisté a une scène marquante, celle où il voyait une jeune fille embrasser Shizuo tout en lui faisant une déclaration. Cet événement l'a marqué bien plus qu'il ne l'avait imaginé...
Chapitre 2: The Damocles sword
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L'épée Damoclès:L'expression «épée de Damoclès» est utilisée pour signifier qu'un danger constant peut nous frapper, telle l'épée de l'histoire, qui nous rappelle que la situation est périlleuse à tous moments. En forme longue, l'expression s'écrit «Avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête»
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«Orihara san...Orihara san !»
Depuis plus de cinq minutes, Namie Yagiri, la secrétaire de notre informateur, appelait son patron espérant une réaction de sa part, mais rien. Depuis ce matin il ne cessait de soupirer, l'aire complètement perdu dans ses pensées en pianotant sur son ordinateur, cliquant par ci par là avec sa souris...Ce n'était pas dans ses habitudes d'ailleurs, d'avoir l'air aussi tracassé. Yagiri soupira, bon...si sa voix ne l'atteignait pas, autant utiliser la manière forte. Ce serait peut être plus efficace.
Elle regarda autour d'elle et elle vit un classeur bien épais et plutôt lourd, parfait, ça ferait parfaitement l'affaire. Elle se saisit de l'objet et, se placent devant le bureau de son employeur... lâcha d'un seul coup l'objet produisant un gros BOUM sonore, qui eu pour effet de faire sursauter et crier Orihara avant qu'il ne se tourne vers sa secrétaire, une main placée sur son cœur, l'air choqué.
«N...Non mais ça ne vas pas ?! Tu est devenue complètement folle ou quoi ?! Tu veux me tuer ?!»
Namie croisa ses bras sur sa poitrine.
«Si j'avais voulu te tuer, je l'aurai fait depuis longtemps et d'une manière bien plus efficace. Bon tu vas me dire ce que tu as ?»
Izaya fronça les sourcils, ne semblant pas comprendre où elle voulait en venir.
«De quoi tu parles ? Je vais parfaitement bien.»
«Ne me prends pas pour une idiote...Normalement je ne me mêle pas de tes affaires, sauf que là, cela devient alarmant. Depuis trois jours tu as la tête dans les nuages, ce n'est pas du tout dans tes habitudes. D'habitude, tu montes des sales coups et tu ne cesses de me rabâcher les oreilles avec tes ''plans'' pour t'amuser a observer tes chers humains ou, de tes idées pour continuer à empoisonner l'existence de l'autre blondinet de Shizuo Heiwajima. Mais la rien, que du vent ! Tu te contentes de faire ton ''travail'' alors que je suis toujours obligée de te courir après pour que tu le fasses ! J'en mettrai ma main a couper qu'il s'est passé quelque chose. Je voudrai que tu m'expliques un peu !»
Izaya soupira en détournant son regard de sa secrétaire, exaspéré. Elle lui cassait les oreilles, même si il avait l'air calme actuellement...Il était de très mauvaise humeur. C'est vrai, cela allait faire trois jours qu'il avait vu Shizuo et cette fille s'embrasser. En temps normale, il s'en fichait, parce qu'il se doutait qu'aucune fille assez saine d'esprit dans Ikebukuro ne voudrait sortir avec le démon du quartier, Shizuo Heiwajima, quand on connait son tempérament violent et qu'on sait qu'il est prêt a tout casser a la moindre colère.
Mais elle, elle semblait bien connaître Shizuo, depuis la primaire d'après ce qu'il avait entendu, elle était donc au courant pour la force surhumaine du blond, pourtant, elle aurait fait tout le chemin, de Kyoto jusqu'à Ikebukuro pour se déclarer a lui ? Quel idiote, elle va s'en mordre les doigts si elle venait a sortir avec une bête pareil. Personne ne peut tenir Shizuo Heiwajima en laisse à par lui, Orihara Izaya, puissant informateur de cette ville et celui qui tirait toute les ficelles dans toutes les affaires louches du coin.
Il ne laisserait donc pas une gamine arrogante, qui venait d'entrer dans son territoire, faire comme bon lui semblait et poser ses mains sur son ''jouet'' ! Oui Shizuo Heiwajima était son jouet. Il est vrai qu'il le détestait plus que tout autre chose, mais le blond était le seul a l'amuser a ce point, à déjouer ses plans alors qu'il était incapable de réfléchir, à le divertir. Il ne laisserait pas cette sale morveuse lui prendre ce qui lui appartenait. Il aimait les humains certes, mais il détestait quand quelqu'un se mettait en travers de sa route et s'accaparait ce qui lui appartenait ! C'était une des chose qu'il ne supportait pas ! Il n'aimait pas partager.
Et surtout...cette scène...ou elle avait posé ses lèvres sur celles de l'autre blond...c'était tout simplement...
«Répugnant...»
Namie haussa les sourcils en entendant son patron marmonner.
«Hein ?»
Izaya secoua la tête et se redressa de sa chaise avant de prendre son éternelle veste noire à capuche avec fourrure blanche.
«Rien. Je sors, j'ai rendez vous avec un client.»
«Orihara san ! Je n'ai pas encore fini de discuter avec toi !»
Mais le brun referma la porte de son appartement en soupirant lourdement.
«La ferme...tu me casses les oreilles idiote !»
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Shizuo, assis sur le rebord de sa fenêtre, vêtu uniquement d'un pantalon noir avec une clope au bec. Il avait du mal a dormir depuis quelque temps, il fallait dire que la déclaration d'Hana avait été plutôt soudaine et inattendue. Il avait toujours eu l'habitude qu'on le fuis ou qu'on le rejette, bon...hormis ses vrais amis comme Shinra, quoi que lui c'était un cas exceptionnel, parce qu'il était intrigué par sa force surhumaine, Tom, son camarade de lycée qui lui a obtenus un travail honnête alors qu'il avait perdu son ancien job de barman a cause de l'asticot, son frère Kazuya...
Mais hormis eux, c'était le désert total niveau relations sociales. Après tout, qui aurait envie de se lier d'amitié avec un ''monstre''comme lui. Il fallait dire qu'a la moindre crise de colère il pourrait envoyer le premier homme a proximité a l'hôpital. Et puis...aucune fille suffisamment saine d'esprit ne voudrait s'intéresser a un homme qui pourrait lui broyer le corps rien qu'avec la seule force de ses bras.
«Tss...franchement Hana, n'est pas claire. Elle a sérieusement besoin d'aller se faire soigner elle aussi. Elle peut vraiment m'aimer, moi, alors que je pourrai la briser par ne serait ce qu'une seule de mes colères ? Pff...»
Il inspira d'un seul coup une bouffée de sa cigarette...quand on sonna a la porte. Il lâcha un grognement et se redressa, sans prendre le temps d'enfiler une chemise pour aller ouvrir...et tomber sur l'objet de ses pensées.
«Coucou Shizuo. Comme tu ne répondais pas au téléphone, je suis passée prendre de tes nouvelles.»
Le faux blond s'étouffa presque avec la fumée de sa cigarette en voyant la châtain au pied de sa porte, toute sourire, avec un sac de bagage dans les mains.
«P...putain Hana...qu...qu'est ce que tu..!»
«Eh bien, j'ai décidé de venir habiter chez toi, tout simplement. Je n'ai plus d'argent pour payer mon hôtel, alors je me suis dis que tu pourrais m'héberger. Cela te dérange pas ?»
Là, sur le coup...Shizuo tomba de haut...très haut même...a tel point que sa clope lui en échappa du bec.
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«Voila, tu as ce qu'il te faut ?»
Izaya prit le bout de papier que lui tendait son client régulier, Shiki, avant de lire ce qu'il y avait de marquer a l'intérieur.
«Oui, je pense que j'ai tout ce qu'il faut. Merci encore.»
L'informateur allait sortir de la voiture, mais son client l'arrêta.
«Attends un peu Izaya.»
Le jeune homme haussa les sourcils. Shiki avait oublié de lui dire quelque chose ? C'était plutôt rare.
«Oui,qui a t-il ?»
Le yakuza prit une bouffée de sa cigarette avant de regarder le brun, d'un air grave.
«J'ai entendu de sales rumeurs en ce moment. Il paraît que le gouvernement a envoyé son chien de chasse à Ikebukuro. Un tueur froid et sans pitié traîne peut être en ce moment même dans la ville.»
L'informateur, en entendant le récit de Shiki, eu un sourire.
«Oh...? C'est rare que vous soyez au courant d'une telle information avant moi...je me dois de vous félicité alors ?»
«Je parle sérieusement sale gosse. Tu ne dois pas prendre mes mises en garde à la légère, ce type est spécialisé dans l'assassinat de chefs mafieux...Mais également des Informateurs. Il faut que tu sois prudent.»
«Oh ? Alors le gouvernement aurait donc envoyer un tueur a gage spécialisé dans la traque des Informateurs pour ma modeste personne ? Je dois me sentir honoré alors.»
«Tu devrais pas, il n'a jamais manqué une de ses cible, qu'elle qu'elle soit. Pas que je me fait du soucis pour toi, mais cela me ferait chier si un informateur comme toi venait à crever. T'es pas facilement remplaçable alors je tenais quand même à te prévenir. On a aucune preuve que se soit toi qu'il cherche, mais fais gaffe quand même.»
«Je m'en souviendrais alors.»
Sur ce, avec un petit sourire, Izaya sortit de la voiture, sautillant de joie. Un tueur a gage en aurait peut être a sa vie hein ? Très intéressant...Il se demandait de lui ou de ce tueur remporterait cette nouvelle partie de chat. Au lieu de s'inquiéter du fait que sa vie était peut être en danger, cela ne faisait que l'amuser davantage, et cela allait peut être lui faire oublier cet incident traumatisant qui avait eu lieu précédemment.
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«Allez Shizuo ! Tu m'as promis de me faire visiter Ikebukuros.»
«Lâches moi t'es chiante...!»
«Shizuo-kun ! Méchant ! »
Le faux blond soupira intérieurement, bon sang, qu'avait-il fait au bon dieu pour se retrouver dans une situation pareille ?! Merde a la fin...!
Hana l'agrippait par le bras voulant le faire avancer plus vite, si bien que presque tous les passant se retournaient pour regarder le ''couple'', mettant Shizuo assez mal a l'aise.
«Tss. D'accord t'as gagné. Mais lâches mon bras tu veux ? J'ai peut être accepté qu'on vive en coloc mais nous ne sortons pas ensemble !»
La jeune fille prit une moue boudeuse en gonflant ses joues.
«Maieuh..! Méchant !»
Shizuo soupira quand soudain, il sentit un sifflement prêt de son oreille, il réagit aussitôt en refermant ses dents sur...une lame de couteau ?
«Eh...?»
«Ah ! Ah ! Ah ! Eh bien, on dirait que Shizu-chan a fait des progrès. Il était temps»
Dés que Shizuo entendit la voix désagréable de la puce, il serra ses dents sur la lame, la cassant en mille morceau...et se retourna lentement vers l'informateur, qui avait toujours son petit sourire calculateur aux lèvres, ne faisant qu'augmenter la rage et l'envie de Shizuo de lui arracher ce stupide sourire.
«Izayaaaa...Ne t'ai-je pas dis mille fois que je ne voulais plus te revoir dans Ikebukuros...?!»
Izaya émit un petit rire en se prenant le menton dans une main et posant son autre main sur sa hanche.
«Oh...tu ne sembles pas de très bonne humeur Shizu-chan.»
«Quand je vois ta face de rat...NON !»
«Ah bon...? Oh..» Izaya tourna son regard sur Hana, qui tenait toujours le bras de Shizuo entre les siens.«Je croyais interrompre quelque chose, mais il semblerait que cela ne soit pas le cas.»
«Tant mieux» Pensa t-il.
Le collecteur de dette, énervé, retira ses lunettes de soleil pour les ranger dans la poche de sa veste.
«Je ne vois pas de quoi tu parles Izaya-kun, mais je peux t'assurer que cette fois, tu peux creuser ta tombe aujourd'hui même, sale puce !»
«Hum...il me semble avoir déjà entendu cette phrase...peut être...au moins mille fois ?»
«J'VAIS TE TUER !»
Sur ce, s'emparant d'un pauvre panneau de sens interdit, qui une nouvelle fois n'avait rien demander, il se lança a la poursuite du brun qui riait aux éclats.
«Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Aller essaies un peu de m'attraper, Shizu-chan !»
«Tu riras moins quand je te choperai putain de puce ! Fais tes prières !»
Shizuo lui balançait des panneaux de signalisation...des distributeurs de boissons...et même une moto ! (Non c'est pas celle de Celty XD) Izaya continuait d'éviter les assauts du faux blond en riant, habitué par leurs courses poursuites ou le blond était complètement déchainé. Quand il avait vu Shizuo accompagné de cette fille tout a l'heure, son sang n'avait fait qu'un tour et il avait lancé son couteau sur Shizuo, dans l'espoir que celui ci s'énerve et se lance a sa poursuite, il voulait l'éloigner de cette fille qu'il commençait a trouver un peu trop envahissante envers son ''jouet''.
Alors qu'il continuait de tenter d'échapper au blond, il arriva non loin d'un chantier en construction et il se mit a ricaner, tandis que son ennemi arrivait a quelques mètres de lui, essoufflé.
«Eh ben, mon Shizu-chan est fatigué ? Il a besoin de prendre une pause pour reprendre son souffle ?»
«Ta...gueule…connard !»
Le brun sourit de nouveau, qu'est ce qu'il l'aimait celui la, voir la colère dans le regard de son ennemi l'avait toujours excité, de voir que jamais son Shizu-chan n'oublierait cette haine qu'il porte envers sa modeste personne. Comme s'il étais important pour lui et que malgré tous ses efforts il ne pourrait jamais l'oublier...Oui, Shizuo était son jouet et il ne laisserait rien ni personne le lui prendre.
Tandis qu'Izaya continuait de se moquer de Shizuo...il ne fit pas attention a la grue qui était en train de transporter de lourdes rails d'acier, passant juste au dessus de sa tête. C'est là qu'une sinistre ombre, sur le toit d'un immeuble, armée d'un fusil, visa la poulie qui maintenait la charge...et une fois que celle ci fut pile au dessus d'Izaya, qui ne prêtait toujours pas attention au danger qui pesait sur lui,continuant de rabrouer Shizuo...elle tira.
La balle fit exploser la poulie et la charge d'acier tomba sur Izaya, Shizuo remarqua trop tard le danger mais, malgré lui, il hurla a Izaya, les yeux écarquillés.
«IZAYA FAIS GAFFE !»
Mais l'informateur n'eut pas le temps de comprendre...qu'il se retrouva écrasé sous les rails d'acier .
Le tueur sur le toit se redressa, satisfait d'avoir accompli sa mission, avant de disparaître sans laisser de traces.
A suivre...
Je ne sais pas pourquoi mais je sens comme une odeur de tomates pourries qui sont sur le point de m'être lancées a la figure...