Coucou ! Oui, je sais, ça fait super longtemps et j'en suis vraiment désolée ! Mais j'ai eu beaucoup de problèmes, comme je l'ai dis sur mon profil - je ne sais pas si certains d'entre vous y sont allés -. Comme je l'ai dis sur mon profil, je vais vous poster ce chapitre mais je n'en posterai plus aucun autre avant d'avoir totalement terminé d'écrire cette fic. J'espère avoir tout fini avant la rentrée de septembre prochaine.
Et je suis vraiment désolée aussi car je pense que je ne vous ai pas remerciée pour vos reviews pour les chapitres précédents alors juste un énorme merci à tous ceux qui en ont postés et qui m'ont lu, à savoir Matirudo-san, Lula's Lullaby, GEpiou3 et skylanger-the-angel-vampire !
Et j'ai une grande nouvelle ! Un grand concours pour désigner la meilleure fic SPPS 2014 va avoir lieu ! Et ma fic "Un Bleu Ecarlate" a été nominée ! Je suis super contente et ça, c'est grâce à vous parce que sans vous, je n'aurais jamais eu autant de motivation pour écrire autant, alors mille fois merci à vous ! Et pour voter, il suffit de poster une review sur l'histoire "Meilleure fic SPPS de l'année 2014" de "Officiel S.P.P.S" (que vous trouverez dans mes auteurs favoris) ou bien il suffit de leur envoyer un PM en précisant quelle fic vous avez choisit.
Bref, je vous invite à aller voter pour la fic SPPS de l'année 2014 que vous avez préféré, et que le meilleur gagne ! (j'avais trop envie de dire ça !).
Désolée encore pour ce retard !
Rating : K
Disclaimer : Rien est à moi, sauf l'histoire !
Vérité
« Vous vous trompez... j'ai retrouvé la mémoire.
Comment ça ? »
Ça y était, il ne pouvait plus faire machine arrière, il devait affronter la réalité. Il allait sans doute mourir pour les révélations qu'il allait lui faire mais il devait le faire. Pour elle. Pour lui. Pour eux.
Il s'avança vers elle, jusqu'à la frôler. Il lui effleura la main et renonça à la saisir. Il ouvrit la bouche et commença :
« Je t'ai mentit. ».
Erza recula d'un pas. Elle ne comprenait rien à la situation. Il lui avait mentit. Mais mentit sur quoi ? Et pourquoi ce tutoiement soudain ?
« Je... je ne comprends pas très bien. Vous m'avez mentit, mais sur quoi ? Vous venez de me dire que vous avez retrouvé la mémoire. Vous vouliez me le cacher ? Parce que vous avez de nouveau peur de moi, à cause de mes crimes passés ?
- Oh Erza, si seulement c'était ça. »
Erza ne pouvait pas voir la tête de Gérald mais elle entendit dans sa voix qu'il était triste et mal à l'aise. Tout son corps tremblait, elle avait peur. Peur de ce qu'elle allait entendre. Car si ce n'était pas son ancien comportement qui l'avait poussé à lui cacher la vérité, qu'est-ce que ça pouvait être ?
« Oh, je t'en pris Erza, ne me déteste pas...
- Enfin, Majesté ! Qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi devrais-je vous détester ?
- Parce que je t'ai mentit !
- Mais mentit sur QUOI ?! »
Erza était au bord de l'explosion. Il refusait totalement de lui répondre, il repoussait sans cesse sa question. Mais de quoi avait-il si peur, bon sang ?!
« SUR TOUT, JE T'AI MENTIT SUR TOUT !, Gérald hurla, il n'en pouvait plus, cacher ça à Erza le faisait trop souffrir, elle avait le droit de connaître la vérité. Sur tout, reprit Gérald plus calmement, je t'ai mentit sur tout. Je ne suis qu'un lâche, je me suis comporté comme un idiot. Je ne te demande pas de me pardonner, je veux juste que tu m'écoutes sans m'interrompre et si possible, que tu ne me frappes pas. »
Erza le regarda et lui fit signe qu'elle était toute ouïe.
« Alors voilà, après la guerre, nous nous sommes retrouvés séparés. Tu as cru que j'étais mort et tu es allée t'installer à Grezca. Quant à moi, je n'ai jamais cru à ta mort et je n'ai jamais cessé de te chercher. Je ne t'ai jamais oubliée, si tu préfère. Seulement, quand je t'ai retrouvée, tu étais avec Simon. Nous avons toujours été rivaux tous les deux, et je savais à quel point il t'aimait. Alors, quand je vous ai vu tous les deux ensemble, quand j'ai vu la façon dont il te regardait et quand j'ai vu combien vous étiez si proches, j'étais persuadé que tu avais fini par tomber amoureuse de lui à ton tour.
Ça m'a fait une sorte de choc. J'ai eu mal. Très mal. J'avais l'impression qu'on me privait d'air, qu'on m'arrachait le cœur. Alors je me suis fait passé pour un amnésique à la recherche d'un de mes soldats. Puis, quand tu es revenue, mon cœur s'est peu à peu réchauffé. Mais, quand tu m'as annoncée qu'il n'y avait strictement rien entre Simon et toi, ce fut pire encore. Je venais de réaliser que je t'avais mentit pour une simple erreur de jugement. C'est vrai, avec du recul, j'ai eu une réaction tout à fait idiote, puérile. J'y ai cru, que petit à petit, on pourrait retrouver notre relation d'antan que je pourrais feinter d'avoir retrouvé ma mémoire au bout d'un moment. Mais, j'ai vu les dégâts que mon mensonge a engendré. Ça nous a affectés tous les deux. Tu n'arrêtais pas de trouver un moyen de me rendre une mémoire qui n'avait pas disparue et je n'arrêtais pas de me détester un peu plus, chaque jour.
Alors j'ai décidé de tout te dire. De tout t'avouer. Tu le méritais. Ce mensonge nous faisait du mal à tous les deux et je ne pouvais plus le garder pour moi plus longtemps. Alors oui, je ne te demande pas de me pardonner, car ce que j'ai fait est impardonnable mais je te demande de ne pas me détester, si tu en es capable. Je voudrai, non, j'aimerais beaucoup retrouver la femme qui travaillait à mes côtés avant cette foutue guerre. J'aimerais retrouver notre ancienne relation. J'aimerais que tout redevienne comme avant.
Je t'en pris, Erza. Je suis désolé, vraiment désolé. Je donnerais tout ce que je possède pour retourner en arrière et effacer ce que j'ai fait. Je suis désolé. Toutes les excuses du monde n'effacerons pas ce que j'ai fait. Excuse-moi Erza, je regrette ce que j'ai fait ! »
Une larme coula sur la joue du Roi. Son cœur se serrait, son corps tremblait, il se sentait si mal qu'il était au bord de l'évanouissement. Il avait peur de la réaction d'Erza, peur qu'elle le rejette.
Erza, elle, avait les mains qui tremblaient. Elle avait cachée son visage dans ses mains et elle réfléchissait à ce que venait de lui dire son Roi. Elle ne s'était pas attendue à ça. Elle n'arrêtait pas de se demander pourquoi il avait fait ça. Ça ne lui ressemblait pas du tout. Et plus elle se posait cette question, plus elle maudissait et détestait Gérald. Cet imbécile de Roi bleu l'avait bien fait souffrir avec ses mensonges et il tentait de se justifier avec un « désolé mais je croyais que tu étais amoureuse donc je t'ai mentit, allez à plus ! », quel imbécile !
Elle frappa si fort de son poing l'accoudoir de sa chaise que celui-ci se fissura. Gérald sursauta c'était mal partit. Très mal partit. Erza releva sa tête, quelques larmes de rage avaient coulées sur ses joues et un rictus de rage déformait son joli visage.
« Désolé ? C'est tout ce que vous avez à me dire ? Je me suis inquiétée pour VOUS ! J'ai passé des nuits entières à chercher une solution pour VOTRE problème de mémoire ! Alors OUI, je ne vous le pardonnerai pas et OUI je suis en colère contre VOUS ! Alors pour moi désolé c'est UN PEU FAIBLE !, plus Erza déversait sa colère contre Gérald et plus le ton montait, elle se mettait à présent à hurler et des larmes de colère et de rage coulaient le long de son visage. VOUS N'AVEZ PAS IDÉE À QUEL POINT JE ME SUIS INQUIÉTÉE VOUS N'AVEZ PAS IDÉE À QUEL POINT CELA A ÉTÉ DUR POUR MOI ! ALORS POURQUOI ? POURQUOI AVEZ VOUS FAIT TOUT CELA ? POURQUOI M'AVEZ VOUS MENTIT ? RÉPONDEZ ! »
Gérald redoutait cette réaction, il aurait dû savoir qu'avec Erza, il n'y échapperait pas.
« Enfin, Erza, n'est-ce pas assez clair pour toi ?
- ARRÊTEZ D'ÉLUDER MES QUESTIONS ET RÉPONDEZ MOI !
- PARCE QUE JE T'AIME ! »
Erza se calma. Il lui fallut quelques minutes pour enregistrer et comprendre ce que Gérald venait de lui dire.
« Quoi ?!
- Je t'ai mentit parce que je t'aime ! Parce que je ne supportais pas de te voir avec quelqu'un d'autre. »
Erza essuya les larmes traîtresses qui avaient coulées contre sa volonté et respira un bon coup.
« Vous n'êtes qu'un imbécile mon Roi et vous avez de la chance que je ne vous tue pas. »
Erza se déplaça si rapidement que Gérald n'eut pas le temps de cligner des yeux. Elle le gifla de toutes ses forces, si bien qu'il se retrouva à terre avec la tête qui bourdonnait.
Enfin, la rousse quitta la pièce en un éclair et claqua si fort la porte que les murs tremblèrent.
Gérald se redressa et frotta sa joue endolorie. Sa discussion avait été mouvementée, Erza avait crié si fort que tout le château devait être au courant Il soupira Il aurai espéré que tout se passe mieux mais, comme son soldat l'avait dit, il avait de la chance d'être toujours en vie.
Il se dirigea vers son bureau et fit appeler Coco, il fallait que le peuple d'Earthland sache que son Roi avait « retrouvé » la mémoire.
XXX
Erza marcha d'un pas rageur vers ses appartements. Elle n'arrivait toujours pas à croire ce que lui avait dit Gérald. Parce que je t'aime. C'était une excuse si faible mais elle avait ébranlée Erza. Elle ne savait pas qu'elle ressentait toujours quelque chose pour cet abruti de Roi. Elle avait besoin de réfléchir.
Elle se dépêcha de gagner sa chambre et elle s'affaissa sur son lit. Elle ne voulait parler à personne, ni à Hughes, ni à Coco. Elle voulait être seule, elle devait réfléchir sans être dérangée.
Pourquoi était-ce toujours aussi compliqué quand ils se voyaient ? Pourquoi tout ne pouvait pas être simple entre eux ? Pourquoi ?
Il y avait tant de questions qui se bousculaient dans sa tête. Cela lui donnait la migraine. Puis, sans s'en rendre compte, elle s'endormie. Ses rêves furent agités.
Elle se vit enfant avec Gérald, au château. Elle était apprentie auprès d'un soldat, et lui était le prince, héritier du Royaume. Ils s'étaient retrouvés dans le parc du château. Elle lui montrait les nouvelles techniques de combat qu'elle avait apprise, et lui, il la regardait avec admiration. Il n'avait pas encore été formé au combat, son père le jugeait trop jeune pour manier les armes. Alors il adorait sécher ses cours d'éducation pour regarder Erza se battre contre un arbre. C'était bien plus intéressant que de retenir le nom de toutes les familles nobles du royaume. Ils se regardaient, un sourire aux lèvres, profitant du temps qu'ils passaient ensemble.
Son rêve changea, elle se vit adolescente. Elle regardait le ciel. Même plongée dans son rêve, Erza savait à quelle date son rêve l'avait amenée : le jour anniversaire de la disparition du prince Gérald. Elle regardait le ciel en se demandant pourquoi il les avait abandonnés, si il allait bien là où il était, si il était toujours en vie. À chaque fois, à cette date, elle espérait toujours recevoir un signe de lui, savoir ce qu'il était devenu, le revoir.
De nouveau, elle se retrouva ailleurs. Elle était dans le bureau de Gérald, il l'avait convoqué. Hughes, Coco et Sugar-Boy étaient à ses côtés. Erza savait que cela se passait après la guerre contre le prince Xérès. Dans ce rêve, Sugar-Boy était toujours vivant. Ses amis avaient des regards tristes et en colère contre leur Roi. Gérald lui annonçait qu'il était partiellement amnésique et qu'il ne se souvenait que de son côté cruel et sombre. En tant que Roi, il lui annonça qu'il la bannissait du Royaume, qu'elle avait interdiction de revenir et de prendre contact avec qui que ce soit qui habitait le Royaume.
Son rêve changea à nouveau mais elle se trouvait toujours dans le bureau de Gérald. Elle se vit assise en face du Roi. Ils étaient en train de trier les lettres ensemble, de préparer les discours ensemble, de répondre aux lettres ensemble. Ils avaient retrouvés leur ancienne complicité. Cela faisait chaud au cœur d'Erza. Tout ce passait bien entre eux deux, rien ne venait troubler ce moment de complicité entre eux. Pas de mensonges, pas de secrets, pas d'amnésie factice, rien. Ils étaient, comme lorsqu'ils étaient enfants, juste deux amis qui passaient du temps ensemble.
Le décors changea à nouveau. Elle se trouvait dans une chambre qu'elle ne connaissait pas. Elle était confortablement allongée dans un lit immense. Les draps étaient en soie dorée, le matelas était des plus confortables, c'était royal. Elle referma les yeux, pour se rendormir quand un bras passa sous sa taille pour la serrer contre un corps chaud. Elle se lova confortablement contre ce corps chaud et se redressa pour déposer un baiser sur les lèvres de son amant. Oui, royal était le bon mot, elle sourit à Gérald avant de replonger dans le sommeil.
Erza se réveilla en sursaut. Elle venait de faire des rêves des plus étranges. Elle savait qu'elle avait rêvé de son enfance, son adolescence et des différents futurs qu'elle pourrait avoir. Elle aurait vivre dans un futur où Gérald avait réellement perdu la mémoire et ne se serait souvenu uniquement de sa personnalité démoniaque. Elle aurait pu être banie du Royaume et ne plus jamais revoir sa famille adoptive : Hughes, Sugar-Boy, Coco et même Gérald. Mais, elle aurait aussi pu vivre dans un futur où Gérald et elle serait restés des amis très proches. Dans un futur où les mensonges et les secrets n'auraient pas eut leur place. Un futur qui lui donnait envie. Mais Gérald aurait très bien pu être aussi son amant, comme le lui avait montré son dernier rêve. Un futur qui lui plaisait moins, après les dernières révélations du Roi.
Erza avait besoin de réfléchir, elle avait besoin de s'isoler pendant un moment. Elle se leva brusquement et attrapa un sac au passage. Elle le remplit de tout ce qui lui tombait sous la main : des habits, quelques armes, ainsi que des choses moins utiles comme un livre, un plan du château qui représentait les différentes rondes des gardes, un jeu d'échec... elle se retrouva avec un sac plein à craquer. Bien sûr, elle n'oublia pas de prendre son arme favorite : les dix commandements. Erza sortit de sa chambre et elle se dirigea vers les cuisines. Elle en profita pour s'approvisionner en nourriture. Avec ça, elle pouvait tenir au moins trois jours. Elle se dirigea à présent vers les écuries et tomba nez à nez avec Hughes.
« Ah, Erza, justement, je te cherchais. »
Comme la rousse ne répondit pas, il continua :
« J'ai entendu des hurlements et j'ai supposé que c'était toi, tu vas bien ? Parce que tu avais l'air vachement remontée. J'aurais pas aimé me retrouver à la place du type qui s'est prit une dérouillé !
- Oui, c'était moi, tu es content ? Tu me laisses maintenant, j'ai à faire.
- Euh, une minute, tu vas où avec ton gros sac et ta nourriture ? »
Après une courte durée de réflexion, Erza prit la parole :
« Je vais partir Hughes, je vais partir un petit moment. Il faut que je réfléchisse, loin de ce château, seule, sans personne autour de moi.
- Attends, tu... tu veux dire que tu pars ?! Encore ?! Tu ne peux pas faire ça, tu viens à peine de rentrer ! Je t'en pris reste !
- Hughes, Gérald m'a mentit ! Il m'a prise pour une idiote ! Il m'a fait souffrir ! J'ai besoin d'être seule un moment et de réfléchir à ce que je vais faire.
- De quoi tu parles ? Il t'a fait quoi cet imbécile ? Dis le moi que j'aille lui en mettre une là où je pense !
- Calme toi Hughes, tu l'apprendras d'ici peu, je pense. Mais rassure toi, je vais revenir. Je ne sais pas quand mais je te promets, à toi et à Coco, que je vais revenir. J'ai juste besoin d'être seule un moment. Prends ça comme des vacances. S'il te plaît, embrasse Coco et dis lui au revoir de ma pars. Et si le bleu me cherche, dis lui que son soldat a pris des vacances.
- D'accord, je fais des bisous à Coco et si le Roi te cherche, je lui dis d'aller se faire...
- Hughes !
- Ok, ok, ma belle. Tu vas me manquer, tu vas nous manquer. »
Hughes serra Erza dans ses bras. Celle-ci, un peu surprise lui rendit son câlin. Elle se retira de son étreinte et sella son cheval. Une fois tout en place, elle monta dessus.
« Au revoir, Hughes.
- À plus rouquine ! »
Erza sourit et partit au galop, loin du château. Hughes se gratta la tête et se dirigea vers les appartements du Roi, Coco était sûrement là-bas.
« Bon, y'a plus qu'à aller chercher des mouchoirs, prévenir Coco et aller passer un sacré savon à cet idiot de Roi ! »
Voilà, c'est la fin de ce chapitre, j'espère qu'il vous a plus, n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé et je vous dis, j'espère, à très bientôt ! Et merci beaucoup de m'avoir lu !
Moir' ! :)