Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas et je ne touche aucun avantage pécunier.

Propriété originale de CrimsonSnowflake que j'ai traduite avec son accord.

Merci à tous de suivre cette fiction :)


Dure réalité

Il y a plusieurs façons de mourir. Vous pouvez mourir de vieillesse, mourir d'une maladie, ou même mourir dans un accident. On ne peut jamais être certain de la façon dont ça va se passer, mais une chose est sûr, nous sommes tous dirigés vers le même endroit, nous prenons simplement des chemins différents pour l'atteindre.

Harry, lui, croyait fortement qu'il allait mourir au milieu d'un champ de bataille. Il était prêt à entraîner autant d'ennemis avec lui qu'il le pourrait. Dans son esprit, tout était clair. La sueur et le sang recouvriraient son corps, sa baguette s'élèverait dans les airs alors qu'il jetterait sort après sort. Et puis, alors qu'il abattrait un autre ennemi, un sortilège, de la même couleur que ses yeux, l'atteindrait. Alors, l'obscurité viendrait l'emporter. Il était certain que ce serait décevant et immuable, malgré son statut de héros.

Le jeune nain était évidemment, du fait de sa bouche tordue dans un cri d'agonie, mort d'une façon horrible. La flèche qui dépassait de sa poitrine signifiait que les orcs, ou peut-être les gobelins, en étaient à l'origine. C'était, pensa Harry, une bonne chose que Gimli n'ait pas découvert le cadavre. S'il réussissait à obtenir une telle réaction à Harry, qui sait quel genre de réaction le chagrin provoquerait au nain. La main lourde et chaude de Boromir se posa sur son épaule alors que l'homme le guidait doucement loin de la scène horrible. Il n'avait pas vraiment réussi à établir une réelle relation avec l'homme plein de fierté, et donc ce geste était une agréable surprise. Celui lui prouvait que même s'ils n'étaient pas proches, il pourrait toujours trouver de l'aide auprès de l'homme à l'air sévère.

Donnant un léger sourire à son compagnon, Harry détourna les yeux du reste du groupe pour baisser les yeux vers le sol couvert de terre. Il avait toujours été entouré de morts dans sa vie, mais la pensée de quelqu'un d'aussi jeune que ce nain, mourant d'une telle manière, tirait d'une certaine façon sur son cœur, lui donnant l'impression que ce nain pouvait être n'importe lequel de ses amis. Instinctivement, comme n'importe qui le ferait dans pareille situation, Harry se rapprocha de la chaleur de Boromir, recherchant du réconfort. Il détestait se fier aux autres, mais il devait admettre que se rapprocher de quelqu'un pour se rassurer était plutôt...sympathique.

Jetant un coup d'œil à l'homme à ses côtés, Harry ne put s'empêcher de se demander s'il était attiré par lui. Il savait, depuis que Ginny et Hermione lui avaient fait remarquer, qu'il était autant attiré par les femmes que par les hommes. Il n'avait jamais été doué pour faire des rencontres et savoir s'il aimait quelqu'un ou non, mais au moins, il connaissait ses préférences, c'était l'essentiel non? Bien sûr que oui. Mais c'était hors sujet; ce qu'il ressentait pour Boromir, il le ressentait pour chacun des membres de la Communauté. Le seul problème qu'il avait était de comprendre exactement ce que c'était.

Ce fut à ce moment là qu'il se rendit compte à quel point il aurait été désespéré dans son propre monde sans le soutien de son ami.

Passant une main dans ses cheveux en bataille et sales, Harry éclaircit son esprit, repoussant toutes les pensées qui concernaient son monde, Boromir et le jeune nain. Il avait besoin d'être capable d'avancer pas à pas sans avoir mal à la tête à cause de toutes les pensées négatives qui l'envahissaient. Son objectif aurait dû être leur quête et non ses problèmes personnels.

Un goût amer remplit sa bouche et se répandit sur ses papilles lorsqu'il leva les yeux pour voir ceux qui l'entouraient. Ils avaient tous l'air épuisés. Même Legolas, avec ses airs de perfection, était plus pâle que d'habitude. Les ténèbres de la Moria commençaient à les affecter, elles les épuisaient, les séparaient des uns des autres. Leurs propres faiblesses commençaient à se manifester et ils devaient coopérer pour cacher leurs défauts. Ils ne pouvaient pas se permettre d'exposer les faiblesses puisque l'ennemi en profiterait. Pour être honnête, il commençait à en avoir assez de devoir toujours surveiller aux alentours, d'être toujours en état d'alerte. C'était fatiguant et le rendait presque paranoïaque puisqu'il croyait qu'un ennemi se trouvait à chaque coin de couloir. Mortifié, il se voyait comme une version plus jeune de Maugrey Fol-Oeil.

"Ne vous souciez pas du passé, Harry." Dit Boromir en serrant doucement l'épaule du jeune sorcier. "Je suis certain que le jeune nain n'a pas souffert longtemps."

"Non, ce n'est pas ça, c'est juste que...j'ai juste le sentiment que quelque chose de mal va se produire." Répondit-il en pinçant les lèvres et en fronçant les sourcils. "Nous avons été trop chanceux jusqu'à maintenant, nous n'avons pas été découverts et même si c'est une bonne chose, ça me dérange, les choses ne se passent jamais aussi bien."

"Hmm" marmonna l'homme en guidant Harry vers l'avant. "Peut-être que nous sommes juste l'exception de la règle, peut-être que nous sommes censés faire cette mission sans trop de problèmes."

"C'est une possibilité mais j'en doute." Parla Harry, jetant un coup d'œil autour de lui tandis que le groupe se déplaçait dans l'énorme hall. "La vie et la réalité ne sont pas justes, et donc je doute qu'ils puissent être en notre faveur."

"Ayez confiance Harry" intervint soudainement Aragorn en se dirigeant aux côtés du jeune sorcier. "Cela sonne fortement à de l'amertume."

"Ce n'est pas de l'amertume, je suis simplement réaliste."

"Alors vous devez garder à l'esprit que l'espoir et les rêves sont une bonne chose à avoir. Vous ne pouvez pas vous permettre de perdre espoir simplement parce que vous voulez être prêt à tout."

Se retournant, Harry s'arrêta devant l'homme fatigué, regardant la lueur lassée dans ses yeux et la manière dont il se tenait. La rage tourbillonna dans ses veines, quand les mots de Boromir résonnèrent dans sa tête.

"A mes yeux, une vie c'est exactement ça, c'est de devoir s'inquiéter d'être tuer tous les jours, de regarder partout. Les rêves ne font pas partie de mon vocabulaire et encore moins quelque chose que j'ai, alors n'osez pas prêcher sur la façon dont une vie est censée être alors que vous ne savez presque rien de moi!" Gronda-t-il, les poings serrés, ses yeux verts brillant d'une manière presque surnaturelle.

"Calmez-vous, il ne le pensait pas comme ça." Fit Aragorn, sauvant Boromir de la fureur de la petite beauté alors qu'il regardait Harry avec des yeux suspicieux.

"Alors qu'est-qu'il voulait dire?" Il se retourna pour faire face à l'autre homme.

"Je voulais dire que vous ne devriez pas perdre espoir, je ne voulais rien dire de mal." Intervint Boromir, répondant de lui-même et en envoyant à Harry un regard rassurant.

Alors que Harry était sur le point de s'excuser pour son comportement irréfléchi et agressif, le hurlement douloureux de Gimli retentit dans les airs, se répercutant sur les murs de pierre alors que le robuste nain courait vers une salle à gauche. Laissant ce qu'il avait été sur le point de dire dans un coin de son esprit, Harry se mit immédiatement en action, courant après son ami avec une rapidité surprenante.

La poussière s'envola dans l'air alors qu'il s'arrêtait, ses pieds s'immobilisant avec une telle soudaineté et une telle force que la poussière et la crasse furent forcées de bouger, lui causant une violente toux. A la seconde où il cessa de tousser, Harry s'approcha de son ami, lui tapotant maladroitement dans le dos alors qu'il regardait les épaules tremblantes du nain avec un certain malaise. Il n'avait jamais vu son ami dans un tel état auparavant.

Regardant loin de Gimli, son regard d'émeraude se promena à travers la pièce mal éclairée. Des squelettes, auxquels il commençait maintenant à s'habituer, étaient dispersés sur le sol, certains enlacés, d'autres abandonnés loin des autres. Certains étaient entiers; tandis que d'autres semblaient avoir été déchirés, car leur corps inférieur s'étendait au moins à un mètre du haut du corps. Ravalant la bile qu'il pouvait sentir au fond de sa gorge, Harry se tourna pour regarder la grande tombe, sur laquelle Gimli s'appuyait, au milieu de la pièce. La poussière, qui avait probablement stagné au cours des années, recouvrait la pierre solide, rendant difficile de voir ce qui y était gravé à l'exception d'une phrase.

Ici se trouve Balin.

Un tremblement secoua son corps alors qu'il recula d'un pas, regardant autour de lui avec encore plus de suspicion et d'anxiété. Ses pieds étaient comme de la gelée, le monde tournait et les sanglots étouffés de Gimli semblaient trop forts. Il avait l'impression d'être entouré d'ennemis, comme si le danger pouvait leur sauter dessus à tout moment. Avec prudence, alors qu'il laissait son regard errer dans la pièce, et ignorant le reste de ses compagnons qui les avaient rejoints, Harry enroula sa main autour de la poignée rugueuse de son épée, confortant la protection que son arme pouvait lui offrir.

"Harry?" La voix douce et silencieuse de Frodon lui parvint, le secouant hors de ses soupçons en faveur du petit hobbit.

"Quelque chose ne va pas." Répondit-il à la question sous entendue du porteur de l'anneau. "Nous devons sortir d'ici."

"Pas encore, Harry." Dit Gandalf, participant tranquillement à la conversation entre le hobbit et le jeune sorcier alors qu'il se baissait pour ramasser un vieux livre meurtri des mains d'un des squelettes.

"Pourquoi?" Questionna-t-il en se tournant vers le vieil homme, incrédule. "Tu ne vois pas que si nous nous attardons, nous serons attaqués?"

"Gimli a besoin de temps pour se reprendre et j'aimerais beaucoup savoir ce qu'il s'est passé ici, tant que nous nous tiendrons tranquilles, nous ne serons pas découverts." Le rassura Gandalf alors que ses yeux décoraient le contenu du livre qu'il tenait.

Harry résista à peine à l'envie de se moquer.

C'était vraiment typique de Gandalf d'être concentré dans une telle chose insignifiante tel que la lecture quand ils étaient, selon les superbes instincts de Harry, en danger de mort. Avec un air déterminé et pourtant prudent à son égard, Harry marcha d'un pas ferme vers un gros rocher avant de se mettre à l'aise dessus. Gandalf, décidé à enquêter sur quelque chose, ne pouvait pas être persuadé autrement et il était donc préférable pour Harry de s'asseoir dans une telle position au milieu de la pièce, à attendre que l'homme ait fini, de sorte qu'il ait une vision claire des deux entrées de la salle.

"Bien sûr, à quoi pensais-je?" Répondit Harry, le sarcasme pesant dans sa voix alors qu'il avait réussi à se mettre dans une position semi-confortable pour s'asseoir.

Un petit regard réprobateur lui fut envoyé tandis que Gandalf lisait de nouveau. Plusieurs minutes s'écoulèrent alors que la Communauté marchait à travers la pièce, essayant d'ignorer et d'éviter les nombreux squelettes qui se trouvaient là et enquêtant sur chaque corps. C'était déconcertant la façon dont chaque mouvement dans la pièce semblait susciter une brève sensation de crainte et d'inquiétude dans ses veines.

Brusquement, la voix de Gandalf s'éleva, réduisant la sensation de malaise dont tous souffraient. "Ils ont pris le pont…. et la seconde salle."

Les sanglots de Gimli s'arrêtèrent alors que les mots de Gandalf faisaient écho contre les murs.

"Nous avons barricadé les portes … mais nous ne pourrons pas les retenir plus longtemps."

Des frissons parcoururent sa colonne vertébrale alors que ses yeux verts pivotaient vers le haut pour s'accrocher à la silhouette menaçante qu'avait Gandalf.

"Les tambours résonnent des profondeurs."

Le sorcier s'arrêta un moment pour lever la tête du livre et observer ceux qui l'entouraient, une lueur d'effroi et un petit éclat de culpabilité illuminèrent ses yeux soudainement vieux. C'était presque comme si toute l'âme et toute la vie de Gandalf avait été aspirés après avoir lu cette simple phrase. Il était fort probable que ceux que l'on appelaient "eux" traînaient toujours dans les mines et, par conséquent, ils pouvaient facilement être découverts. Harry avait le sentiment inquiétant qu'ils allaient manquer de chance.

Ses soupçons se confirmèrent lorsque Gandalf termina la dernière ligne. "On ne peut pas sortir, l'ombre bouge dans le noir, on ne peut pas sortir…"

L'appréhension se fit sentir, les étouffant presque de sa lourdeur. Dans sa soudaine paranoïa, Harry s'attendait à ce que toute une armée d'orcs et de gobelins bondisse derrière lui. Il pouvait presque sentir leurs armes froides creuser dans sa peau, déchirant sa chair jusqu'à ce que le métal soit enfin arrivé à l'os. Soudainement, les murs semblaient trop proches.

Des frémissement se firent entendre tandis qu'un grand bourdonnement résonnait dans toute la pièce ; on aurait presque dit qu'il pouvait être entendu dans toute la mine et Harry le réalisa avec horreur. Le groupe entier se retourna pour admirer Pippin qui se tenait là, la culpabilité écrite sur son visage alors qu'il se recroquevillait devant l'imposante silhouette de Gandalf. La fureur irradiait du vieux sorcier à l'approche du jeune hobbit, avec l'intention d'enseigner à la petite créature une leçon qui ne serait pas facile à oublier. La simple pensée que Pippin aurait pu mettre toute les vies en danger avec son attitude imprudente envoya une vague de colère encore plus féroce à travers lui. Un jour, le hobbit immature devra apprendre que tout acte avait des conséquences et que tout n'était pas aussi facile qu'il le croyait.

Reprenant son bâton et son chapeau hors des petits doigts du hobbit, Gandalf grogna : "Crétin de Touc, jetez-vous la prochaine, cela nous épargnera votre stupidité!"

Si c'était possible, le jeune hobbit semblait se recroqueviller encore plus sur lui-même, allant jusqu'à couvrir son visage pâle de ses mains tremblantes comme des feuilles. La tension monta en flèche alors que le reste de la Communauté observait Gandalf continuer de dénoncer le comportement irresponsable du hobbit et comment Pippin se retrouverait bientôt mort s'il ne prenait pas leur mission plus au sérieux. Une petite note de pitié monta à l'intérieur de Harry alors qu'il voyait comment son ami avait tout pris dans la figure sans même protester. Harry ne pouvait s'empêcher de penser que Gandalf avait été un peu trop dur envers le jeune hobbit. Après tout, l'attitude insouciante de Pippin et son esprit innocent étaient quelque chose qui aurait dû être préservé.

Puis, juste au moment où il allait s'avancer pour calmer le sorcier en colère et sauver le pauvre hobbit des coups de fouets verbaux, il l'entendit. Le bourdonnement étouffé, comme le bruit d'un tambour, claquait contre ses tympans, comme s'il se tenait juste à côté. Un frisson terrifié le traversa, contractant ses muscles et forçant sa main à atteindre immédiatement son épée. Autour de lui, ses camarades firent de même, remarqua-t-il anxieusement.

Un frisson parcourut sa colonne vertébrale, la caressant avec ce qui ressemblait à un doigt glacé alors qu'une salve de grondement, cette fois-ci plus proche, traversait les mines et pénétrait dans la pièce.

Avec les pieds plantés dans le sol, Harry s'éloigna de l'entrée de la chambre jusqu'à ce qu'il atteigne finalement le reste de son groupe, se heurtant accidentellement à Gimli, la respiration tremblante. A sa gauche, il remarqua distraitement que Legolas avait soudainement pâli comme s'il avait entendu quelque chose qui l'effrayait. Pour être honnête, Harry ne pouvait pas le blâmer, il avait presque envie de se mettre en boule et rester là, évitant la bataille imminente. Si les nains, qui avaient été nombreux, avaient été vaincus, quelle était alors leur chance de survie ? Aussi proche du zéro que possible.

"Ils arrivent" murmura Legolas, se dirigeant instinctivement vers l'avant de sorte qu'il se tenait entre Harry et l'entrée. "Ils sont une centaine."

Avec des mains tremblantes, Harry tira son épée, la peur parcourant ses veines. Bien sûr, il avait combattu des orcs avant, mais pas des orcs en tel nombre. Ses membres tremblaient à la simple pensée : quel genre de tour ils avaient dans leurs manches. Les orcs étaient, après tout, des créatures vicieuses et donc se battre contre une centaine d'entre eux, qui avaient chacun une sorte de ruse au cas où les choses ne tourneraient pas en leur faveur, c'était comme se suicider, c'était impossible de gagner. Pourtant, ils se battront tous jusqu'à la mort en prendront autant d'ennemis que faire se peut.

Des grognements et des hurlements horribles pouvaient être entendus lorsqu'un grondement résonna dans la pièce, cette fois-ci encore plus proche.

"Préparez-vous", dit Gandalf d'une voix calme, complètement opposé à la lueur inquiète dans ses yeux. "Ce sera une bataille difficile."

Personne n'a répondu.

Le son de son propre sang lui traversait les oreilles, éloignant son esprit des horribles cris de bataille qui se dirigeaient vers eux. Son haleine était haletante alors qu'il se battait avec un grand effort pour aspirer sa dose d'oxygène. Son coeur battait avec une force énorme, sautant presque de sa poitrine, augmentant la pression. Le fait que son visage soit aussi pâle que la neige était une vérité; en fait, il avait presque senti le sang descendre de sa tête dès qu'il avait entendu les cris de bataille des orcs.

Et puis, avec un autre grondement, le monde s'est arrêté.

Aucun bruit ne pouvait être entendu, même si Aragorn et Boromir se précipitaient dans la bataille, criaient l'un contre l'autre et fermaient les lourdes portes en bois, les oreilles de Harry n'enregistraient rien d'autre qu'un murmure, tandis que des flèches sombres pleuvaient sur eux. Une lourde hache, jetée à Boromir par Legolas, était utilisée pour barrer la porte. Emprisonner la Communauté et empêcher l'ennemi de s'avancer. Alors qu'il serra encore plus fort son épée, Harry pouvait à peine distinguer les cris "ils ont un troll des cavernes!" que le souvenir de sa première année lui vint à l'esprit. Il en était à peine sorti vivant à cette époque alors comment allait-il survivre maintenant était un mystère pour lui.

Et puis, juste au moment où les trois bloqueurs de porte les rejoignaient, le son revint. Un fort boom fut entendu alors que la vieille porte menaçait de céder et permettre aux orcs de passer.

"Restez avec Gandalf!" Rugit Aragorn devant les hobbits alors qu'il se tenait avec les sourcils froncés et les yeux plissés, regardant dans la direction que les orcs allaient prendre.

Immédiatement, les petites créature innocentes se déplacèrent avec obéissance derrière le vieux sorciers et, avec une bravoure que Harry n'aurait pas attendu d'eux, de tirer leurs courtes épées avec des visages déterminés et sérieux. Cela lui envoya la réalité effrayante en pleine figure alors qu'il regardait les êtres habituellement paisibles se transformer en êtres prêts pour la bataille. C'était vraiment dommage qu'une telle innocence soit souillée par l'acharnement de la guerre.

"Tranquille." Murmura Gandalf en voyant Harry sur le point de faire un pas en avant. "Laissons-les venir à nous."

L'attente était vraiment angoissante; cela le rendait presque fou d'entendre les orcs juste à l'extérieur de la pièce, de regarder, à chaque fois, quelque chose frapper dans la porte en bois pourrie, la brisant presque pour voir qu'elle tiendra encore quelques minutes. Si cela n'avait tenu qu'à lui, il aurait fait casser la porte à ce moment là afin puisse arrêter d'attendre et plutôt commencer à se battre. Il avait besoin d'action, c'était insupportable de rester là et de patienter qu'ils viennent à lui. Pourtant, il obéit à l'ordre du magicien et resta en place.

Cinq minutes plus tard, la porte céda.

Le chaos et l'enfer se déchaînèrent.


A suivre...

Je vous à dans deux semaines :)