Je remercie Darboria pour ses corrections et ses nombreuses explications.
Avertissement : Faites une formation avant d'acheter un révolver, ou toute arme à feu du même style.
Chapitre 37 : (Moment de Vérité :)Le train sifflera trois fois :
Harry passa quelques minutes de plus à parcourir le salon de la défense avant que tout ne lui devienne ennuyant et il décida de voir ce que l'hôtel avait à offrir.
En sortant de l'immense bâtiment d'exposition, la première chose qu'il vit fut plusieurs personnes vêtues de costumes d'époques... Les costumes étant beaucoup plus usés que ceux portés par le sang pur moyen.
"Excusez-moi," demanda Harry s'approchant d'une fille dans une tenue de danseuse de saloon.
"Oui ? répondit la femme en faisant tourner son parasol. Que puis-je faire pour vous ?"
"Um, déglutit Harry se concentrant sur le visage de la femme. Je ne veux pas être grossier, mais... Pourquoi est-ce que tout le monde est habillé comme il y a cent ans ?"
"Nous faisons partie de la Société de tir au révolver, dit la femme caressant Harry sur la joue. Branche magique... Elle est mieux connue sous le nom de Duel de cow-boy."
"Alors, vous vous habillez tous comme des cow-boys et vous vous amusez ?" demanda Harry s'emballant.
"Oui, avoua la femme approuvant de la tête. Je suppose que c'est une façon de voir cela."
"Puis-je jouer aussi ? demanda Harry avec les yeux s'illuminant : ça me semble amusant et j'ai quelques heures à tuer."
"Bien sûr, approuva la femme hochant la tête. Venez."
Harry suivit la femme dans un couloir et à travers plusieurs grandes portes doubles.
"Le casino a mis en place un portail vers une petite ville du Colorado, annonça la femme en lui souriant. C'est l'une de ces enclaves qui n'a pas eu beaucoup de chance ces cent et quelques dernières années."
"Une de ces enclaves ?" interrogea Harry suivant la femme à travers la porte et sa mâchoire tomba par terre.
Devant lui, il vit une ville qui n'aurait pas été déplacée dans le vieux ouest.
"Il y en a d'autres comme cela ?"
"Quelques-unes, l'informa la femme approuvant de la tête. Eparpillées à travers l'Ouest, la plupart des habitants sont magiques, mais il y en a quelques-uns... Bien, vous ne pouvez tout simplement pas savoir. Il y a même des rumeurs selon lesquelles certaines tribus se sont retirées vers une vallée cachée ou dans les profondeurs d'une forêt et ont tellement lancé de sort de protection que personne ne les retrouvera jamais."
"Wow," Harry regarda autour de lui.
"La plupart d'entre nous apprécient l'accès aux équipements modernes, alors nous ne faisons ce genre de choses que pendant les week-ends et les réunions comme ça... Après, nous rentrons à la maison, mais pour certains, c'est leur vie."
La femme sourit à Harry :
"Ne vous inquiétez pas de votre apparence... Vous pouvez acheter une tenue d'époque plus tard si vous décidez que vous aimez ce genre de chose."
"Ma tenue, réfléchit Harry baissant les yeux et regardant ses vêtements se transformer en quelque chose de plus approprié. Ce ne sera pas un problème."
"Bon truc, sourit la femme. Maintenant, tout ce dont vous avez besoin, c'est un chapeau... Il y a plein de marchands aux alentours si vous voulez quelque chose."
"Merci, remercia Harry souriant. Je vais aller explorer... A plus tard."
"Amusez-vous," lança la femme faisant signe de la main.
Harry erra le long de la rue poussiéreuse se promenant avant d'aller d'entrer dans le plus petit magasin de la ville.
"Puis-je vous aider ?" demanda un vieil homme grisonnant l'observant depuis derrière le comptoir.
"J'ai besoin d'un chapeau, annonça Harry souriant. Puis-je en acheter un ici ?"
"Bien sûr que vous pouvez, affirma le vieillard hochant la tête. Et tout ce dont vous avez besoin."
"Que devez-vous avoir pour faire ce que tout le monde fait ?" demanda Harry se grattant le menton.
"Un pistolet est tout ce dont vous avez besoin pour commencer, dit le vieillard grisonnant haussant les épaules. Je n'ai pas beaucoup de contact avec eux, ils se déplacent dans la ville quelques fois par an, puis ils s'en vont et les choses redeviennent comme avant."
"Oh, interrogea Harry agitant la tête. Quel genre de pistolet dois-je me procurer ?"
"Un Colt Single Action Army est toujours maniable dans la main, conseilla le vieil homme souriant. Un Smith & Wesson Schofield ou Russian pourraient également être un bon choix."
"OK, dit Harry léchant ses lèvres. Que recommandez-vous ?"
"J'ai toujours pensé qu'un Colt était le meilleur choix, répondit le vieillard haussant les épaules. Et c'est l'arme auquel la plupart des gens pensent quand ils pensent à un pistolet de cow-boy."
"Je prendrai ça alors," approuva Harry hochant la tête.
"Quel calibre voulez-vous ?" demanda le vieil homme souriant.
"Calibre ?" s'interrogea Harry en se grattant le menton.
"C'est une façon de mesurer le diamètre d'une balle, rappela le vieil homme. Par exemple, en théorie, un calibre cinquante serait d'environ un demi-pouce." (NT 1 pouce = 25,4mm donc un calibre 50 envoie des balles de plomb de plus ou moins 13 mm de diamètre)
"Oh, acquiesça Harry faisant un léger signe de tête. Que suggérez-vous ?"
"Eh bien, expliqua le vieil homme tirant quelques balles de sous le comptoir. Je choisirais l'un de ces trois, la première est un calibre de quarante-cinq, parfois appelé quarante-cinq long utilisé par l'Armée pour ses pistolets et elle est encore produite. La deuxième est la quarante-quatre quarante, cela signifie qu'il s'agit d'une balle de calibre quarante-quatre avec une quarantaine de grains de poudre noire. Il s'agit basiquement d'une balle de calibre quarante-cinq qui vers l'arrière diminue au calibre quarante-quatre, examinez la façon dont la douille diminue ?"
"Ouais, approuva Harry en regardant. Quelle est la troisième ?"
"La troisième est un trente-huit quarante, répondit le vieil homme souriant. Pouvez-vous me dire ce que cela signifie ?"
"Calibre trente-huit avec quarante grains de poudre noire ?" dit Harry haussant les épaules.
"Oui, continua le vieillard hochant la tête. Ce que vous devez vous rappeler, c'est que le calibre n'est pas toujours correct, ils truquent parfois un peu les chiffres en les arrondissant. Par exemple, les balles de trente-huit quarante ont un diamètre de quatre dixième plus petit et certain quarante-quatre quarante ont un diamètre de quarante-quatre point vingt-sept."
"Alors, que pensez-vous que je devrais choisir ?" demanda Harry se grattant le menton.
"Cela dépend de ce que vous voulez faire avec, expliqua l'ancien boutiquier se grattant le menton. Si vous voulez faire une compétition, alors tous fonctionneraient bien, si vous voulez l'associer à un fusil, je recommanderais les trente-huit quarante ou quarante-quatre quarante à cause de la conicité. Si vous voulez faire d'autre chose avec, alors, je recommanderais le calibre quarante-cinq, car les munitions sont disponibles partout de ces jours-ci."
"Je vais prendre le quarante-cinq long alors, soupira Harry. J'aimerais dire que je vais simplement concourir avec cette arme, mais ma vie n'est pas aussi chanceuse."
"Je vois, dit le vieil homme cherchant derrière le comptoir. Prenez cela alors, c'est essentiellement un vieux Colt, mais il a eu quelques améliorations."
"Comme quoi ?" interrogea Harry regardant le pistolet avec un peu plus d'intérêt.
"Le remplacement des ressorts à plat avec des ressorts hélicoïdaux, la capacité de charger les six coups en toute sécurité, répondit le vieillard haussant les épaules, ce genre de chose."
"Ok, dit Harry hochant la tête. Ai-je besoin de quelque chose d'autre ?"
"Un étui, annonça l'homme hochant la tête. Et une ceinture, je recommanderais un étui Threepersons sur une bonne ceinture."
"Et je suppose que vous…" commença Harry jouant ce jeu pour la millième fois.
"J'en ai justement un, avoua le vieillard hochant la tête. Et quelques autres modèles si vous en voulez un autre."
"Je n'en connais pas assez pour avoir une opinion, fit Harry en haussant les épaules. Pourriez-vous me montrer comment tirer ?"
"Je peux, avança le vieux boutiquier hochant la tête. Je vous recommanderais de remettre cela à un bon armurier avant de l'utiliser."
"Pourquoi ? interrogea Harry étonné, n'est-il pas en ordre maintenant ?"
"Si bien sûr, dit le vieillard hochant la tête. Et même si je suis sûr qu'il fonctionne bien, ça ne fait pas de mal d'avoir l'avis d'un bon armurier avant. C'est quelque chose que vous devriez toujours faire avant de tirer avec un fusil usagé."
"Ok, bâilla Harry. Connaissez-vous un bon armurier ?"
"L'un des prospecteurs qui vient de temps en temps en ville est un armurier, informa le commerçant hochant la tête. Vous le trouverez assis devant l'Indien en bois."
Harry sortit et trouva un homme avec un vieux chapeau assis sur un banc devant un magasin.
"Excusez-moi ?" demanda Harry hochant la tête.
"Tu viens ici à propos de la mine ?" interrogea l'homme fronçant les yeux sous le bord du chapeau.
"J'espérais que vous pouviez regarder mon nouveau pistolet, avoua Harry haussant les épaules. Ils m'ont dit que vous étiez un armurier."
"Et un mineur, dit l'homme hochant la tête. Quand en as-tu besoin ?"
"Plus tard aujourd'hui, expliqua Harry haussant les épaules. Je voulais tenter ma chance au concours."
"Pas beaucoup de temps pour travailler alors, grogna l'homme fronçant les sourcils. Mais je suppose que j'ai le temps de lisser la gâchette et de graisser le barillet."
"Um, dit Harry n'ayant aucun indice de ce dont l'homme parlait. J'ai aussi besoin de quelques heures pour apprendre à tirer."
"Emprunte une autre arme pendant que je travaille alors," répondit l'homme crachant dans un tourbillon de poussière.
"Ok, convint Harry hochant la tête. Je pense c'est ce que je vais faire... que disiez-vous au sujet d'une mine ?"
"Il y en a deux, commença l'homme levant un doigt ganté. La première est la mienne, et je ne suis pas vendeur."
"Et la seconde ?" demanda Harry clignant des yeux.
"La seconde est perdue depuis des années, continua l'homme en haussant les épaules. Et tu ne la trouveras pas à moins qu'ils veuillent que tu la trouves."
"Ok, conclut Harry hochant la tête. Pourquoi avez-vous pensé que je voulais parler de votre mine ?"
"Parce que certains pourris hors-la-loi balourds ont tenté de prendre ma mine, grogna l'homme crachant à nouveau. Et je ne vais pas la lui donner... Pensais que tu aurais pu être l'un de ses hommes. Désolé pour ça."
"Pas de problème, dit Harry haussant les épaules. De toute façon, si je peux aider... Monsieur ?"
"Ed, et non... Pas à moins que tu aies le pouvoir de stopper un promoteur, avoua Ed haussant les épaules. Mon pauvre bâtard veut construire un centre d'hôtels de vacances sur ma propriété et transformer cette ville en un autre aspirateur à pognon venant de l'Est."
"Je serais peut-être capable d'aider avec ça, avança Harry hochant la tête. Connaissez-vous quelqu'un qui peut envoyer un message à ce type ? "
"Ouais, je connais quelqu'un qui passera un message à cette poule mouillée... Je ne sais pas si cela pourra faire le moindre bien."
"Qui ?" demanda Harry souriant.
"Un type dans le saloon nommé Canette, dit Ed s'énervant à nouveau. C'est le plus stupide, moche... Tu ne peux pas le manquer."
"Merci, sourit Harry. Une question cependant, pourquoi ne pas leur vendre et cherchez un nouvel endroit pour vivre ?"
"Je suis né ici, j'ai été élevé ici, et bon dieu, je vais mourir ici. Et aucun branleur de hors la loi, blanc bec bouseux ou prédicateur à la noix ne va me rouler.
"Hum," acquiesça Harry clignant des yeux... Son traducteur ne semblait pas avoir compris la fin.
"Le commerçant a mon pistolet, je vais parler à Canette et voir si je peux organiser une réunion."
Harry traversa la rue et se dirigea vers le saloon. Prenant une profonde inspiration, Harry poussa les portes battantes et se dirigea vers le bar.
"Je cherche un homme nommé Canette, bâilla Harry. J'ai besoin d'envoyer un message à son patron."
"Qu'est-ce que tu as besoin de dire ?" demanda un gros homme laid et rose se levant de l'un des tabourets du bar et regardant de haut Harry.
"Je veux le convaincre de vendre et de partir, sourit méchamment Harry. Il serait dommage de laisser mourir cette vieille ville... À mon avis, il y a déjà trop d'aires de jeux pour riches sans âme, pas besoin d'en faire une autre."
"Ton opinion ne compte pas pour moi, déclara le gros homme en faisant craquer ses doigts. Maintenant, dégage."
"Je pense vraiment que c'est quelque chose que vous devriez transmettre à votre patron," soupira Harry...
Cela devait arriver.
"Je ne le ferai pas," cria Canette serrant le poing et frappant la mâchoire d'Harry.
"Vous ne voulez pas faire ça", dit Harry esquivant sur le côté.
"Si, je le veux, continua Canette lançant son autre poing. Maintenant, arrête de bouger."
"Bien," esquiva Harry lançant le bras et frappant l'homme dans l'estomac.
Canette tomba au sol et commença à tousser :
"Je me vengerai pour cela."
"C'est ce qu'ils disent tous," dit Harry fronçant les sourcils... c'était facile.
"T'es mort, lança Canette regardant furieusement Harry. Quand je le dirai à mon patron, il enverra une douzaine d'hommes ici pour te tuer."
"Assurez-vous de lui faire mon offre," exprima Harry sortant du bar avec une étrange expression sur son visage.
Comment, par l'enfer, avait-il arrêté un homme si gros avec un si léger coup ?
"Je lui dirai, déclara Canette alors que Harry quittait l'endroit. Et tu ferais mieux d'être ici quand il viendra avec ses hommes ou nous allons brûler la ville pour te trouver."
"Peu importe," dit Harry secouant la tête…
Vous avez entendu une menace de mort, vous les avez toutes entendues.
Harry retourna au magasin et se dirigea vers le comptoir.
"Comment vont les affaires ? interrogea le vieux commerçant soulevant un sourcil. J'ai entendu que vous alliez parler à Canette ?"
"Il ne voulait pas passer mon message à son patron, bâilla Harry. Alors, je lui ai expliqué que je voulais vraiment parler à son patron et il a accepté de porter mon message."
"Juste comme ça ?" demanda le vieillard surpris.
"Eh bien, dit Harry se grattant le menton. Il a dit quelque chose à propos de me défier... Je ne veux pas m'en inquiéter plus."
"Si vous le dites, répondit le commerçant haussant les épaules. Laissez-moi vous montrer comment utiliser un pistolet."
"Et obtenir un chapeau, sourit Harry. J'ai oublié de faire ça."
"Quel genre de chapeau voudriez-vous ? demanda le vieil homme souriant. C'est un choix personnel, alors prenez votre temps."
"Pas de conseils sur ce qu'il faut acheter cette fois-ci ?" dit Harry se mettant à rire.
"La fourrure de castor est la meilleure, déclara le vieillard avec un grand geste de la main. A part ça, on trouve de tout."
"Celui-ci," montra Harry pointant un Stetson noir avec un bord tourné vers le bas.
"Ok, accorda le vieil homme attrapant le chapeau et le mettant sur le comptoir. Une raison spéciale de choisir celui-là ?"
"Je me souviens de quelque chose que j'ai vu à la télévision quand j'étais enfant, soupira Harry. Je l'ai regardé à travers une fente et c'est quelque chose qui m'a rendu heureux à un moment où je n'avais pas grand-chose pour me réjouir."
"C'est une aussi bonne raison qu'une autre, acquiesça le vieux commerçant hochant la tête. Permettez-moi de prendre quelque chose et votre tenue sera parfaite."
"Bien sûr, accorda Harry hochant la tête. Et puis vous me montrez comment tirer ?"
"Comment viser et tirer, corrigea le vieillard en hochant la tête. Comment avez-vous dit que vous vous appeliez déjà ?"
"Monsieur Black," dit Harry mettant son nouveau chapeau avec un sourire.
"Ensuite, s'il vous plait M. Black, dit le vieil homme en glissant une pile de cartes de visite sur le comptoir. Mettez-les dans votre poche et suivez-moi."
"Une question avant de partir, sourit Harry. Quand Ed s'est emballé, j'ai eu du mal à le comprendre..."
"Oui, dit le vieillard hochant la tête. Quand Ed se lance, il commence à parler dans le vieux patois de l'Ouest. Vous êtes chanceux, pas beaucoup de gens ont encore l'occasion de l'entendre."
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"Hé, patron, interpella Canette enlevant son chapeau et entrant dans le bureau du patron. Un étranger dans la ville cause des problèmes."
"Quel type de problème ? demanda le Boss, les yeux se rétrécissant. Et pourquoi ne peux-tu pas le gérer ?"
"J'ai essayé patron, avoua Canette commençant à transpirer. Mais il était trop rapide pour moi... Il a dit qu'il voulait que tu partes, il a dit qu'il était prêt à payer un juste prix."
"Que lui as-tu répondu ?" questionna le Boss fronçant les sourcils.
"Je lui ai dit de ne pas s'enfuir, sourit Canette. Et que nous revenions plus tard pour mettre les choses au point."
"Bien, sourit le patron. Rassembles les hommes... Maintenant nous ne voudrions pas faire attendre l'étranger ?"
"Non patron", obéit Canette faisant un sourire diabolique.
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
"Comment je me débrouille ?" demanda Harry souriant, il pratiquait depuis quelques heures.
"Pas mal, déclara le vieil homme. Je n'ai pas vu beaucoup de gens avec des réflexes plus rapides... quelques-uns avec une meilleure précision."
"Je touche les cibles," protesta Harry.
"Permettez-moi de vous raconter une histoire, demanda le vieil homme s'installant confortablement. Ensuite, vous pouvez récupérer votre pistolet chez Ed et aller à la compétition."
"D'accord," accorda Harry hochant la tête.
"Il y a quelques centaines d'années, il y a eu une compétition de tir à l'arc en Angleterre, commença le vieillard. La cible était un poisson et, à la fin, trois archers ont touché la cible. Le roi regarda et dû décider l'homme gagnant. Enfin, il appela les archers jusqu'à sa tribune. Le roi demanda au premier archer ce qu'il avait visé et l'homme répondit qu'il avait tiré sur le poisson. Le roi posa au deuxième homme la même question et l'homme répondit qu'il avait visé la tête du poisson. Enfin, le roi demanda au troisième homme qui répondit qu'il avait visé l'œil du poisson... Qui, selon vous, a gagné ? La précision est importante, n'arrêtez pas de pratiquer... Vous ne pouvez jamais être assez bon."
"Merci," dit Harry hochant la tête.
"Vous voilà, interrompit le vieux mineur étant arrivé juste pour entendre la fin de l'histoire. J'ai fait ce que je pouvais et ça va tirer aussi bien que tu en as besoin."
"Correct, sourit Harry. Merci."
"Pas de problème, répondit le mineur hochant la tête. Bonne chance avec ton concours."
"Merci," salua Harry rengainant son revolver et marchant jusqu'à la compétition.
Harry longea quelques pâtés de maison et arriva vers un homme assis derrière un bureau d'inscription.
"Vous venez participer au concours ?" l'homme sourit.
"Oui," répondit Harry hochant la tête.
"Ok, continua l'homme hochant la tête. Habitant ou membre de l'association ?"
"Je suis de passage," Harry haussa les épaules.
"Ok, l'homme prit quelques notes sur un papier. Qui êtes-vous ?"
"Je suis juste un gars en vacances," soupira Harry.
"D'accord… acquiesça l'homme faisant un signe de tête lent. C'est tout bon pour vous."
Harry suivit le panneau dans le bureau et arriva à une grande file.
"C'est cette file pour le concours ?"
"Ouais, dit l'homme devant lui hochant la tête. Je suis Jody... tu es le mec qui a mis une raclée a Canette ?"
"Oui," répondit Harry hochant la tête.
"Tu sais ce que veut dire être défié, n'est-ce pas ?" demanda Jody fronçant les sourcils.
"Pourquoi ne m'explique-tu pas ?" interrogea Harry craquant son cou.
"Bien, commença Jody. Vous marchez jusqu'au au milieu de la rue, puis vous vous tirez l'un sur l'autre... Bien sûr, Canette et son équipe vont probablement essayer de tricher."
"Dois-je vraiment rester au milieu de la rue et dégainer alors qu'ils essaient de me tirer en restant à couvert ?"
Harry ne comprenait tout simplement pas ces personnes.
"C'est ce que le code d'honneur dit, avoua Jody hochant la tête. Bien sûr, la plupart des vieux te respecteront davantage si tu te planques avec un fusil de chasse... mais c'est juste mon avis."
"Cela semble correct, dit Harry haussant les épaules. Quelque chose que je suis censé faire pour me préparer ?"
"Va dans le saloon et bois un verre, conseilla Jody hochant la tête. C'est une tradition."
"Ok," soupira Harry…
Pourquoi sa vie est-elle si compliquée ?
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"Et ensuite nous avons," commença l'annonceur regardant ses notes... un mec en vacances ? Il faudrait que cela sonne un peu mieux :
"L'étranger solitaire," annonça-t-il.
Harry s'approcha de la ligne sous les acclamations de la foule et fit signe au public avant de prendre sa place sur la ligne.
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
"Quel résultat a-t-il eu ?" demanda le vieil homme crachant un jet de jus de tabac entre ses lèvres.
"Pas si mal, sourit Jody. Pas si bon mais il faut tenir compte du fait qu'il est nouveau pour tout ça."
"Nouveau mon œil, raconta le vieillard faisant un rire rauque. Je me souviens d'un personnage en noir faisant ses achats dans la boutique de mon père, cet homme a été l'un des meilleurs tireurs que je n'aie jamais vus".
"Ce n'est pas lui alors, se moqua Jody. Comme nous l'avons dit, il a fait assez bien pour quelqu'un qui est nouveau et pas trop mal pour quelqu'un faisant cela depuis un certain temps..."
"Juste manque de pratique, je parierais, expliqua le vieillard faisant un sourire effrayant alors qu'il tirait quelque chose de sa poche. Et j'imagine qu'utiliser du plomb l'a déstabilisé un peu aussi".
"Qu'est-ce que tu dis ?"
"Chaque légende a sa base dans la réalité", dit le vieil homme ouvrant sa main pour montrer le petit objet.
"Ce n'est pas ce que je crois," demanda Jody regardant avec stupéfaction.
"Ça l'est, répondit le vieillard hochant la tête. Une balle d'argent... Cela pose une toute nouvelle perspective sur les choses, n'est-ce pas ?"
"Comment avez-vous dit que son nom était déjà ?" questionna le jeune homme étant stupéfaits par cette nouvelle information.
"Il s'appelle Black ces jours-ci, annonça l'ancien commerçant souriant. Désolé pour le gars assez stupide pour le provoquer."
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"Um ... Boss ? demanda un des hommes frappant à la porte du bureau de Boss : Je ne pense pas que vous voulez aller après cet étranger."
"Pourquoi pas ? demanda le patron levant le sourcil. Tu sais quelque chose que je ne sais pas ?"
"J'étais en ville et j'ai découvert qui il est vraiment," annonça l'homme essuyant un filet de sueur sur son front.
"Bien, et alors ? gronda le patron, accouche ?"
"Monsieur Black, dit la voix de l'homme se cassant. Vous avez défié M. Black... Je suis désolé, mais je vais vous quitter si vous me demandez de le poursuivre, j'ai entendu ce qu'il fait aux hommes qui sont après lui."
"C'est juste ce qu'il fait quand il est de bonne humeur, dit le patron perdant presque le contrôle de sa vessie. J'ai entendu ce qu'il fait quand il est de mauvaise humeur."
"Alors, qu'est-ce que vous voulez que nous fassions Boss ?" demanda l'homme humidifiant ses lèvres.
"Dis aux hommes que nous plions bagage, ordonna le patron souriant. Et je leur donnerai leur indemnité de départ quand je reviendrai."
"Oui patron," accepta l'homme nerveusement.
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Harry était assis au bar du salon quand le Boss le trouva.
"Pardonnez-moi, demanda le sinistre bonhomme souriant nerveusement. Vous ne seriez pas M. Black ?"
"C'est moi, répondit Harry hochant la tête. Pourquoi ?"
"Eh bien, s'approcha le Boss transpirant de lui-même. J'ai entendu dire que vous avez eu un petit... désaccord avec un de mes hommes, il s'appelle Canette ?"
"Ouais, confirma Harry hochant la tête. Il a dit quelque chose à propos de me défier ?"
"Je suis sûr que tout était un malentendu, s'excusa le Boss les mains tremblantes. J'ai également entendu dire que vous étiez intéressé à me racheter tout ?"
"Ouais," approuva Harry hochant la tête.
"Eh bien, annonça le Boss mettant quelques papiers sur le bar. Voici les actes de propriété de tous les terrains que j'ai acquis dans cette région si vous voulez les acheter."
"Bien sûr, sourit Harry. Combien en voulez-vous ?"
"Um ?" Le patron commença à trembler.
"Là, dit Harry mettant quelques aigles d'or ($ or) sur le bar à côté des actes. Est-ce assez ou avez-vous besoin de plus ?"
"C'est assez," couina le patron.
"Super, dit Harry hochant la tête. Je savais qu'une fois que vous auriez mon message, vous seriez disposé à venir ici et à discuter... Après tout, vous êtes un homme d'affaires, pas un bandit."
"Oui, répondit le patron hochant la tête. Si vous m'excuserez, je dois... aller... ailleurs maintenant."
"Bonne journée, sourit Harry. Quel gars sympa."
"C'est ça, dit le barman ramassant un verre et commençant à l'essuyer. Qu'est-ce que vous lui avez fait pour le faire réagir comme ça ?"
"Que voulez-vous dire ? demanda Harry levant un sourcil. On vient juste de parler."
"Ok, approuva le barman haussant les épaules. Que faisons-nous si un autre promoteur vient ?"
"Appelez-moi," dit Harry finissant sa boisson.
"Comment fait-on cela ?"
"Voilà, répondit Harry glissant une de ses nouvelles cartes de visite à travers le bar. Utilisez ceci."
Son affaire finie, Harry vida son verre et sortit du bar retournant au portail qui l'emmena au casino.
Le barman ramassa la carte de visite de Harry et pâlit.
"Qu'est-ce que c'est ?" demanda Jody.
"Ce n'est pas possible," répéta le barman secouant la tête.
"Permettez-moi de voir, dit Jody saisissant la carte de visite et l'examinant de près. Eh bien ... chaque légende a sa base en réalité".
Armé Prêt à Voyager
Appelez Black. . . San Francisco
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Mr Black… Par l'enfer qu'est-il ?
Par Luna Govelood
Notre attention a été récemment attirée sur le fait que M. Black a été vu utilisant une grande faux en tant qu'arme, et la question a été posée de ce qu'est exactement M. Black. Dans le passé, on a signalé que M. Black est un ex-seigneur des ténèbres âgé de plusieurs milliers d'années, un dieu vivant de la fertilité, vraiment dangereux, une sorte d'agent secret et maintenant l'incarnation de la mort…
… Alors je suppose que la question est la suivante : est-ce que M. Black est l'incarnation de la Mort ou un ancien écrivain a-t-il témoigné de M. Black utilisant sa faux dans une bataille et l'utilise-t-on maintenant comme symbole de figure quand on pense à la mort ?
... La preuve semble montrer que M. Black est l'ensemble de ces choses et plus encore.
AN: L'Indien en bois est quelque chose qui se tenait debout devant les bazars. Il y en avait toujours un ou deux quand j'étais enfant mais je n'en ai pas vu depuis un moment. Rappelez-vous, Harry est un vampire et en partie-loup-garou. Il est beaucoup plus fort et plus rapide qu'un être humain normal, Harry n'a pas remarqué. Une partie de l'histoire a suivi le thème cliché du western et le reste a suivi le thème du film cliché 80, à l'exception de la fin. Ce chapitre est parsemé de références aux anciens séries et films western. Je vais vous donner un indice, l'un d'eux a été fait par Mel Brooks.
Omake: par Nementh. . . Je ne pouvais pas penser à un moyen de l'inclure ou de l'améliorer.
Henchgirl ouvrit les verrous des caisses contenant les marchandises qu'elle et le Professeur avaient conçu avec amour en fonction des exigences de M. Black. Tandis que les Cheminettes cellulaires (zippo) s'étaient vendues assez bien, elle n'était pas sûre de savoir quelle quantité du reste de l'équipement inspiré de Black serait vendable pour n'importe quel autre sorcier.
Elle partagea un regard d'espoir avec le professeur, peut-être qu'au moins l'un des autres modèles se révélerait aussi populaire. Alors qu'elle ouvrait les affaires, le professeur commença :
"Et maintenant, j'aimerais..." commença le Professeur, son élan étant coupé par les cris massifs de "ACCIO" des participants à la convention qui avaient commencé à se regrouper devant les tables du stand peu après les avoir attendu à la sortie de la conférence.
Henchgirl et lui clignèrent des yeux, voyant des tas de piles toutes propres de petits sacs de Gringotts apparaître sur la table où ils avaient prévu de disposer les articles à vendre.
"Je suppose qu'il y a d'autres sorciers qui ont besoin de ces types d'appareils," déclara Henchgirl avec hésitation.
Elle jeta un coup d'œil à l'espace maintenant vide où se trouvait la pile de nouvelles feuilles de commande Black Ink.
"Qui aurait pensé ?"
Le professeur se contenta de sourire triomphalement.
"Je savais quand nous nous sommes rencontrés pour la première fois que M. Black pourrait proposer des suggestions qui nous permettraient de faire l'objet d'une reconnaissance. Maintenant, nous devons simplement laisser le mot se répandre pendant un certain temps et, dans quelques années, ils seront prêts pour que nos vraies œuvres de génie se dévoilent au monde ! expliqua-t-il essayant un rire maniaque, mais il s'est éteint alors qu'un regard choqué traversait son visage : Henchgirl, vous savez ce que cela signifie, n'est-ce pas ?"
Les deux échangèrent un regard, puis lâchèrent en chœur, "Nous avons besoin de plus de sous fifres ! (Henches)"
Tandis que les deux continuèrent discutant de l'éventuelle expansion de l'équipage, plusieurs personnes de la foule s'éloignèrent pour faire leurs rapports à diverses organisations au sujet du dernier potin sur M. Black.