Résumé:

Nous avons atteint la fin d'une histoire, mais les fins ne manquent jamais de marquer le début de nouveaux commencements.

Tony en a également assez de tes interruptions de merde, Steve.

Dernier chapitre ! StC fait maintenant partie d'une série sur AO3 ! S'il vous plaît, abonnez-vous pour suivre mes autres histoires, dont une série de one-shots des povs d'autres personnages. Ils sont pour l'instant dans ma tête, ils ne sont pas encore écrits, mais ils le seront.

Ce chapitre m'a pris plus longtemps que prévu (Plus de 9000 mots, mon chapitre le plus long à ce jour), mais je voulais être sûre de conclure plusieurs choses. Il y a encore des questions non résolues, mais je tiens à les expliquer correctement et donner aux actions des personnages toute l'attention nécessaire, donc tout sera développé dans la prochaine partie. Je m'excuse pour tout ce qui n'est pas clair. N'hésitez pas à demander si quelque chose vous trouble ! J'apprécie toujours les retours, cela me rappelle parfois quelque chose que je pourrais avoir oublié à force de faire trop de choses à la fois, alors les commentaires sont réellement utiles !

Cette scène m'a laissé sur ma faim chaque fois que je l'ai éditée. Chaque. Foutue. Fois. Et je ne parler même pas du nombre de fois où j'ai réarrangé les événements. Nan. Même pas.

Avertissement : contenu à caractère légèrement sexuel.


La chambre était sombre et vide quand Tony y revint quelques minutes après avoir laissé Bruce à ses pensées. Sans prendre la peine de cacher sa déception, Tony soupira et se mit au lit après avoir vainement appelé Loki.

« Jay, emplacement de Loki. »

« Contrôle des appartements de notre invité, monsieur. Il paraît tracer plusieurs sigils et semble mécontent de la combinaison du sang avec la peinture du mur. Je suis d'accord que c'est une combinaison de couleurs plutôt désagréable.»

« Du sang. Sur mes murs. » C'était une bonne chose que Loki soit toujours chez lui, une moins bonne chose que sa présence implique de refaire le décor avec des fluides corporels. « Son sang ou dois-je penser à un moyen discret pour évacuer un corps ? »

« Son sang, monsieur.»

« Oh, d'accord. Eh bien, ce n'est pas beaucoup mieux, en fait. Montre-moi les images. »

Une vidéo fut projetée sur le mur à côté de sa porte, montrant Loki recouvrant de motifs complexes le mur du salon du soixante-dixième étage. Régulièrement, il posait les deux premiers doigts de la main droite dans une profonde entaille sur sa paume gauche et continuait à dessiner. Il saignait sur le sol aussi, et l'esprit de Tony pensa distraitement que la note de nettoyage pour ceci risquait d'être salée et difficile à justifier.

Loki termina et se frotta les paumes ensemble pour transférer le sang dans ses deux mains avant de les appuyer sur le sigil. Ses lignes flamboyèrent comme si elles étaient la proie des flammes avant de revenir à la normale en moins d'une seconde, mais quelques mètres plus loin, un autre sigil s'éclaira sur le mur là où il n'y en avait pas avant. Puis un autre encore plus loin. Et un autre.

« Monsieur, des sigils apparaissent dans plusieurs endroits de la tour.»

Des images plus petites d'autres caméras partout dans la tour se superposèrent pas dessus l'image de Loki, plus de sigils apparaissaient et disparaissaient en cascade, des réactions en chaîne qui se propageaient - Tony remarqua que toutes les zones importantes réclamant le plus d'intimité étaient celles qui connaissaient cette intervention magique - dans des dizaines de pièces. Tony remarqua aussi que les sigils ressemblaient progressivement moins à des tisons et plus à de la glace. Loki se tenait toujours à la même place, les yeux fermés, mais la peau de ses mains commençait à se teinter d'un bleu profond qui rampa bientôt comme une maladie sous l'armure et se développa jusqu'à sa gorge et son visage. Tony sursauta légèrement quand un autre sigil apparut sur le mur de sa chambre, la glace craquant en guise d'avertissement avant de disparaître sous ses yeux comme s'il n'avait jamais existé.

Enfin, Jarvis signala que les dessins avaient cessé d'apparaître et que Bruce était en chemin vers l'étage de Tony. Loki recula et trébucha légèrement, toussant dans sa main non coupée tandis que l'autre agrippait une table voisine dans une tentative pour rester debout. Tony eut à peine le temps de demander à Jarvis de le joindre que Loki était de nouveau debout et regardait sa main avec une légère déception. Il serra le poing pendant une seconde, secoua ensuite la main, la chair céruléenne sembla se fendre et la peau pâle réapparut.

Puis le bâtard se redressa, se retourna, et disparut dans un brouillard doré. Qui disparut lui aussi.

Tony jura vertement. « Et Steve qui se plaint de mon style. J, où est-il allé ? »

« Aucune signature enregistrée sur aucun de mes scanners de la Tour Stark.»

« Super. Avoir un dieu fou en cavale est vraiment tout ce dont j'avais besoin en ce moment. » Et il y avait cette histoire de bleu qui agitait aussi l'esprit de Tony. « Une indication sur ce à quoi les Géants de glace ressemblent ? »

« Pas de témoignages fiables, monsieur. Toutes les affirmations sont vieilles de plusieurs siècles et ont probablement été dénaturées sous l'influence d'autres cultures se mêlant à celles des Scandinaves et suite à la création de l'Edda. Beaucoup d'informations antérieures ont été perdues. »

« On va juste supposer que la magie du bonhomme de neige est seule responsable, alors. Et ajoute les captures vidéos des sigils et la forme Schtroumpf de Loki dans les fichiers. »

« Déjà fait. »

« Super. Où est Bruce maintenant ? »

« Dans l'ascenseur, monsieur. Il sera ici dans vingt secondes. »

Tony sortit de la chambre à coucher, retrouvant Bruce juste comme les portes de l'ascenseur s'ouvraient. Le médecin était manifestement agité, les yeux écarquillés, il dévisagea Tony rapidement. « Tu vas bien ? », demanda-t-il d'abord, mais Tony eut à peine le temps de hocher la tête avant que Bruce ne le coupe et désigne le mur derrière lui. « Qu'est-ce que c'était que- »

« Tu aimes mes fresques ? Dieu merci, je n'ai rien eu à payer pour ça. J'aime bien voir les choses pour lesquelles je paie, mais ici, l'invisibilité peut parfois avoir du bon, alors- »

« Où est Loki ? C'est lui qui a fait ça, n'est-ce pas ? D'une façon ou d'une autre ? » À en juger par le tressaillement limite sous l'œil droit de Bruce, Tony décida que dire à Bruce que Loki avait disparu sans un mot n'était pas judicieux. Tony préférait qu'ils restent en bons termes aussi longtemps que possible. On ne peut pas compter sur son amant pour chaque chose de la vie.

« Je le lui aurais bien demandé moi-même, mais il est un peu foncedé en ce moment. À mon avis, il a pété un cable. Il dessinait déjà sur les murs quand je suis revenu ici, et un sacrifice sanglant et quelques doigts magiques plus tard, il y a des virus graphiques sur mes murs. »

Bruce regarda de nouveau autour de lui, faisant peu subtilement le tour de la chambre avant de revenir à Tony. « Sacrifice sanglant. »

« Son sang. Aucun être sur Terre n'a été blessé lors de l'exécution de ce terrifiant rite vaudou. »

« D'accord. » Il libéra un souffle beaucoup trop contrôlé pour être naturel avant de refermer la bouche, les lèvres pincées. « Beaucoup moins d'accord avec le fait d'avoir un dieu dans le coin. »Tony fronça les sourcils et fit un pas en avant, mais Bruce secoua la tête et se recula d'autant. « Ta tour, tes règles, je comprends cela, je te suis, mais Loki ne joue pas dans les règles des autres. Tu t'en rends compte, quand même ? Il projette sa magie autour de la tour sans prévenir, puis tombe dans une hébétude bien pratique pour ne pas avoir à répondre à quoi que ce soit. Es-tu sûr de pouvoir lui faire confiance pour quelque chose d'un tant soit peu important ? Ta vie et ta sécurité, par exemple ? »

« Je ne croule pas sous les possibilités, non plus », se défendit Tony avec un peu plus d'agressivité qu'il ne l'aurait voulu. La mâchoire crispée, il regarda dans le vague pendant un moment. « Le SHIELD va vouloir m'atomiser, maintenant. Aussi dangereuse que soit mon alliance avec Loki, quand j'ai toute une agence gouvernementale secrète qui projette ma récupération et ma torture, je choisis le moindre des deux maux et opte pour le partenariat avec un sorcier extraterrestre. »

Il éviterait le sujet « confiance » comme la peste. La confiance était indigne de confiance. Il avait fait confiance au SHIELD et voilà où cela l'avait mené. Il faisait confiance à l'agent Romanoff quand elle était la séduisante Natalie et voyez comment cela s'était terminé aussi. Peut-être qu'il était temps d'arrêter de marcher à la confiance et d'y aller complètement à l'instinct. Garder Loki près de lui était plus sûr que de le repousser. Si son instinct lui soufflait que Loki était aussi incroyablement attrayant, hé, tout était pour le mieux.

« Il m'a sauvé la vie en me faisant sortir du SHIELD. Mes chances étaient minimes là-bas. »

Bruce posa les yeux sur sur les blessures visibles le long de la peau dénudée de Tony, les contusions sur sa mâchoire, les coupures récentes qui jonchaient un corps qui avait déjà été mis à rude épreuve avant que le SHIELD n'intervienne. « Vas-tu laisser un médecin y jeter un œil ? »

« J'ai un médecin », fit Tony, impassible, regardant droit vers Bruce.

« Pas ce genre de docteur, Tony. » La tension se relâcha sur ses épaules, mais les yeux de Bruce semblaient animés d'un feu mauvais quand il regarda à nouveau les plaies. « Mais je suppose que tu ne pourras pas aller dans un hôpital de si tôt, alors... » Il fit un geste vers le canapé, Tony s'y assit avec Bruce sur sa gauche et le docteur qui n'était pas médecin prit doucement le bras droit de Tony par le coude et le poignet, le faisant pivoter légèrement tout en contemplant toutes les preuves du traitement subi par Tony.

« Ai-je réussi le test ? Trop têtu pour mourir ? »

Bruce eut un petit rire amer. « La mort doit soit vraiment t'aimer soit vraiment te haïr. Il doit y avoir une raison au fait que tu sois en vie. »

Les yeux de l'inventeur se plissèrent légèrement. Sa bouche aurait dû l'avertir que ce n'était probablement pas une bonne idée de demander, mais... « Tu as dit une fois, sur l'héliporteur, que tu avais essayé. Tu as dit que tu avais essayé et tu me regardais quand tu l'as dit. »

Aucun effet indésirable, aucun regard surpris ou hésitant, Bruce hocha juste la tête et répondit simplement: « Oui, je l'ai fait. » Il reposa le bras de Tony et leva le gauche pour l'examiner. Il tâta doucement la zone autour des brûlures et Tony retint la grimace qui allait lui déformer le visage. « Les deux », continua le médecin, « je l'ai dit et je t'ai regardé quand je l'ai dit. »

« Pourquoi me regarder ? »

« Quand tu as dit qu'il devait y avoir une raison pour laquelle j'étais resté en vie, tu as touché une corde sensible. Personne ne parle comme ça s'il ne s'est pas lui-même posé la question. La question de savoir pourquoi il est là et ce qui serait différent s'il ne l'était pas. Que tu aies réellement essayé ou pas, tu y as pensé. Je t'ai regardé à cause de ça. » Il testa son poignet, le tournant légèrement et avec précaution.

« Hé, doc ? » Un vibrato non articulé lui répondit. « Sais-tu maintenant quelle était ta raison ? »

« Je pense que oui. Sinon, je ne serais pas là. Et tu ne le serais pas non plus. » Bruce sourit doucement et reposa l'autre bras de Tony. Se penchant un peu, il repoussa les coudes de Tony, désignant de la tête la chemise de Tony avec un regard interrogateur. Tony la remonta jusqu'au réacteur Ark et se laissa davantage aller contre les coussins du canapé tandis que Bruce examinait chaque côte à la recherche d'éventuelles fractures. « Tu veux te venger du SHIELD, n'est-ce pas ? À cause de ça ? »

Il siffla entre ses dents quand il toucha une côte sur la gauche, Bruce s'excusa doucement avant de trouver au moins trois autres points sensibles. « Peux-tu me le reprocher ? »

« Quatre côtes fêlées ou cassées, une omoplate brisée, des contusions plus légères sur probablement... trente à quarante pour cent de ton corps vu la façon dont tu te déplaces, des marques d'injection récentes tes bras, des brûlures électriques... Non, je ne te le reproche pas le moins du monde. Mais je vais me joindre à toi. ». Eh bien. C'était inattendu. Le choc fut si évident sur le visage de Tony que même Bruce rit doucement quand il le vit. « Fury justifie trop de crimes en les déclarant « pour le bien de tous », et ils ne sont pas près d'arrêter sauf si on les calme. »

« C'est Torchwood qui recommence », ricana Tony, et Bruce secoua la tête affectueusement tout en se relevant.

« Pas de robots extraterrestres, s'il te plaît, je pense que j'ai eu ma dose. Concernant le reste de tes... plans, je ne sais pas, mais je vais t'aider pour le SHIELD. Maintenant va te coucher et tu as intérêt à te reposer sinon... j'envoie l'autre gars jouer les baby-sitters. »

Réussissant à éviter les contusions, Bruce amena doucement Tony sur pied, une main passée sous chacun de ses bras et le poussa ensuite vers sa chambre, les mains sur ses omoplates une fois qu'il fut debout. « Allez-y doucement avec moi, docteur. »

« Les blagues grivoises attendront demain. Ne m'oblige pas à verrouiller ta porte. » Pour être juste, Bruce lui avait dit d'aller se coucher à deux reprises dans les vingt dernières minutes, mais ce n'était pas comme si Tony cédait facilement, même à Hulk. « Et si tu voulais de la douceur, tu n'avais qu'à ne pas fréquenter un dieu nordique. »

Tony ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais Bruce lui donna une dernière poussée qui l'envoya dans la chambre à coucher. « On parlera demain ! Le repos d'abord ! » Il referma la porte, Tony souriant en écoutant les pas du médecin s'éloigner. Le léger bruit de l'ascenseur qui le ramenait à son propre étage abandonna Tony à une quiétude surprenante.

Poussant un soupir, il se tourna vers le lit et ses draps froissés d'où il était sorti il n'y avait pas plus d'une demi-heure. La porte de la salle de bains était encore ouverte, les miroirs toujours couverts de buée, les serviettes toujours en tas à côté des toilettes. La pièce était silencieuse, excepté le bruit de sa respiration. Beaucoup plus agréable avait été le ronronnement de Loki quand il exposait les conditions de leur accord avant de sceller l'affaire avec un baiser. Si Tony en avait eu l'énergie, il se serait étendu sur le lit, bras et jambes écartés, et aurait laissé libre cours à ses fantasmes où des doigts et des lèvres fraîches exploraient chaque centimètre de sa peau. À cet instant, pourtant, il ne pouvait pas. À cet instant, il aurait aimé être juste un gars qui se branlait en pensant à des yeux d'absinthe et à des muscles saillants sous la peau pâle pressée contre sa peau hâlée. Mais le moment n'était pas tout à fait bien choisi pour fantasmer.

Il entra dans la salle de bain et prit deux comprimés de Valium qu'il avala avec un verre d'eau du robinet avant de retourner dans la chambre vide. Il ôta son jean pour passer un bas de pyjama, garda son tee-shirt et se glissa sous les couvertures. Le réacteur ark était voilé sous ses bras croisés, comme il en avait pris l'habitude quand Pepper se plaignait de sa lumière. Il passa des minutes interminables à contempler le mur en face de lui, mais, dès qu'il fermait les yeux, tout devenait trop sombre et des cauchemars éveillés surgissaient avant que le sommeil n'ait eu l'opportunité de le saisir.

« J'ai besoin de lumière », se plaignit Tony, se retournant pour faire face à la fenêtre. Jarvis filtra silencieusement dans la pièce le blanc doux de la lune montante, baignant la vision de Tony de lumière pure, même si ses yeux étaient fermés. Ce n'était pas la nuance correspondant au feu d'une bombe nucléaire frappant un vaisseau de guerre, si bien qu'il n'éprouvait pas l'asphyxie ressentie dans une armure frappée par une impulsion électromagnétique, la nuance devait être plus pourpre pour neutraliser les armes électriques des Chitauri; ses répulseurs avaient des teintes plus orange; le Tesseract était d'un bleu si lumineux qu'il en était aveuglant, mais aucune de ces nuances ne ressemblait à cette lumière lunaire, ce qui la rendait apaisante. Elle ne rappelait aucun de ses cauchemars. C'était paisible.

Avec le concours de produits pharmaceutiques haut de gamme, il sombra dans un sommeil sans cauchemars, mais des images étranges se bousculèrent néanmoins dans la vision périphérique de Tony, des ombres de personnages immenses aux lignes déformées et aux voix désincarnées.

xXx

Une lumière ambrée réveilla Tony. Il se retourna et resta face contre le matelas un peu plus longtemps.

« Bonjour, monsieur. Il est 11h27 et le moment me semble approprié pour manger quelque chose, si je puis me permettre. »

« D'accord ». Sa voix fut étouffée par l'oreiller avant qu'il ne se tourne juste assez pour être intelligible. Trop tôt pour ouvrir les yeux, pourtant. « N'ayant pas consommé de vraie nourriture depuis... depuis combien de temps suis-je parti ? »

« Dix-neuf jours, en comptant hier. »

« Tu sais quoi commander pour le déjeuner alors. »

« Bien sûr, monsieur. Les burgers sont devenus une tradition après vos longues périodes de captivité. »

Qu'il ait été enlevé si souvent que cela soit devenu une tradition était un peu effarant, mais, évidemment, s'il avait pu l'éviter, il se serait bien passé de cette tradition.

Gémissant sous la sensation combinée de la douleur et du manque de sommeil, il se tourna sur le dos et regarda vers la porte de sa chambre ouverte où une silhouette se tenait dans la pénombre. Tony se dépêcha de s'asseoir avant de reconnaître un visage, jura une fois qu'il eut tardivement réalisé que ce n'était que Loki, puis maudit son esprit pour le « que Loki », qui ressemblait beaucoup à un « juste un lion m'ayant pris en chasse ». Tony accusa le Valium pour la bouillie qu'était devenue son esprit. « Où étiez-vous ? »

« J'avais à faire ». Loki s'avança de quelques pas dans la pièce. « Il y avait quelques personnes que je devais voir, et je ne voulais pas que vous soyez sans protection en mon absence. »

« Donc les images sur mes murs étaient- »

« Un dispositif de protection pour repousser les indésirables en tout genre. »

Tony soupira, se redressa et s'assit au bord du lit un moment. « Merci de m'avoir prévenu. »

« Je ne pouvais pas perdre plus de temps. Vous devez avoir réalisé que votre alliance avec moi vous fait également prendre parti contre Asgard. »

« Je n'y avais pas encore vraiment pensé », répondit-il honnêtement. Mais maintenant qu'il avait... Putain. Pas de stress.

Sa vision tremblant un peu quand il fut debout, Tony resta un moment immobile, le temps d'habituer ses sens à sa nouvelle position avant de se tourner vers le dieu. La peau bleue et l'armure avaient été remplacées pour son habituelle peau pâle et ce qui devait probablement correspondre à l'idée d'une « tenue décontractée » pour Loki, c'est à dire un pantalon de ville gris anthracite, une chemise vert foncé aux fines rayures dorées et un gilet de la même couleur que le pantalon. Portait-il quoi que ce soit de sobre ?

Après s'être maudit plusieurs fois pour le jeu de mots involontaire*, Tony passa derrière Loki et pénétra dans la cuisine. Un peu plus attentif, mais toujours sous l'effet sédatif du Valium, Tony passait en revue ses idées quand il entendit le dieu arriver derrière lui.

« Vous êtes inquiet. »

Sans déconner ? « Je suis préoccupé de savoir... où tout cela va nous mener. Et j'ai faim. J'ai plus faim que je ne suis préoccupé pour le moment. Savez-vous combien de temps il s'est écoulé depuis la dernière fois où j'ai mangé, sans que la nourriture ne provienne d'une aiguille dans mon bras ? »

« Dix-neuf jours, a dit votre serviteur, oui, j'ai entendu. »

Tony fouilla dans le frigo sans trouver ce qu'il voulait et fit le tour des placards pour en sortir du pain et du miel. Il mit une tranche de pain dans le grille-pain, puis ajouta d'autres tranches pour faire bonne mesure au cas où Loki en voudrait ou si Bruce arrivait. Étant donné qu'il était presque midi de toute façon, les autres devaient probablement avoir déjà pris leur petit-déjeuner. S'installant là où il pouvait voir le grille-pain, il ouvrit le pot de miel, attrapa une pomme dans le compotier sur le comptoir, poussa légèrement Loki pour prendre un couteau dans le tiroir, et commença à découper le fruit. Le couteau émit un son plaisant en transperçant la chair jusqu'au cœur. Loki inhabituellement calme à ses côtés, Tony plongea la tranche de pomme dans le miel. Des gouttes collantes d'ambre sucré tombèrent du fruit quand il le ressortit du pot, mais Tony le leva assez haut pour briser le fil de miel et prendre une bouchée du fruit.

« Vous avez faim, Blitzen ? » Tony tendit le pot quand il vit Loki le regarder, mais le dieu déclina distraitement en secouant la tête, se concentrant plutôt sur la brume de miel qui tomba quand Tony plongea un autre morceau de pomme dans le pot et le retira avec une lenteur délibérée. Peut-être Tony se nourrissait-il avec plus de délectation que d'habitude, mais il n'avait jamais eu d'habitudes alimentaires saines, pour commencer. De plus, se laisser aller après près de trois semaines d'enfer constituait un répit agréable.

« Je pourrais vous nourrir », proposa-t-il avec un sourire audible qui fit que Loki vint croiser le regard de Tony, mais seulement pendant une seconde avant que les pupilles légèrement plus dilatées que la normale ne se détournent pour regarder le pain grillé.

« Pas la peine. J'ai mangé avant de revenir. »

« Ah, bon. Votre voyage mystère. Pas la peine de me dire où vous êtes allé ou quoi que ce soit. Ou pourquoi vous avez tourné au bleu lorsque vous aves placé des sigils dans ma tour. »

Les lèvres de Loki se pincèrent. « Mon seiðr ase, ce bouillonnement de lumière dorée qui a brûlé les premières pièces, s'est consommé trop tôt pour que je puisse finir ma tâche, j'ai donc été obligé d'utiliser d'autres sources. »

« Comme la magie jötunn. »

Surpris et peut-être aussi un peu intrigué, Loki hocha la tête. « J'ai d'abord résisté à mon véritable héritage, mais il s'est avéré... utile. Ils sont radicalement opposés à Asgard eux aussi, ce qui sert bien nos plans. Je dispose de quelques monnaies d'échange avec les Jötunns. »

« Alors vous aviez disparu pour partir en... mission diplomatique ? »

« Pour le formuler prosaïquement, oui. Cela ne peut pas être juste nous deux contre le royaume des dieux et les forces humaines de Midgard. Heureusement pour nous, Odin, à la tête des armées d'Asgard, s'est fait beaucoup d'ennemis pendant ses années de batailles et de guerre. Ils ont soumis les autres royaumes ou les ont menacés de les soumettre, mais cela a seulement donné aux autres le temps de concentrer leurs forces, leurs intrigues, et leur haine contre les Ases. Je pourrai à l'avenir orienter leur rage dans la direction que je voudrai et quand je le voudrai. » Le dieu avait du mal à ne pas exulter, un sourire d'autosatisfaction au coin de la bouche. Tony hésitait entre l'embrasser ou le mordre. « Croyez-moi, Stark, vous serez content de leur aide, le moment venu. »

Tony n'était pas tellement plus convaincu. Faites confiance au dieu du mensonge pour mentir. « Vous n'avez jamais rien dit à propos de partir en guerre contre Asgard. » Cela aurait dû être une chose à mentionner bien plus tôt.

« Bien sûr que non. Parce que je ne veux pas d'une guerre contre eux. Tant que je ne serai pas de retour dans une de leurs cellules, ils me traqueront, et cela amènera les forces d'Asgard à perturber directement nos plans, mais les armées des autres royaumes, à ma demande et après que je leur aurai fourni des informations sensibles sur la tactique et les faiblesses des Ases, les garderont trop occupés pour seulement essayer de me retrouver. Nous ne serons pas au milieu de la bataille contre eux. Nous allons tout simplement mettre les autres entre eux et nous. »

« Nous ne pouvons pas lutter à la fois contre Asgard, le SHIELD, et le gang Chitauri, alors nous passons un accord avec les ennemis de nos ennemis. »

« Exactement. Le SHIELD aura priorité, en tant que la plus directe et la plus imminente de nos menaces. Nous avons encore un peu de temps avant qu'Asgard ne se lance à ma poursuite, mais les autres royaumes doivent être prêts avant l'arrivée des forces ases. Alors, », il y eut un silence alors que son sourire devenait plus dément, presque sanguinaire, « je pourrais avoir ma vengeance sur ceux qui ont tenté de me soumettre. »

La violence ne devait pas aller si bien à tout le monde. Tony avait de sérieux problèmes.

Le regard de Loki revint à Tony, contemplant le morceau de pomme à mi-chemin - Tony avait soudainement oublié de manger pour regarder Loki comploter - de la bouche ouverte de Tony. « Êtes-vous perdu, Stark ? »

« Juste un peu... Rien. Euh, non. Pas perdu. » Au contraire, je viens de trouver. Mon alter ego vient d'une autre galaxie.

Coupant une autre tranche, il vérifia si le pain était bientôt grillé, tournant le dos à Loki sans même y penser. Il arrêta le grille-pain lorsque le pain commença à brunir un peu trop, et plongea sa tranche de pomme dans le miel, la portant à ses lèvres tout en regardant vers son compagnon. Un Loki qui était beaucoup plus proche que Tony ne l'avait imaginé se pencha et mordit dans la pomme, plongeant son regard dans celui de Tony tout en le faisant.

Émettant un ronronnement satisfait, Loki mâcha, se redressa et avala, passant le pouce sur sa bouche et suçant ce qui restait. « Cela ressemble à certains nectars d'Asgard. Je pourrais préférer ceci rien que pour votre expression. » Tony était bien conscient qu'il le regardait fixement, mais ne s'en souciait guère.

« Je m'imagine juste léchant le miel à d'autres endroits », dit nonchalamment l'ingénieur en regardant les yeux de Loki se dilater un peu plus.

« Nous n'avons pas besoin d'éliminer le SHIELD tout de suite. Votre calvaire vous a sûrement donné le droit à un répit bien mérité. » Il réduisit prudemment la légère distance entre eux, attendant une rebuffade qui ne vint pas tout en prenant le pot des mains de Tony, avant de le poser avec le reste de la pomme et le couteau. « Vous avez parlé d'autres priorités récemment. »

« En effet. J'ai été interrompu. C'est inacceptable de laisser les choses en l'état. » Tony repoussa sans état d'âme les voix protestant dans sa tête pour attraper Loki par la nuque et l'amener à lui pour reprendre leur baiser exactement là où ils s'étaient arrêtés la nuit dernière, plus question de prendre son temps maintenant. Les mains de Loki se posèrent sur ses hanches, lui rappelant comme la sensation de peau contre peau était tellement meilleure quand Tony ne portait rien d'autre qu'une serviette. Il devrait se rappeler de recommencer ça mais sans interruption cette fois. Pour l'instant, il devrait faire avec ce qu'il avait.

Il ne fallut pas les prier beaucoup pour que Loki se retrouve contre le comptoir, approfondissant leur baiser, se défiant silencieusement l'un l'autre d'aller plus loin, ne rompant le baiser que quelques secondes quand c'était absolument nécessaire. Une jambe s'était de nouveau insinuée entre celles de Tony, et il était occupé à se frotter contre elle lorsque des doigts frais glissèrent sous son pantalon pour saisir Tony par les fesses et l'amener plus près. Ils gémirent tous deux à ce mouvement, et Loki eut un petit rire malicieux quand il découvrit qu'il pouvait aussi contrôler le mouvement des hanches de Tony de cette façon.

Il se pencha complètement contre Loki et siffla de douleur quand les côtes fêlées se déplacèrent à des endroits où elle n'auraient pas dû être. Tony commença à reculer, mais Loki empêcha le mouvement et le fit taire gentiment. Des mains, froides comme la neige et tout aussi apaisantes pour sa chair meurtrie, glissèrent sous sa chemise, et des vrilles de magie émeraude s'infiltrèrent sous sa peau jusqu'à ce que l'élancement douloureux s'atténue et disparaisse. « Rappelez-vous que c'est un dieu de la magie que vous avez dans votre lit », glissa Loki à l'oreille de Tony tout en ramenant leurs deux corps à leur position précédente.

L'inventeur se pencha pour parcourir de la langue la mâchoire de Loki, déboutonnant à l'aveuglette le gilet et la chemise de Loki. « Nous n'avons pas encore été au lit. » Il sortit les pans de la chemise du pantalon de Loki et enfonça ses mains sous le tissu pour sentir la peau nouvellement exposée, les abdos bien dessinés et les muscles délicats. Il n'y avait pas à s'y tromper. Loki pouvait paraître plus mince comparé à Thor, mais le dieu du mal était bien découplé, et tellement plus attirant qu'une montagne de muscles.

Les rires du Dieu vibrèrent à travers la peau de Tony. « Nous pouvons remédier à ce détail très bientôt. »

« Je suis venu à la cuisine pour manger, vous savez. Cela n'a pas changé. »

« Si vous le souhaitez, vous le pouvez toujours. Je ne m'y opposerais certainement pas. » Ses lèvres chatouillèrent son oreille, son sourire à la fois audible et tactile alors que Loki poursuivait, « et je ne parle pas de la pomme. »

Le ronronnement si délicieusement suggestif attira l'attention de Tony, et il se tut pendant un moment. Tentant... Cela faisait un moment qu'il n'avait fait de pipe à un homme - il avait peut-être été un playboy, mais il ne trompait pas quand il était avec quelqu'un, si bien que toutes ses attentions sexuelles s'étaient dernièrement concentrées sur Pepper, si on oubliait les occasionnels regards à la dérobée qui s'étaient définitivement attardés sur Loki. Peut-être -

« Monsieur, je- », commençaJarvis, mais Tony grogna.

« Mode privé. Pas de visiteurs, tout ce que vous avez à dire peut attendre vingt minutes. » L'IA se tut, et Tony se reconcentra sur Loki, l'amenant assez près pour coller leurs lèvres l'une contre l'autre. « Trois fois, ce n'est pas drôle. » Loki marmonna son accord, arborant un visage amusé et compatissant dont Tony n'avait vraiment que faire. Ils s'embrassèrent avec fougue, avides et violents, chacun essayant d'amener l'autre à lui, ce qui leur laissait peu de place pour reculer, mais ni l'un ni l'autre ne semblait enclin à faire quelque chose de ce genre, de toute façon. Tony gémit dans la bouche de Loki quand des doigts agiles attrapèrent ses fesses et bascula ses hanches contre Loki, cherchant tous deux à reprendre leur souffle. Cela incita seulement Tony à approfondir encore le baiser, savourant la douceur sucrée du miel sur la langue de Loki et le piquant de quelque chose de complètement inconnu qui ne pouvait être décrit que comme étant uniquement Loki.

« Vous m'avez un jour promis de m'aider à relâcher la tension, Stark. Je suis venu pour ça », dit Loki quand ils furent de nouveau obligés de se séparer pour respirer. Tony se déplaça pour imprimer un suçon dans le creux de la gorge de Loki tout en glissant une main sur le pantalon de Loki. Un faible gémissement fut suivi par un râle et un rire de gorge quand Tony mit ses mains en coupe autour du généreux renflement.

« Comme ça ? » Vraiment, il ne pouvait s'empêcher de l'allumer, mais pourquoi l'aurait-il fait ? Au signe de tête de Loki, Tony sourit et fit courir sa paume sur le membre. « Les clones ne peuvent pas le faire pour vous ? »

« Mes clones sont des extensions de moi. Je sais et je vois ce qu'ils font comme ils savent et voient ce que je fais. Tout est... prévisible de la part de mes miroirs. Avec un partenaire- », gémit-il quand Tony plongea la main dans le pantalon de Loki et entoura de ses doigts la chair durcie. « Les partenaires sont surprenants. Imprévisibles. »

« Je peux comprendre cela. » Souriant, son autre main descendit la fermeture éclair, descendit assez le pantalon et le boxer de Loki pour libérer sa verge, le dieu sifflant quand l'air chatouilla sa peau sensible. Il ne perdit pas de temps et commença à le caresser lentement, tout en léchant et mordillant le long cou pâle qui semblait pratiquement demander à être marqué partout par les lèvres de Tony.

« C'est ce que je pensais », souffla Loki.

« Hm ? »

« Vos compétences se situent dans la délicate construction mécanique et dans la création. Cela donne- », il souffla de nouveau quand Tony adopta le bon rythme, appuyant juste au bon endroit, « des mains talentueuses », termina-t-il dans un sourire.

« Oh, mes talents vont bien au-delà de mes mains. » Tony passa sa langue à plat sur la gorge de Loki, suivant les pulsations de la carotide juste sous la peau.

« J'en suis bien conscient. »

« Les mages ne devraient-il pas aussi avoir des mains talentueuses ? » Loki gémit une réponse affirmative. « Prouvez-le. »

Un rire franc vibra contre les lèvres de Tony alors que le son se propageait à travers la trachée du dieu. « Je suppose que vous le méritez. »

« Et comment, je le mérite. »

Sans même prendre la peine de retirer complètement la main du pantalon de Tony, Loki se contenta de glisser simplement la main autour de la hanche de Tony et vint saisir la longueur nue, imposant un rythme lent accompagné d'une pression légèrement douloureuse sur tous les bons endroits. Son autre main vint retrousser son tee-shirt jusqu'à ce que Tony soit obligé de lever les bras pour l'enlever complètement. Ils se ruèrent de nouveau l'un sur l'autre, bouches parfaitement en phase tandis que Tony repoussait la chemise de Loki pour s'offrir une meilleure vue. Il rompit le baiser pour s'enivrer de cette vision, tenant la queue de Loki dans sa main pour voir comment ils tendaient tous deux leurs hanches vers des poings glissants, leurs poitrines se soulevant au rythme de leur respiration laborieuse.

La main libre de Tony passait sur la poitrine de Loki avec un plaisir né d'un mélange d'excitation et de fascination pour la forme qui lui faisait face. Inclinant la tête, il mordit et lécha la clavicule pâle, suivit la ligne des muscles tendus sur cette silhouette athlétique, goûta sa sueur, et laissa son esprit se vider et savourer quelque chose d'autre que l'anxiété, la douleur et la torture de ces derniers mois. Loki avait un merveilleux effet sur Tony, noyant toutes ses autres pensées sous la dopamine inondant son cerveau.

Ces doigts si plaisants s'étaient de nouveau frayé un chemin à l'arrière du pantalon de Tony, reprenant le contrôle de son mouvement. « Allez, donnez-moi votre main. » Entendre Loki tellement hors d'haleine était si indécemment gratifiant que Tony obéit, libérant son emprise. Loki l'amena plus près jusqu'à ce que leurs membres se touchent et enroula les doigts de Tony autour de leurs deux bites avant de poser sa main sur celle de Tony. Quand Tony bougeait la main, Loki suivait, mais quand Loki resserrait sa prise et glissait vers le bas, la main de Tony était impuissante à aller ailleurs. Non pas qu'il souhaitait qu'elle se porte ailleurs. Ses doigts ne pouvaient englober la circonférence de leurs deux membres, mais les doigts de Loki auraient rendu jaloux un pianiste, de sorte qu'il couvrait facilement ce que Tony ne pouvait pas.

La bouche de Loki était juste contre l'oreille de Tony, sa langue venant suivre le lobe de son oreille alors qu'ils commençaient à se branler l'un l'autre plus rapidement. « Est-ce à votre goût maintenant, Stark ? »

« Seigneur, comme jamais. Chaque partie de vous devrait être illégale. » Sa main s'activait de haut en en bas, il haletait contre le cou de Loki, sa tempe contre la mâchoire de Loki.

« Heureusement pour moi, la légalité n'est pas l'une de vos préoccupations. »

« Bordel, non. » Tony gémit quand des doigts agiles taquinèrent son gland un moment avant de reprendre leurs caresses enfiévrées. « Je ne serais pas si près autrement. »

Loki serra les fesses de Tony, mordillant sa mâchoire. « Retenez-vous un peu plus longtemps, et je vous récompenserai plus tard. »

Déjà des promesses de plus tard, alors ? Franchement, il n'allait pas s'en plaindre. Pourtant, Loki essayait manifestement d'amener Tony à jouir le premier en taquinant ses lèvres et en émettant des sons parfaitement obscènes contre son oreille. Évidemment, Loki était lui-même proche, leurs mains bougeant plus facilement maintenant avec leurs fluides mélangés, leurs mouvements se faisant de moins en moins étudiés et de plus en plus désespérés, cherchant l'assouvissement et la complétion, cherchant à atteindre, même pour quelques minutes, un état de plénitude.

Le souffle de Tony lui manqua quelques secondes avant Loki, mais ils basculèrent tous deux leurs hanches l'un vers l'autre en même temps et gémirent sous les vagues de plaisir parcourant leurs corps. Loki tint Tony encore plus serré tandis que l'inventeur étouffait les sons qu'il aurait pu émettre en mordant la chair brûlante. Il ne pouvait pas dire lequel d'entre eux était venu en premier, mais cela n'avait de toute façon pas beaucoup d'importance alors que Loki serrait toujours doucement leurs deux queues jusqu'à ce que la sensation devienne trop dure à supporter.

« J'aurais toujours droit à ma récompense plus tard, non ? », fit Tony, un peu hébété.

Le léger rire ronronnant parut encore plus rauque sous l'effet du plaisir. « Oh, oui. »

« Bien. » Souriant légèrement, Tony se laissa aller à quelques secondes d'exploration tactile de la poitrine de Loki avant qu'ils ne se ressaisissent. Il attrapa quelques serviettes en papier et les nettoya tous les deux, jetant ensuite les serviettes dans la poubelle sous l'évier sans s'éloigner de plus de quelques centimètres du dieu. Après avoir relevé le pantalon de Loki, il lui boutonna sa chemise, mais laissa le gilet ouvert histoire de rigoler. Loki le remarqua, à en juger par le soupir amusé au-dessus de la tête de Tony. Il retira ses propres mains du pantalon de Tony et tira sur la ceinture élastique du boxer pour le couvrir. Rien ne serait immédiatement évident, mais n'importe qui ayant juste un demi-cerveau pourrait comprendre vu la pléthore d'indices.

« Très bien, réactivation, Jarvis. Quel est le problème ? »

« Le docteur Banner et le capitaine Rogers demandent l'accès à votre étage, monsieur. Ils attendent dans l'ascenseur. »

Ah. Oups. Eh bien, il pouvait gérer ça de plusieurs façons, mais... « Attends dix secondes et ouvre les portes. Laisse-les penser que tu l'as fait. Mets ta sensitivité à contribution, bébé. » Revenant à Loki, il saisit les revers de sa veste et tira le dieu pour permettre à leurs lèvres de se rencontrer à nouveau. Un baiser en appela un autre, plus profond et, après quelques secondes, ils s'embrassaient de nouveau à perdre haleine, et les mains de Loki étaient retournées à ce qui semblait être leur nouvel endroit de prédilection.

Le goût froid de la menthe sous sa langue, la chaleur et l'odeur si particulière de l'excitation dans son nez, le toucher soyeux des vêtements en coton sous ses doigts, tout le distrayait si bien qu'il entendit à peine que quelqu'un s'éclaircissait la gorge de manière insistante quelque part derrière lui et il grogna d'agacement feint. « Merde, Jarvis, je t'avais demandé de passer en mode muet ! » Loki inclina la tête pour mordre le cou de Tony, relâchant presque son attention avant-

« Ce n'est pas Jarvis, Stark. »

Ah, la voix réprobatrice de Steve. Tout ce que Tony espérait.

Que Loki arrête de le peloter n'était pas ce qu'il espérait. C'était probablement lié à l'arrivée inopportune de Steve, mais l'absence de dents mordillant sa peau l'ennuyait au-delà de toute mesure.

« Eh bien, si vous n'êtes pas le plus grand trouble-fête jamais- »

« Loki, auriez-vous l'obligeance d'ôter vos mains de son pantalon ? » Steve avait élevé la voix pour être entendu par dessus les marmottements de colère de Tony. Eh bien, pas tant la colère qu'une extrême frustration sexuelle en ce moment. Il reposa les talons au sol et se retourna après que Loki ait retiré très lentement ses mains, laissant ses doigts entourer la taille de Tony alors que l'inventeur pivotait pour faire face aux nouveaux arrivants.

Steve semblait encore plus crispé que d'habitude, l'expression de Bruce était un mélange d'excuse, d'amusement morbide, et de légère gêne à les avoir surpris dans une position compromettante. « Vous faites ça avec tous ceux qui vous vous sauvent la vie ? Pour leur montrer à quel point vous leur êtes reconnaissant ? » Aussi cassant que Steve voulait se montrer, cela ne toucha pas Tony autant qu'il l'aurait cru.

« Je suis fier de vous, Cap. Déjà des blagues sexuelles. » Il était vraiment difficile de ne pas rire devant le regard noir qu'il reçut. « Je ne sais pas. Je passe la plupart du temps à sauver mon propre cul. Vous pourriez demander à Brucie, il est la seule autre personne ici qui œuvre à me garder vivant. »

« Avant que vous ne demandiez, je ne couche pas avec Tony », assura Bruce, après avoir vu à quel point Steve était tendu et semblait prêt à se retourner contre le médecin. « Il veut dire que c'est juste avec Loki qu'il a... une histoire et pas uniquement parce que Loki l'a sauvé. »

« Que ce soit un gars vous dérange tant que ça, Steve ? »

« Je me fiche que ce soit un gars », fit sèchement Steve.

« Oh, vraiment ? »

« Même dans les années quarante, tous les mecs n'avaient pas une image de pin-up au-dessus de leur lit. C'était l'armée. Des choses arrivaient, mais personne n'en parlait, et aussi longtemps que toutes les personnes impliquées gardaient le silence, ce n'était pas un sujet de désapprobation pour les officiers supérieurs. Pas que j'ai été concerné. » Oh, le choc et la surprise sur le visage de Tony étaient-ils si évidents ? Peut-être que son large sourire était très révélateur. Il aurait été intéressant de découvrir que le si pur Captain America avait des rendez-vous galants, aussi.

« Par contre, je ne me fiche pas », continua Steve, « du fait que Loki soit un salaud qui a essayé de vous tuer, de me tuer, qui a tué des dizaines de personnes, en a blessé indirectement des dizaines d'autres lors de l'invasion, plus les milliers d'autres qui auraient pu être affectées s'il avait réussi. » Le capitaine se rapprocha en parlant, les pouces rentrés dans la ceinture de son jean, les épaules rejetées en arrière, dans une posture autoritaire qui ne changeait pas vraiment, qu'il soit dans ses vêtements civils ou dans le costume de Captain America. Tony s'estimait heureux que le bouclier ne soit pas là. « Je me soucie que vous ne sembliez pas gêné par le fait que vous avez failli mourir en l'arrêtant. Je me sens concerné parce que que vous nous avez menti tout le temps, et je m'inquiète parce que vous êtes aveuglé en ce moment par je ne sais quelle explication il a pu vous donner, ou par je en sais quel sort il a pu vous jeter pour vous empêcher de voir que c'est une très mauvaise idée. Sauveur ou pas, il est dangereux, et sa place est en prison. »

« Cher Capitaine, j'ai été incarcéré plusieurs mois. Cela n'a pas eu grand effet sur ma possible réinsertion et cela ne m'a pas retenu bien longtemps », fit la voix traînante de Loki derrière Tony.

« Et aucun sort non plus; Jarvis me l'aurait dit. Il est très investi dans ma sécurité. » Oui, Tony l'avait programmé de cette façon, en premier lieu, mais la programmation avait laissé place à une réelle sensitivité avec le temps, et Jarvis se souciait maintenant vraiment de Tony. S'occuper de Tony signifiait que Jarvis prenait également soin de lui-même, et que Tony prenne soin de Jarvis signifiait que tous deux étaient bien protégés. Ils s'étaient influé l'un l'autre au fil des ans. Pepper n'avait jamais cessé de se plaindre au sujet des « crises de colère » que Jarvis avait piqué quand Tony était en Afghanistan.

Le regard du capitaine se fit méprisant, le petit sourire narquois, que Tony avait eu le malheur de voir un plus tôt, de retour. « Vous croyez que Jarvis pourrait lire des signatures magiques ? »

« Vous n'avez pas idée de ce que peut faire Jarvis. Ou de ce que je peux faire et ai déjà fait. Les gentils héros ne dissimulent pas de pactes avec le diable. »

« Oh, je suis bien conscient que vous n'êtes pas un héros », riposta-t-il. « J'en suis encore à essayer de comprendre quel genre d'homme vous êtes pour passer votre vie à picoler et croire que vous êtes tout de même capable d'enfiler une armure et de vous poser ensuite en héros et en protecteur. Vous n'êtes qu'un justicier en mal d'attention. »

Tony ricana. « Je ne me suis jamais pris pour un héros, j'ai dit que j'étais Iron Man. Chacun l'a pris comme il le voulait. C'est tout de même une bonne chose que nous ayons éclairci ce point. » Plus de malentendus.

D'autre part, Steve venait juste d'insulter Tony, qui ne l'acceptait pas trop bien. « Maintenant, foutez le camp. Jarvis, révoque tous les codes et les privilèges d'accès du capitaine Rogers. Vous avez une heure pour évacuer votre merde ou vous expérimenterez directement ce que je suis. » Gentiment, il hocha la tête vers Bruce. « Doc, profite de ton séjour et appelle si tu as besoin. Je serai dans ma chambre, à tester une théorie sur la meilleure manière d'amener un dieu à crier mon nom. »

« Avec de la pratique, Stark, et de la persévérance. Mais je vous incite fortement à essayer. » Loki inclina la tête pour saluer les deux humains, la malveillance pétillant dans ses yeux alors qu'il établissait un contact visuel avec Steve tout en se plaquant contre Tony, un bras autour de la taille de l'inventeur, défiant le soldat de dire quoi que ce soit. « C'est un plaisir de vous rencontrer, docteur Banner. Bien que je pense vous revoir souvent. »

Bruce hocha la tête, un sourire sur ses lèvres minces, Steve regarda alternativement le médecin et les deux autres hommes qui semblaient sur le point de s'arracher mutuellement leurs vêtements, sans se soucier de la présence de Steve et de Bruce. « Docteur, vous n'allez pas rester là comme ça, n'est-ce pas ? »

« Dégagez, Steve », fit sèchement Tony. « La doc est capable de prendre ses propres décisions. Il peut partir ou rester le temps qu'il veut. Vous êtes celui qui est à court d'options. Lis-lui ses droits, si tu veux bien, Jarvis. »

« Cinquante-huit minutes avant votre expulsion, capitaine Rogers. Après quoi, je serai autorisé à utiliser la force létale appropriée à votre résilience. Je vous recommande fortement de quitter les lieux avant ça ou ce qui restera de vous ne sera pas suffisant pour constituer une preuve, même pour le SHIELD. »

« Mieux vaut courir. Mon chien de garde est déchaîné. »

La mâchoire de Steve se crispa encore, mais il ne bougea ni ne parla.

« Cinquante-sept minutes avant la fin du délai », prévintJarvis.

« Allez-y, Steve. Tout ira bien. » Le médecin hocha calmement la tête alors que Steve devenait de plus en plus furieux.

« Il ne s'agit pas d'aller bien ! Il s'agit de rester là alors que Tony héberge un meurtrier ! »

« Et que faisiez-vous pendant la guerre ? »

Le regard de Steve redevint noir aux paroles de Tony. « Je sauvais des vies, je sauvais des pays en abattant les dictateurs qui essayaient d'en prendre le contrôle. Des gens comme Loki. Pourquoi l'aidez-vous !? » Redressant les épaules, le soldat se tut. « Ou est-il celui qui vous aide, Stark ? »

Tony garda un visage neutre. « Pourquoi m'aiderait-il ? »

« Dès le début. Il est venu à vous. Il vous a offert le pouvoir et vous avez dit « oui » juste parce que c'était ce que vous vouliez vraiment. »

« Capitaine Rogers, je crois qu'il serait sage de partir maintenant. Avant que menacer M. Stark ne me pousse à raccourcir votre période de grâce. »

« Vous êtes fou. »

« Quarante-cinq minutes. » Cela faisait moins de deux minutes que Jarvis avait annoncé un délai de 57 minutes.

« Je ne vous laisserai pas mettre en œuvre ce que vous complotez. » Il visait clairement Tony, franchissant la ligne métaphorique de la menace verbale sans verser dans la menace physique.

« Vous n'avez pas à me « laisser » faire quoi que ce soit, Steve. »

« Trente-cinq minutes. Les autres avertissements ne seront pas verbalisés, mais le compte à rebours continuera à s'égrener à mon propre rythme, capitaine. »

Le soldat regarda au plafond et grimaça avant de reculer vers l'ascenseur. « Docteur Banner, vous restez ? »

Bruce regarda Tony et revint vers Steve. « Oui. »

« Fury ne va pas tolérer cela. »

« La réputation du SHIELD pour maintenir les gens sous sa coupe n'est plus à établir. Qu'est-ce qui vous fait penser que j'ai quelque chose à foutre de ce que Fury « tolère » quand la seule chose pour laquelle il est bon est de donner des ordres aux gens trop gentils pour lui dire non ? »

Il ne se rappelait pas avoir manifesté autant de satisfaction à contempler un visage si furieux. Il pouvait se le permettre parce qu'il était entouré d'un Bruce très capable, d'un dieu connaissant toute une gamme de tours et de sorts, et d'une IA qui gérait l'ensemble de la tour. Jarvis pouvait assumer le contrôle total de toutes les armes de l'immeuble, et après l'avoir échappé belle à maintes reprises, sa puissance de feu n'était plus désormais limitée à la seule défense du laboratoire.

Steve ne se donna pas la peine de faire ses adieux, se contentant de se diriger d'un pas raide vers l'ascenseur et de les regarder fixement jusqu'à ce que les portes se referment. « C'était marrant. »

« Voulais-tu vraiment que Steve vous trouve, toi et Loki, comme ça ? Ou était-ce votre idée ? » La question de Bruce s'adressait à Loki, mais le dieu leva les mains en signe de fausse reddition.

« J'ai juste profité de l'occasion qui se présentait à moi. »

« Oh, je suis une « occasion »maintenant, alors ? » Tony ne parvint pas à paraître offusqué, il planait trop à l'idée d'obtenir ce qu'il avait toujours voulu. « Tu pouvais faire ce que tu voulais, Bruce. Même prendre le parti de Cap. »

« J'ai déjà dit je ne voulais pas. Je me fiche que Loki et toi soyez ensemble, mais je n'ai pas envie de jouer les voyeurs. Je veux que le SHIELD soit remis un peu à sa place. »

Loki haussa un sourcil et se tourna vers Tony. « Ils perdent déjà le contrôle », dit l'inventeur. « Ou le peu qu'ils avaient. Les affaires des méchants sont florissantes. »

« Qu'en est-il de ceux dont le SHIELD a légitimement démantelé les affaires ? », questionna Loki.

« Vous voyez, ils empiètent sur mon territoire s'ils essaient de prendre le contrôle des choses. Par conséquent, ils sont des concurrents et je ne le tolérerai pas longtemps. » Tony serait probablement meilleur que le SHIELD pour se débarrasser d'eux, alors ce serait bénéfique pour tout le monde. Sauf pour le SHIELD. Mais c'étaient des salauds de toute façon.

« Vous savez, Steve a raison. Fury se pointera bientôt. Tu es sorti, Loki est en cavale, et il ne va pas rester sans réagir. » Toujours en train de réfléchir, Bruce. Tony était d'autant plus heureux de l'avoir à ses côtés.

« Bien. Parce que je ne vais pas non plus rester là sans rien faire pendant qu'il se pointe. Il m'a attiré dans un piège et m'a livré à un « interrogatoire » pendant près de trois semaines. J'aimerais lui tirer une balle entre les deux yeux. Et à Coulson aussi, ce bâtard non-mort. »

Bruce cligna des yeux et fronça les sourcils. Ah. Il avait oublié de le mentionner. « Coulson ? Je croyais que vous l'aviez tué ? », dit-il à Loki.

« Je l'avais poignardé, oui, mais l'entaille était propre. Ce fut facile pour vos soigneurs de le guérir sauf s'ils l'avaient laissé se vider pendant des heures. » Loki inclina la tête. « L'avez-vous cru mort tout ce temps ? »

« Oui », s'exclama Bruce avec colère. Pourquoi ne l'aurait-il pas été ? Coulson avait été l'une des raisons pour lesquelles ils s'étaient réunis. Bien sûr, Bruce ne l'avait découvert que bien après Steve et Tony, mais c'était un autre point contre Loki et un bon motif pour vouloir lui faire foutre le camp de la Terre.

« Depuis combien de temps le sais-tu ? », s'en prit-il à Tony.

« Je l'ai lu dans les dossiers du SHIELD quelques jours avant qu'ils ne m'arrêtent. Enterré assez profondément. » Naturellement, il avait été un peu trop préoccupé ensuite pour le dire à Bruce, même s'il en avait bien eu l'intention. En outre, il ne pensait pas non plus que Bruce prendrait son parti. Les choses se mettaient en place pour son grand projet. Deux grandes puissances de son côté, davantage d'armures attendant d'être construites dans son atelier, ses chances de réussite augmentaient progressivement jusqu'à atteindre des taux plus acceptables.

« La prochaine fois qu'il se passe quelque chose, par exemple des gens censés être morts qui ne le sont pas, pourrais-tu me le faire savoir un peu plus tôt ? » Il avait l'air irrité, mais pas en colère, au moins. Un point positif.

« Je te promets que tu seras le premier à savoir. »

Soupirant un peu, Bruce dévisagea Loki une fois de plus, son regard semblant dire « Je vous ai à l'œil », avant de retourner dans l'ascenseur.

Une fois les portes refermées, Loki revint dans le champ de vision de Tony, et entoura les hanches de Tony de ses longs doigts. « Avez-vous des projets immédiats maintenant, Anthony ? » Il resta soigneusement impassible, un soupçon de curiosité dans la voix alors que son visage était vide d'expression.

« Finir ma pomme d'abord, manger un peu de pain ensuite. Peut-être mettre un peu de gelée sur mon toast si je me sens d'humeur aventureuse. »

Loki fredonna d'un ton nettement désintéressé, regardant vers la poitrine toujours nue de Tony.

« Ensuite, je pensais vous traîner dans ma chambre par la main, avec le pot de miel dans l'autre. »

Leurs regards se croisèrent, et les lèvres de Loki s'incurvèrent. « Prometteur ».

Il tendit les bras autour du cou de Loki, le tirant vers lui presqu'à lui toucher les lèvres. « Je le pensais quand j'ai dit que j'avais une théorie à tester. Vous savez, pour la science et tout ça. »

« Si c'est ainsi que vous voulez l'appeler. »

« C'est ce qu'il y a de mieux dans la science, Loks. Tant que vous consignez les résultats, tout peut être « pour la science ». » Tony avait déjà tellement utilisé cette excuse au fil des ans. « C'est la version terrestre de la magie. Vous avez déjà démontré l'utilité de la magie, alors je dois vous prouver les avantages de la science. »

Souriant plus largement, ils se rapprochèrent jusqu'à ce que leurs nez se touchent. « Je crois que je peux accepter de participer à cette expérience. »


Dernier chapitre ! Un grand merci d'être restés avec moi. Cela ne fait que quatre mois que j'ai commencé cette histoire, mais je suis extrêmement heureuse de voir combien d'entre vous m'ont accueillie dans ce fandom. Je me suis fait des amis et j'ai rencontré beaucoup de gens incroyables qui me font sourire chaque fois que je lis leurs messages. Je suis impatiente de poursuivre. Merci encore d'avoir lu et pour l'ensemble de vos critiques et commentaires ici, sur AO3 et sur Tumblr (même nom d'utilisateur qu'ici) ainsi. Je suis constamment stupéfaite par le nombre de personnes, de vraies personnes, qui ont lu et aimé mon histoire. Cela me fait vraiment chaud au cœur.

TL; DR : Je suis juste une idiote sentimentale et je vous remercie tous pour avoir lu et commenté.

Merci de m'avoir accompagnée. Gardez le contact, je suis impatiente de poursuivre cette histoire.


* sobre, discret peut se dire low-key en anglais, dont la prononciation est très proche de Loki.