Bonsoir !

Et voilà le 1 er OS de la fiction "Quand tu reviendras"

Vous avez été nombreuse à proposé des sujets sur cette fic alors voilà.

Les OS seront dans l'ordre de l'histoire bien entendu.

En revanche, je ne posterais pas aussi régulièrement que pour les fictions en cours.

Comme c'est un OS, on connait déjà l'histoire et il y a un début et une fin donc pas trop de suspense.

Je suis en train d'écrire le 2eme. il est presque fini.

Merci à SoSweetySoCrazy qui accepte de corriger ces courtes histoire.

J'espère que ça vous plaira.

Bonne lecture.


Sujet : Pourquoi Edward était malheureux avant de revoir Bella, ce qui l'a poussé à s'engager dans l'armée.

Pour situer dans l'histoire, c'est avant qu'il ne retrouve Bella au centre de rééducation. C'est avant le Chapitre 1 en gros ^^

PDV Edward

Vous êtes-vous déjà senti de trop ? Rejeté ? Non désiré ? Pas à votre place dans votre famille ? Comme une sorte d'intrus ? Et bien moi oui, tous les jours. Je m'appelle Edward Cullen, j'ai 17 ans et ça fait 17 ans que je cherche ma place au sein de ma famille. Famille qui ne comporte que mes parents. Juste nous trois, pas de frère ou de sœur, pas de grands-parents sympas ou d'oncle super cool. Non, il n'y avait que nous chez les Cullen.

Depuis tout petit j'ai le sentiment que mes parents me détestent, ils ne sont jamais là pour moi, on dirait qu'ils m'évitent le plus possible. Au lieu d'avoir une mère aimante qui chante des berceuses le soir moi j'avais une nounou qui voulait profiter du luxe de la maison et qui me mettait au lit sans histoire ni rien.

En grandissant les choses ne s'étaient pas améliorées, ils m'offraient tout ce que je voulais, j'étais pourri gâté, mais je n'avais jamais fêté d'anniversaire avec mes parents, quelques Noëls mais sans plus. Ils me cédaient tout comme si ça compensait leur absence affective. Entre eux en revanche les démonstrations d'amour ne manquaient pas, moi j'étais juste là. Je me demande pourquoi ils ne m'avaient pas abandonné.

Comme ultime tentative pour me faire remarquer j'avais arrêté de travailler à l'école. Au collège je m'étais dit que mon père, brillant médecin, me remarquerait et serait fier de moi si j'avais d'excellentes notes à l'école. Mais non. Alors au lycée j'avais fait l'inverse, je ne faisais plus rien et enfin mon père avait réagi. Je ne vous explique pas ma déception quand il m'a juste dit qu'il fallait que je me reprenne.

Aujourd'hui c'est la rentrée, dernière année de lycée, année du bac. Ça va être beau les résultats ! Mon emploi du temps n'était pas trop mauvais, j'avais retrouvé mes copains ma copine, une blonde pas très intelligente mais qui était une vraie bombe !

Tanya, ma copine, était très populaire, c'était elle la reine du lycée, c'était elle qui faisait sa loi. J'étais du même genre donc notre couple s'était imposé de lui-même. Même si je ne peux pas remercier mes parents pour ma fabuleuse existence je pouvais au moins les remercier de m'avoir fait beau ! Prétentieux ? Oui extrêmement, je ne le cache pas, mais j'étais beau, pas besoin de faire comme si ce n'étais pas le cas, mentir ne serait pas bien.

En ce moment j'étais à mon premier cours de sport de l'année. On devait faire athlétisme, relais. J'aimais bien. J'aimais courir, être en salle de sport me dépenser. Ça me défoulait, j'évacuais la pression et toute la colère que j'avais en moi. En plus ça m'entretenait physiquement et me rendait encore plus beau et plus apprécié des filles.

- Cullen ?

- Oui monsieur !

- Tu vas faire équipe avec Isabella.

Je rigole maintenant ? Je regardais en direction de Bella, une petite chose toute maigre, qui avait un sérieux problème d'équilibre par moments. Bella était une jolie fille, je devais bien lui reconnaître ça mais c'était l'intello de la classe, toujours dans ses livres, toujours solitaire, elle n'avait qu'une amie à ma connaissance : Charlotte.

Bella me regarda rapidement avant de se mordre la lèvre et de rougir comme jamais je ne l'avais vue rougir. Le prof fit encore les équipes et je continuais d'observer Bella, elle avait un truc cette fille mais je ne pourrais pas dire quoi. Elle m'intriguait, j'avais envie de lui parler, de la toucher même... sa peau avait l'air si douce ! Je secouai la tête, je devenais dingue là. Je connaissais Bella depuis 3 ans et jamais je n'avais eu de pensées comme ça envers elle... ou très brèves. Je m'approchai d'elle, elle évita mon regard.

- On s'échauffe ?

- Je suis désolée Edward.

- Pour ?

- Je suis nulle en sport et toi c'est ton truc... je vais pas t'aider... je... tu vas perdre des points à cause de moi.

- Bah fais en sorte que ça n'arrive pas ! Donne-toi à fond au lieu de commencer à pleurer !

Elle me regarda surprise, j'y avais été un peu fort mais avant que je ne m'excuse, elle partit rejoindre Charlotte et s'échauffa avec elle. Moi je fis la même chose mais dans mon coin tout en l'observant. Après une bonne demi-heure d'entraînement séparé, je retournai vers elle.

- Bella ? On fait un tour pour rien ?

- Euh oui.

- Tu veux commencer et me passer le témoin ou l'inverse ?

- Je te le passe, peut-être que comme ça tu pourras rattraper mon retard.

- Ok, la clef c'est de respirer régulièrement, il faut que tu contrôles ton souffle.

- D'accord, je vais essayer. Euh… merci.

- Je vais me placer, je te fais signe quand tu peux partir.

- Bien.

Je partis en courant pour me mettre en place, lui fis signe et regardai ma montre. Elle se mit donc à courir, elle était incroyablement lente ! Si elle avait pu mettre les mains devant elle pour amortir une éventuelle chute, elle l'aurait fait. Ça allait donner... Elle me passa le relais et je partis. Notre score était lamentable et elle était déjà épuisée.

- C'est mauvais ?

- Plutôt oui. Tu cours comme si tu avais peur.

- Oui j'ai peur de tomber.

- Ce n'est pas compliqué de courir, c'est juste marcher plus vite !

- Je suis maladroite.

- Tu peux pas faire un effort ? Entraîne-toi !

- Tout le monde ne peut pas être bon en sport comme toi !

- C'est juste courir Bella !

- Tu as déjà lu un livre ?

- Qu'est-ce que tu m'emmerdes avec tes livres ?

- Tu es peut-être bon pour courir et nulle à lire un livre bah moi c'est l'inverse ! Je suis nulle en course mais je sais lire !

Elle était rouge, visiblement agacée mais elle était très mignonne. Je souris en coin et le prof nous demanda de nous mettre en place. C'était la première séance, donc pas de note, mais le prof voulait voir notre niveau. Bella et moi passions en troisième. Une fois mis en place, le prof donna le départ.

Bella partit au quart de tour elle était beaucoup plus rapide que tout à l'heure, j'étais fier, elle m'avait écouté ! Sauf qu'à 2 mètres de moi elle trébucha et tomba, elle s'était fait un croque en jambe toute seule, elle est incroyable ! Premier réflexe ? J'ai ri ! C'était toujours drôle de voir quelqu'un tomber. Je n'arrivais plus à m'arrêter de rire. Le prof arriva et se mit près d'elle.

- Isabella, ça va ? Vous pouvez vous lever ?

- Oui. Dites-lui d'arrêter de rire !

Ça me fit l'effet d'une douche froide, j'arrêtai immédiatement de rire. Le prof aida Bella à se relever, ses genoux étaient blessés, elle saignait, ses mains étaient égratignées aussi et elle était à deux doigts de pleurer.

- Bella, je suis désolé.

Elle ne me dit rien, et s'éloigna avec le prof. Je me sentais con. La séance fut écourtée et j'avais donc fini ma journée. Allez, elle allait s'en remettre, c'est qu'un petit bobo, et puis quelle idée de mettre un short ! En arrivant chez moi ma mère était là, au téléphone avec un client pour changer. Ma mère était une célèbre, enfin réputée, décoratrice d'intérieure. Elle me fit signe et raccrocha.

- Comment s'est passée ta journée ?

- Bien.

- Tu as un bon emploi du temps ?

- Oui. Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu t'intéresses à ma journée ?

- Je... ton père et moi partons pour le...

- Ouais comme toujours, pour le reste de la semaine. Allez à plus tard.

- Edward...

- J'en ai rien à faire. Continuez de faire comme si je n'existais pas ! Ça fait 17 ans que ça dure.

- Tu es injuste ! Nous t'aimons, tu ne manques de rien !

- Oui, ma vie est parfaite, merci à vous deux.

- Edward !

- Ton téléphone sonne. Tu devrais répondre.

- Edward, tu es mon fils, mon unique enfant et je t'aime. On se voit au dîner mon chéri.

C'est ça oui. J'avais besoin de me calmer, la seule chose à faire était dans ces cas-là de jouer. J'allai donc m'installer sur le tabouret de mon piano et me laissai porter par la musique. La suite de la soirée se passa comme ça, aucun dialogue entre moi et mes parents. Du dialogue entre eux en revanche, la question était de savoir quelles activités ils allaient bien pouvoir faire une fois hors de la ville.

Les mois étaient passés. Septembre avait été un drôle de mois. La petite Bella Swan m'avait fait un drôle d'effet. Je l'avais vue en boîte un soir, celui de son anniversaire, elle avait une robe qui lui allait à la perfection. J'avais pu voir les courbes parfaites de son corps, ses longues jambes, ses seins, qui m'avaient tout l'air d'être absolument magnifiques, avaient été mis en valeur avec un superbe décolleté.

Toute la première partie de la soirée j'avais essayé de l'ignorer, en plus Tanya avait tout fait pour me chauffer, elle avait réussi d'ailleurs. A un moment j'avais vu Bella partir et je l'avais suivie, prétextant que j'avais besoin d'une cigarette. Grâce au ciel il y avait une chaise de libre face à Bella. Je m'y étais assis et là... incapable de parler, il fallait que je trouve un truc et vite. Je fumais une cigarette sans un mot. Bella ne disait rien non plus. A la deuxième cigarette je me lançai.

- Je croyais que tu étais partie.

- Charlotte m'a amenée, j'attends qu'elle se décide à partir.

- Pourquoi tu es venue alors ?

- Je croyais que je m'amuserais.

- Tu sais faire ça l'intello ?

- Tu devrais arrêter de fumer, ça te rend con !

- La robe que tu portes te va à merveille. Je ne te savais pas aussi bien faite.

- Et la blonde qui te sert de copine te va très bien aussi ! Elle fait très bien le petit chien fidèle aussi.

- Je trouve aussi. En fait tu es cool, tu as du répondant j'aime bien.

- Tu me connais pas alors tu peux pas dire ce genre de chose.

J'avais souri, cette fille m'attirait comme pas possible, elle était jolie, mais elle avait de l'esprit, du répondant et j'adorais ça. Je la fixai plus intensément, je lui tendis ensuite mon paquet de cigarettes, peut-être qu'elle m'épaterait encore plus... Elle refusa et je me mis à rire. Ok, elle a des limites.

- Tu veux jouer la grande en enfilant cette robe mais au final tu restes la petite intello du premier rang. Tu ne changeras pas. Il ne suffit pas de bien t'habiller pour te fondre dans la masse, tu restes une asociale. Chasser le naturel il revient au galop…

- Et toi alors Edward ? Tu te crois cool à fumer cigarette sur cigarette ? Tu crois que ça donne une bonne image de toi quand tu embrasses ta copine en lui léchant les amygdales ? Vous étiez limite en train de baiser sur la banquette tout à l'heure. Très classe oui bravo ! Tu sais quoi, en fait tu es juste beau, c'est le seul mérite que tu peux avoir. Tu n'es qu'un gosse de riches qui pense que le monde est à ses pieds. Tu sais quoi ? Merci !

- Merci ? Pourquoi ? Et tu te prends pour qui d'abord pour me parler comme ça ?

- Je me prends pour la fille qui ose te dire ce que tu es vraiment. Un type terriblement beau mais terriblement con. Tu juges sans connaître les gens, tu n'as aucune autre ambition que d'avoir une autre fille dans ton lit. Et je te remercie parce que ce soir c'est mon anniversaire, tu m'offres le plus beau des cadeaux. J'ai cru être amoureuse de toi, mais là tu m'offres ma liberté, tu viens de me montrer que tu n'avais aucun intérêt.

- Tu as bu Bella ?

- Non. Je vais très bien, je me sens bien et je passe à autre chose.

- Allez, arrête tes conneries. Je vais te montrer que j'ai du mérite. Tu veux danser ?

- Oui, j'en serais ravie…

- Ha tu vois !

- J'en serais ravie oui, mais pas avec toi. Bonne soirée Edward, j'ai un anniversaire à fêter !

Elle s'était levée pour retourner dans la salle. Elle aurait pu me mettre une gifle, l'effet aurait été moins dur pour moi. Je venais de me faire clouer le bec par la petite Swan ! Je n'en revenais pas et au lieu de me dire que je lui ferais payer ça et bien... j'avais envie de la connaître plus, de m'intéresser à elle et de me confronter à son caractère.

En retournant dans la salle je l'avais aperçue, dansant avec un type que je ne connaissais pas, elle non plus je pense ne savait pas qui c'était. Là la jalousie avait pris le dessus, c'est moi qui aurais dû danser avec elle ! Cette superbe brune caractérielle et intelligente aurait dû être à moi ! J'avais été profondément vexé et avais décidé de rentrer chez moi. Mon comportement était inhabituel. A partir de ce soir-là Bella Swan était devenue une obsession.

Durant toute l'année scolaire j'avais essayé de l'approcher par tous les moyens, mais elle avait réussi à m'éviter, le soir de son anniversaire elle m'avait dit avoir été amoureuse de moi, mais visiblement elle avait bien réussi à ne plus l'être, ou c'était une sacrée bonne comédienne. Bella était restée elle-même, intello, nulle en sport, solitaire mais chaque jour de plus en plus belle.

Avec mes parents rien n'avait changé, ils continuaient de faire leur vie ensemble, de leur côté. J'avais passé Noël tout seul, au dernier moment ils avaient décidé d'aller à une réception à laquelle je n'avais pas été convié bien sûr. Comme cadeau d'excuses j'avais eu une voiture, elle était chouette mais ça ne changeait rien à ma colère.

Le bac était arrivé. Bella ne me regardait toujours pas, mes parents ne changeaient pas et j'ignorais si j'allais avoir ce fichu diplôme. De plus j'ignorais complètement où j'irai l'année suivante pour la suite de mes études ou bien de ma vie professionnelle. Je n'avais envie de rien. Je suis sûr que Bella avait déjà son plan d'avenir ! J'étais en train de rêvasser quand mon père arriva de sa journée de travail.

- Edward ? Je dois te parler.

Ça sent pas bon ! Sans un mot je le suivis dans son bureau, ma mère intriguée, nous accompagna et me regarda puis interrogea mon père du regard. Il ne dit rien et nous invita à nous asseoir. J'attendais qu'il commence. Il n'avait pas encore les résultats de mon diplôme, je n'avais passé que la moitié des épreuves.

- Bien, Edward, mon fils, j'ai une excellente nouvelle pour toi.

- Qui est ?

- J'ai fait jouer mes relations et j'ai le plaisir de t'annoncer que tu es accepté à Dartmouth pour l'année prochaine.

- Dartmouth ? Mais pour quoi faire ?

- Et bien médecine Edward. Ça me paraît évident.

- Mais je ne veux pas être médecin ! Et comment tu as réussi à me faire entrer là-bas alors que tous les profs disent que je n'aurais pas mon bac ?

- Et bien...

- Ouais, tu les as grassement payés ! Bah récupère ton fric, j'irai pas là -bas !

- Edward, nous sommes médecins de génération en génération !

- Rien à faire, ce n'est pas ce que je veux !

- Tu iras à Dartmouth Edward ! C'est la meilleure école !

- Faux, pour la médecine c'est Cornell mais tu n'as certainement pas mis assez sur la table pour qu'ils m'acceptent ! Maman !

- Carlisle, tu ne m'en as jamais parlé...

- Parce que c'est une évidence ! Mon fils sera médecin !

- Maman je ne veux pas ! Pour une fois dans ta vie défends-moi !

- Carlisle, Edward a peut-être d'autres projets qui le rendraient plus heureux.

- Ah oui ? Quels projets ?

- Edward, mon chéri, qu'envisages-tu pour la suite ?

Merde, merde, merde et re merde ! J'en sais rien ! Je regardais ma mère, elle me souriait et j'avais l'impression d'être compris pour une fois. Quant à mon père il avait le visage sévère. Je réfléchissais à toute vitesse. Il me fallait un plan et vite.

- Bien... vu le silence je suppose que tu n'as aucun projet Edward !

- Si !

- Nous t'écoutons.

- Je... la musique ! J'aime la musique !

- Aimer une chose n'est pas un projet d'études.

- Je pourrais entrer au conservatoire, vivre de la musique, composer et jouer. Je pourrais en faire mon métier.

- La musique est un loisir pas un métier stable Edward !

- Mais c'est ce que j'aime !

- Et comment tu y entreras au conservatoire ?

- Heu... tu as réussi à me faire entrer dans l'Ivy League, le conservatoire c'est faisable !

- Non.

- Non ?

- Je ne t'aiderai pas à entrer au conservatoire pour passer ta vie à appuyer sur des touches !

- Mais ! Maman !

- Edward, Carlisle, calmez-vous. Carlisle, si Edward se sent heureux dans la musique pourquoi l'en empêcher ? Après tout nous voulons son bonheur.

- C'est un Cullen ! Il se doit d'avoir une situation stable et honorable ! Nous sommes tous médecins dans la famille et Edward ne dérogera pas à la règle ! Hors de question qu'il devienne musicien ! Le piano reste un loisir et ça ne le fera jamais vivre !

- Mais enfin Car...

- Je suis un Cullen ? C'est nouveau ça vient de sortir ! Vous n'avez jamais fait attention à moi ! Vous m'avez laissé seul avec des nounous toute mon enfance ! Je n'ai pas le souvenir d'avoir partagé un moment heureux avec vous ! Et je suis un Cullen ? C'est ça la famille à tes yeux papa ?

- Nous parlons de tes études là !

- Vous ne m'aimez pas ! Vous ne vous souciez jamais de moi ! Tout ce que tu veux là avec cette stupide question de mon avenir c'est assurer ta réputation papa ! C'est de montrer aux autres que ta vie semble parfaite !

- Ne mélange pas tout Edward !

- J'ai grandi tout seul ! J'ai commencé ma vie tout seul, sans votre aide, sans votre soutien ! Tiens, saviez-vous que j'étais amoureux ? Saviez-vous aussi que pour elle j'avais arrêté de fumer et que je m'étais sérieusement remis à travailler pour la rendre fière en obtenant mon bac ? Non vous ne savez rien ! Ça ne vous intéresse pas !

- Tu es loin d'être malheureux Edward !

- J'ai tout ce dont j'ai besoin matériellement c'est vrai, je ne manque de rien de ce côté-là ! Mais il me manque mes parents, des gens qui m'aiment, qui m'écoutent, me réconfortent et m'aident à avancer dans la vie ! Tu veux que je sois digne d'un Cullen en faisant médecine ? Sois digne d'être un père avant et on en reparlera !

Je sortis du bureau et montai dans ma chambre. J'avais dit tout ce que j'avais sur le cœur, c'était enfin sorti. J'étais encore énervé, je tournais en rond dans ma chambre pour essayer de me calmer. On frappa à la porte et ma mère entra, je lui jetais un regard noir mais elle ne se défila pas et s'approcha de moi jusqu'à me prendre dans ses bras.

Comme un petit garçon je craquais face à cette vraie première étreinte maternelle. Elle me força à m'asseoir et je pleurais contre elle, m'accrochant à sa taille, j'étais perdu, j'avais besoin de ma mère. Pendant un temps qui me parut infini je pleurais. Je n'avais pas honte. Ma mère m'embrassa sur la tête, me caressa les cheveux et ne me lâcha pas. Une fois calme je restais contre elle et elle parla.

- Je vais lui parler Edward.

- Merci.

- Je suis désolée mon chéri.

- Je suis habitué à être tout seul.

- Pardonne-moi... je t'aime Edward, tu es mon petit garçon... je t'aime si fort... Je suis pitoyable je sais.

- Je t'aime aussi.

- On va arranger ça. Alors... tu es amoureux ?

- Elle ne veut pas de moi. Mais oui, j'aime cette fille.

- Qui est-ce ?

- Euh... Bella Swan.

- La fille de policier ?

- Oui, elle-même.

- Elle est adorable, toujours souriante, gentille et aimable. Elle est très jolie aussi et très intelligente.

- Je sais. Mais je ne l'intéresse pas. J'essaye pourtant ! Je fais tout pour lui plaire mais rien à faire.

- N'abandonne pas chéri. Pourquoi ne pas lui dire ?

- Je... j'en sais rien. Maman, tu peux rester encore un peu ?

- Bien sûr mon grand, bien sûr.

Toujours comme un gamin je m'endormis pour la première fois contre ma mère. Voici le premier souvenir tendre que j'eus avec elle. Le reste de ma semaine fut le même, c'était la guerre entre mon père et moi, ma mère essayait de calmer le jeu mais je voyais bien qu'elle ne pourrait rien faire.

La remise des diplômes arriva, à mon grand étonnement je reçus de la part du directeur mon bac et j'avais pu voir la fierté de ma mère ce jour-là. Pour la photo officielle de la promo je jouais des coudes pour pouvoir être à côté de Bella, je réussis et lui souris, sourire qu'elle me rendit.

- Bravo Bella. Avec les honneurs !

- Merci. Bravo à toi aussi. Peut-être que Dieu existe finalement.

- Peut-être oui. C'est quoi la suite pour toi ?

- Éviter que mon père m'envoie à l'armée pour m'endurcir !

Je ris avec elle mais... l'armée... Et pourquoi pas ? Plus j'y pensais plus ça me semblait logique. Mes parents seraient libres, je ne serais plus là. Je n'ai personne ici à qui je tiens vraiment, Bella était la seule à me retenir mais elle ne le ferait pas. J'aurais une carrière, je suis sportif et j'aime ça, l'endurance ne serait pas un souci. Je me sentirais utile, j'aiderais et défendrais mon pays...

La photo prise, je jetais un dernier regard à Bella avant de rejoindre ma mère. Je passais une bonne soirée mais sans mon père. Le lendemain je passai ma journée sur le net à me renseigner au sujet de l'armée. Le corps des Marines étaient ce qui me correspondait le plus. Après des jours de réflexion je me rendis au bureau de recrutement. Après une batterie de questions et de tests je signai mon entrée dans l'armée. Je les rejoindrais le mois prochain, en août. Là je m'apprêtai à parler à mes parents.

- Papa ? Maman ? Je peux vous parler ?

- Bien sûr mon chéri.

- Je voudrais vous parler de mon avenir comme tu dis papa.

- A ce propos, ta mère et moi te cherchons un appartement.

- Ce n'est pas la peine. J'ai autre chose.

- Quoi donc ?

- J'ai signé tout à l'heure pour entrer dans les Marines, j'entre à la caserne le mois prochain, pour une durée de 5 ans pour le moment.

- Edward...

- Je suis désolé maman. Mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé. Vous n'aurez plus à vous occuper de moi, vous serez libres. J'aurais une carrière, je serais utile et je défendrais mon pays. Et avec un peu de chance papa, tu pourras dire que ton fils est mort au combat, pour l'Amérique !

- Tu n'iras pas Edward !

- J'ai 18 ans, vous n'avez plus de droits sur moi, je suis libre de mes choix. J'ai signé, je me suis engagé, je ne me défilerais pas. C'est ce que je veux et vous m'y avez poussé. J'ai conscience des risques mais je n'ai rien qui me retient ici !

- Edward... Et nous ?

- C'est trop tard maman. Vous avez eu 18 ans pour me retenir.

- Et Bella ?

- Bella ? Bella va vivre sa vie et je ne lui souhaite que du bonheur, mais ça ne sera jamais avec moi. Je monte dans ma chambre. Je suis désolé, mais c'est mon choix, merci de respecter ça.

Ma mère était à deux doigts de pleurer, mon père semblait être figé, il me fixait comme si j'allais lui dire que je blaguais. Je finis par leur tourner le dos et montai dans ma chambre. Voilà, ma nouvelle vie allait commencer... J'ignorais encore si c'était un bon ou mauvais choix.


Et voilà comment Edward en est arrivé pour entré dans l'armé.

Qu'en pensez-vous ?

A la prochaine pour l'OS numéro 2.

Comme je suis sympa je vous donne le sujet :

PDV Edward : Son changement de comportement à partir du moment ou il retrouve Bella

A très bientôt

Biz

Lexi