Confidante's diary

Saison : AU

Pairing : SQ

Résumé : Dans le Vermont, Emma Swan accepte une offre d'emploi de dame de compagnie pour une mystérieuse femme enfermée dans son manoir. Elle est alors investie d'une mission : sauver sa patronne.

Note : Revisite du conte de "La Belle & la Bête" ... Les italiques sont les écris d'Emma


Alors voilà ! Me revoilou !

Mais avant toute chose : HAPPY NEW YEAR \o/ !

Donc, j'ai bien pris en compte vos votes et les résultats donnent donc "Confidante's diary" gagnante à 18 voix contre 7 pour "Amber". Mais ne vous inquiètez pas, elle sera aussi publiée lorsque celle-ci sera finie.

En attendant, je voulais vous dire encore un IMMENSE "MERCIIIIII" pour votre accueil et vos reviews sur ma dernière fic!

J'espère que celle-ci vous plaira, les reviews sont les bienvenues, positives ou négatives !

ENJOY !


Arrivée

Newport, Vermont

Il pleuvait à torrent en ce samedi soir. Elle rechigna à sortir de son taxi mais pourtant elle ne pouvait plus reculer : aujourd'hui, elle avait trouvé un travail et, en ces temps-ci difficiles, elle ne pouvait se résoudre à ne pas accepter cette offre providentielle.

« Vous descendez ? » argua le chauffeur, tapotant nerveusement sur son volant

Comme si ces quelques minutes supplémentaires sur son compteur allaient le déranger, pensa-t-elle. Elle déglutit alors, espérant une accalmie avant que le chauffeur ne la jette dehors.

« Ca fait 80 $. » conclut-il

Que croyait-il ? Que parce qu'elle était vêtue comme une vagabonde, elle n'avait pas l'argent pour le payer ? Elle haussa un sourcil avant d'ouvrir son sac et d'en sortir ses derniers billets. Malgré le peu d'enthousiasme de l'homme, elle le gratifia de 5$ en pourboire, les derniers. Elle lui tendit les billets qu'il attrapa sans ménagement. Il les recompta avidement avant de s'arrêter sur le pourboire qu'elle venait de lui laisser. Il haussa un sourcil et fit une moue mi-déçue, mi-boudeuse. A présent, il n'attendait qu'une chose : qu'elle sorte de son taxi afin qu'il puisse dépenser cette maigre récompense dans le premier pub venu.

Elle leva les yeux vers le ciel qui semblait s'assombrir de plus en plus, pour son plus grand malheur.

« Bon alors ! » s'impatienta le chauffeur qui, s'il n'avait pas eu aussi peur de se mouiller, serait lui-même sorti pour lui ouvrir la porte et la foutre hors de son taxi.

Elle soupira alors et ouvrit la portière, laissant s'engouffrer une brise fraiche la faisant frissonner. Elle sortit et se hâte de prendre sa valise dans le coffre, de grosses gouttes s'immisçant dans son col de veste, collant ses cheveux sur son visage, réduisant sa vision à un mètre seulement. Avec difficulté, elle extirpa la valise du coffre et, à peine fermé, la voiture démarra en trombe, éclaboussant la jeune femme, mouchetant son jeans de tâches de boue.

« C'est pas vrai ! » maugréa-t-elle essayant d'atténuer les tâches en passant sa main dessus le résultat fut bien moins probant : elle venait d'étaler les éclaboussures « Parfait … » soupira-t-elle sarcastiquement.

Elle se pointa devant les immenses grilles de l'entrée. Jamais elle n'avait vu pareil portail. Elle chercha un interphone mais rien. Elle pria alors pour que les portes soient ouvertes et qu'elle n'ait pas besoin de s'époumoner pour demander si elle pouvait rentrer. Elle tenta alors de pousser les lourdes grilles et, avec soulagement, elle constata que ces dernières n'étaient pas fermées.

Elle ne prit pas le temps de regarder autour d'elle, et vit à peine l'immense allée devant le manoir. Elle courut autant qu'elle pu en trainant sa valise jusqu'au porche d'entrée. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'elle se rendit compte de l'immense demeure devant laquelle elle se trouvait. De larges portes en bois massif, sculptées aux armoiries, semblait-il, de la famille vivant là. Elle n'avait jamais vu de manoir auparavant. Il semblait que le temps n'avait pas eu prise ici : du lierre et des lézardes au mur témoignaient de l'érosion et du temps qui passait.

Là encore pas de sonnette, elle se résigna alors à toquer à la porte. Mais ses faibles poings semblaient ne faire aucun poids face à l'épaisseur de la porte. Elle prit alors l'anneau dont le métal était rouillé depuis un moment et dans un son métallique, elle martela lourdement la porte.

Sanglotant de froid, elle priait pour que quelqu'un se presse un peu pour lui ouvrir, imaginant trouver chaleur et salut dans ce manoir. Et au bout d'une trop longue minute, la porte s'ouvrit dans un grincement lugubre.

Elle pencha sa tête et sursauta lorsque celle d'un homme âgé émergea « Bonjour. »

« Wow ! Euh, bonjour … Je … Je suis Emma … Emma Swan, je suis att… »

« Entrez. » dit-il en se poussant

Elle hésita quelques secondes avant qu'un éclair et un coup de tonnerre ne la fasse entrer en un bond dans le manoir. Quand la porte claqua derrière elle, elle se sentit immédiatement étouffée : à l'intérieur, le hall de l'entrée était gigantesque : d'immenses tentures accrochées aux murs représentant tantôt des scènes de chasses, tantôt des batailles meurtrières. Des boiseries sculptées partout, donnant à l'intérieur un état plus ancien. Au sol le parquet usé craquait sous ses pas. Visiblement, la personne qui vivait là était assez fortunée mais totalement désintéressée de la tenue de la maison : la poussière s'accumulait sur les meubles, le bois n'avait pas été ciré et lustré depuis des années, donnant une couleur terne aux marbrures. Quant aux immenses fenêtres et leurs rideaux : aucun n'avait semblé être lavés depuis longtemps.

Quand elle leva les yeux, les lustres, en cristal surement, semblaient figés dans le temps. Puis elle baissa les yeux et fut bientôt honteuse de voir les traces d'eau et de boue s'agglutinant autour d'elle, salissant le parquet.

Elle esquissa une moue gênée, encore plus quand l'homme devant elle la toisa de haut en bas et frotta machinalement ses paumes mouillées sur sa veste qui l'était tout autant.

« Je vais prévenir Madame. » dit-il sur un ton monocorde et lugubre allant parfaitement avec le décor, pensa Emma.

Elle ne prononça aucun mot, faisant seulement un petit geste de la tête. Elle n'osait bouger par peur d'étaler la boue sur ses bottes mais piquée par la curiosité elle s'avança tout de même : devant elle, un immense escalier d'une trentaine de larges marches se scindant en 2 en haut pour partir un à gauche, l'autre à droite. En haut des marches, un mur qui avait semblé accueillir un tableau en son temps, mais qui fut enlevé par je-ne-sais-quelle raison. De chaque coté de l'escalier s'enfonçait un corridor et une porte au bout Emma pensa que ce devait être les cuisines et les chambres des domestiques … Parce qu'il devait y avoir des domestiques dans une telle maison !

Elle s'avança et découvrit une pièce de chaque coté : à gauche semblait être une immense salle à manger avec une table en bois massif et 8 chaises autour. A droite, une salle qui ressemblait à un salon avec un piano qui n'avait plus d'âge, une harpe qui ne semblait faire que figuration, et de larges fauteuils qui, s'ils n'avaient pas été si poussiéreux, semblaient moelleux et confortables. Bien sur, il devait y avoir d'autres pièces en bas, mais elle s'imaginait qu'en haut résidaient les chambres et les salles de bain. Y avait-il un sous-sol ? Ca chambre de bonne y serait-elle ?

Une bonne … Jamais elle n'aurait cru être ça un jour. Oh bien sur, il n'y avait pas de sot métier mais ses études l'avaient plus promise à un brillant avenir dans le droit. Mais les temps durs et le marché du travail rude avait eu raison de ses envies. Boston regorgeait de travail certes, mais rien qui ne puisse faire d'elle quelqu'un de financièrement indépendante.

Elle avait donc pensé à des jobs qu'elle appelé « 2 en 1 » : des jobs qui requéraient qu'elle soit sur place, logée et nourrie et, bien sur, payée. Elle s'était tournée vers le travail de nourrice ou de fille au pair … Mais les familles exigeaient des compétences qu'elle n'avait pas.

Alors, non sans une pointe de regret, elle envisagea celui de femme de ménage. Elle sillonna les lieux où ce genre de demande d'emploi pullulait … Mais rien qui ne réponde à ses attentes : des salaires de misère, et aucune garantie sur le fait d'être logée …

Puis, vint cette offre d'emploi, semblant venir de nulle part : alors qu'elle faisait les courses, le panneau qui invitait les gens à y mettre leurs annonces de vente d'objets ou véhicules, de demandes d'emploi en tout genre, son regard fut attiré par un offre atypique : postée sur un papier ressemblant à un parchemin, l'écriture semblait calligraphiée à la main et disait ceci « Cherche jeune femme pour tenir une maison dans le nord du Vermont. Nourrie, logée. 2 jours de congés par semaine. Discrétion et silence recommandés. Salaire : 2000$/mois. »

Le Vermont n'était pas sa destination privilégiée mais soit ! Payée aussi bien tout en étant logée et nourrie … Emma ne demandait pas mieux. Quant à la discrétion et le silence exigés … Elle devrait faire avec. Elle avait donc arraché le bout de papier et avait téléphoné au numéro donné au bas de l'annonce. Une voix taciturne et lasse lui avait répondu, il s'agissait certainement de l'homme qui lui avait ouvert. Pas de référence demandée, il la recontacterait dans les jours à venir. Finalement, c'est le lendemain que l'homme l'a rappela en lui donnant l'adresse ainsi que l'heure du rendez-vous.

Elle avait tout misé sur ce job : peu importe sa nature, il payait bien, il la faisait partir loin … C'était tout ce qui importait. Elle rendit sa cage à lapins, fit ses bagages et partit à bord de sa coccinelle jaune, celle qui l'avait suivit depuis l'obtention de son permis à l'âge de 16 ans. Mais la vieille voiture avait déjà fais son temps depuis longtemps et en entrant dans le Vermont, elle donna ses derniers signes de vie en crapotant une fumée blanche qui était, selon les dires de beaucoup, plus mauvaise signe que de la fumée noire.

N'ayant pas les fonds pour la faire décemment réparer, elle du lui dire adieu dans un garage aux abords de Newport. De là, elle prit un taxi et se rendit au manoir sous une trombe d'eau.

Et la voilà aujourd'hui, tremblotante dans un hall de cette immense maison. Elle comprenait aujourd'hui pourquoi le salaire était si élevé : une telle surface requérait une patience et un savoir faire qu'elle n'avait probablement pas. En quelques jours, le propriétaire s'en rendrait compte et la foutrait dehors sans ménagement. Elle n'aurait alors profité que de quelques jours de chauffage, d'un lit et d'un toit sur sa tête.

Mais elle devait s'accrocher : elle n'avait tout rendu pour ce job et il était hors de question qu'elle soit à la rue, l'hiver approchant à grand pas.

« Miss ? »

Elle sortit de ses pensées et vit l'homme en haut des marches

« Oui ? »

« Suivez-moi. »

Elle hésita un court instant et se déchaussa avant d'enlever sa veste et de la suspendre à ce qui ressemblait à un portemanteau. L'homme haussa un sourcil, perplexe, avant de la conduire à l'étage. Il ne lui proposa même pas de porter ses valises … D'ailleurs, qui l'aurait voulu ? Un sac à dos et 2 grosses valises mouillées et, certainement, tout son contenu.

Ils prirent l'escalier de gauche et montèrent au premier étage affichant un large couloir : d'un coté les balustrades donnant sur le hall d'entrée, et de l'autre un mur avec 4 portes.

« Euh vous me conduisez où ? » lui demanda fébrilement Emma qui s'attendait à dormir au sous-sol

« A votre chambre voyons. »

Il la conduisit alors à la porte la plus éloignée, au fond du couloir. Il ouvrit la porte et lui laissa le passage. Elle qui s'attendait à une cage à poule ou, au mieux, une chambre de bonne, comme logis, elle en fit tomber ses valises « Wow … »

« Plait-il ? »

« Nan rien c'est juste que … Cette chambre est 2 fois plus grande que mon ancien appart' … Enfin si on peut appeler ça un appart'. »

« Certes. » dit-il avant d'entrer « Voici votre salle de bain, indépendante bien sur. »

« Sérieux ?! »

Elle s'avança et découvrit une salle de bain en marbre blanc et dorures une baignoire … Elle n'avait jamais eu de baignoire ! De larges miroirs au mur et un ensemble de serviettes, gants et peignoir allant parfaitement avec la déco intérieure.

« Cela vous convient-il ? »

« Mais … Je … Pourquoi cette chambre ? »

« Que voulez-vous dire ? »

« Je suis pas sensée être une bonne et dormir dans un clapier au fin fond des entrailles de cette maison ? »

« Je ne comprends pas. » dit-il en haussant un sourcil interrogateur « Vous n'êtes pas la bonne ici. »

« Ah oui ? Je suis quoi alors ? »

« Vous êtes la dame de compagnie de Madame. »

« La dame de … Attendez … C'est pas un terme politiquement correct pour dire prostituée hein ? Parce que je fais pas ce genre de choses … »

« Il ne s'agit en rien de cela. Votre tâche sera essentiellement de divertir Madame par votre présence ou simplement d'être là pour elle, de répondre à ses envies, besoins et demandes. »

« Ouais … En somme, je suis la bonne perso de Madame … Avec bénéfices ? »

L'homme fronça plus franchement des sourcils et tourna les talons, avant de quitter la chambre, il s'arrêta « Si vous ne souhaitez pas le poste, nous pourvoirons à votre retour en ville. »

« Quoi ? non, non. C'est ok, vraiment. »

« Bien. Je vous laisse donc vous installer. Le souper est servi à 19h précise. »

« Attendez ! »

« Oui ? »

« Comment je dois vous appeler, votre prénom ? »

« Marco, je m'appelle Marco. » dit-il avant de refermer la porte.

Emma se retrouva seule dans cette immense pièce aux couleurs bois et bordeaux. D'un coté un lit à baldaquin surmontés de grandes tentures de velours bordeaux, comme on ne peut en voir que dans les films d'époque.

De grands tapis au sol, des rideaux aux lourdes tringles. D'immenses vitres, et même, venait-elle de le constater, un grand balcon rien que pour elle donnant sur un jardin défraichit, à l'image de la maison : non entretenu, laissé presque à l'abandon. Elle pouvait y voir les vestiges de quelques pommiers, ou encore d'une fontaine en pierre, asséchée depuis.

Elle vagabonda son regard une nouvelle fois dans la pièce : elle y trouva aussi un bureau, des armoires, des commodes mais aussi des tableaux et autres objets de décoration venus d'un autre temps. Elle déballa ses affaires qu'elle rangea précautionneusement dans les armoires.

Elle sortit son ordinateur portable, seul vestige d'une vie plus aisée par le passé, et le posa sur le bureau. Elle l'ouvrit et, sans attendre, ouvrit un dossier dans lequel était un document.

« Bien arrivée à Newport, Vermont. C'est la première fois que j'y mets les pieds et je sens déjà, en ce mois de Septembre, que l'hiver sera plus que rude dans le coin. La ville est sympa : typiquement une ville portuaire avec ses grandes rues commerçantes aux devantures colorées et aux vitrines décorées selon les saisons. Bientôt les couleurs automnales devraient revêtir les rues, lampadaires et autres … Ca risque d'être chouette ! J'ai hâte de voir la période de Noel … Enfin si je suis encore là …

Je viens d'arriver dans une demeure que je qualifierais de … Manoir. Sérieusement, j'avais déjà vu ça dans les films, généralement, des films d'angoisse ou d'horreur ou la jolie fille mourait bêtement en premier … Peut-être ne passerais-je pas la nuit ?

Enfin bref, je ne suis là que depuis 20 minutes à peine et si l'on ne me l'avait pas dis, je pense que j'aurais cru avoir fais un bond dans le temps. Oui, c'est ça : le temps semble s'être arrêté ici au début du 20ième siècle et son Angleterre victorienne.

J'ai pas encore vu la propriétaire des lieux. Le majordome, enfin je crois que c'est ce qu'il est, ne l'appelle que par Madame … Je ne connais même pas le nom de mon employeur, ça craint quand même. De plus, j'ai appris que j'étais, ici, dame de compagnie … Ca se trouve, je viens de débarquer dans une maison de passe avec une maquerelle mystérieuse qui embauche des filles paumées comme moi et qui s'en sert comme viande fraiche pour les touristes de passages dans le coin … Non, restons positive : y'a pas de touristes ici !

J'ai quand même hâte de visiter les lieux, il semblerait qu'il y est une multitude de pièces à découvrir, et j'espère découvrir les autres habitants de cette demeure … En espérant que je ne sois pas seule avec Marco, le majordome, qui à l'air aussi enjoué qu'une pierre tombale. »

Elle ferma son ordinateur et soupira : tant de choses s'offraient à elle à présent et elle avait hâte de découvrir ce que pouvait lui offrir ce nouvel environnement. Elle jeta un œil à sa montre : elle avait devant elle encore 2 bonnes heures avant de rejoindre le diner. Elle s'empressa de se déshabiller et de s'engouffrer dans un bain chaud et relaxant … Oui, elle semblait être tombée sur le job du siècle.

OoOoOoOoOoOo

Après avoir laissé la jeune femme dans sa chambre, Marco se rendit d'un pas pressé vers l'autre aile de la maison, descendant l'escalier pour prendre celui d'en face. Il traina les pieds comme pour éviter de faire du bruit et se posta devant une porte sur laquelle était gravé un cœur couronné. Il toqua doucement une fois, puis deux avant qu'une faible voix ne l'invite à entrer. Il poussa la lourde porte dans un grincement lugubre et entra de quelques pas dans une pièce plongée dans l'obscurité, simplement éclairée par quelques chandelles ça et là et le feu crépitant dans une large cheminée sculptée dans la pierre. Devant, un fauteuil imposant tournant le dos au majordome mais ce dernier n'avait pas besoin de savoir où parler, elle était toujours dans ce fauteuil.

« Madame … Elle est dans sa chambre. »

Une voix rauque s'éleva alors de derrière le fauteuil « Comment est-elle ? »

« Assez jeune, de taille moyenne, blonde. Ses manières ne sont pas des plus nobles mais … Je pense qu'elle fera l'affaire. »

« Vous pensez ? » siffla la voix

« Je … Elle n'est pas mauvaise. »

« Son nom ? »

« Emma. Emma Swan. »

« Swan … » murmura la voix, comme une brise fantomatique « Est-elle curieuse ? »

« Elle n'a, pour l'instant, posé aucune question. »

« Bien. Gageons qu'elle reste plus longtemps que la précédente. »

« … » Marco se mordit la lèvre inférieure, se refreinant de ne pas dire le fond de sa pensée « Souhaitez-vous diner ce soir ? »

« Comme d'habitude. »

Il savait que la conversation était finie pour l'instant. Il salua, même si elle ne pouvait le voir et fit le chemin inverse, discrètement, sans un bruit. Il referma la porte et se rendit en cuisine.

Dans la chambre, le feu commençait à doucement mourir. Une longue main s'empara d'un tisonnier et taquina les bûches faisant crépiter de plus belle le feu, faisant éclater quelques étincelles rougeoyantes.

« Bien … Il semblerait que nous ayons une nouvelle venue alors … » murmura-t-elle alors qu'une des bûches se fendit en 2 dans un craquement sec qui fit jaillir quelques étincelles hors de l'âtre. Alors, se dessina au coin de sa bouche un léger et discret sourire « Intéressant … »

TBC


Bon, ce n'est qu'un chapitre d'introduction, il ne se passe pas encore grand chose, mais je vous promets que ça va venir et que les chapitres suivants seront bien plus longs.

Alors, qu'en avez-vous pensé ? Je continus ou pas ?! ^^