Super chapitre ! ça fait plaisir de vous revoir _ (et l'origine du golf est à présent canon pour moi, aucune discussion ne sera admise naméo). Merci pour la suite de l'histoire !

Très belle idée pour le Golf, j'ai bien rit en la lisant !
C'est la première fois que je lis quelques lignes avec Eomer enfant, et je dois avouer que j'aime beaucoup ! :)
Comme d'habitude, tes mots étaient très touchant et les faits racontés drôles, tristes, entrainants... Enfin justes quoi :)
Brefouille, vive la Comté,
A plus,
Tiph

Je t'avoue que je n m'y attenais pas mais j'ai adré ce texte. Le pauvre Féanor qui ne peux plus dormir tranquillement "-"

J'ai beaucoup aimé le texte sur Vairë et sur Elwing. Continue comme ça.
Tu sais que je suis en train de me faire un tas de film pour la boite et tous implique une troisième guerre mondiale entre Thrandy et Elrondy.

Mais non, Gandalf, vous allez y arriver... Vous allez vous paumer et vous tromper plusieurs fois de directions avant d'aller en Moria, mais vous y arriverez !
Cette histoire de lynx est quand ex-cel-len-te. On se croirait dans un dessin animé : personne ne sait où aller, tout le monde court partout (sauf Legolas, mais j'adore son air perplexe), les Hobbits essayent subrepticement de retourner en Comté (j'ai beaucoup aimé ta comparaison, ça me fait penser aux répliques de Radagast dans le film, j'ai bien rigolé), Aragorn et Boromir qui leur courent après (en fait, c'était pour les empêcher de partir) et Gimli de foncer en faisant retentir le cri de guerre de ses ancêtres pour se retrouver devant... un lynx. C'est tellement drôle ! Mais bon, je suppose que pour sauver le monde, la team n'a pas l'air d'être la meilleure. C'est pour ça qu'il se jette du haut du pont de la Moria, finalement ? Je comprends, il devait en avoir assez :p

Même chose pour l'anecdote sur Erestor : à cause de toi, j'aime rigoler à ses dépends, c'est très mauvais :p Mais tu crées un très bon décalage entre sa conviction et son pessimisme et la véritable situation, j'ai beaucoup ri ! Tu maîtrises l'humour potache avec talent, bravo :) (bon, même si je me moquais quand même un peu du monsieur. Mais en même temps, Glorfindel a des arguments très convaincants - je veux parler de son sourire. Un Glorfindel qui sourit, et le ciel s'éclaircit !)
(ou encore "Un sourire de Glorfindel a un petit goût de miel." C'est parti pour les rimes, ouaaais)

J'aime également beaucoup ton vieil armurier du Gondor. Quand bien même ce qu'il dit est amusant et ridiculise un peu tous ces grands chevaliers en armure rutilante, on voit transparaître dans ses mots beaucoup d'amour pour sa patrie. Même s'il ne peut plus monter les interminables escaliers des ex-Dunedain-toujours-super-en-forme tout seul (mais bon, au départ Minas Tirith était une forteresse, pas une ville), même si les chevaliers ont du mal à marcher avec ces armures, ce sont des petits détails qu'il aime et qu'il chérit. C'est très touchant - à titre d'exemple, tu ferais ça, toi, pour ta ville ? Peut-être dans une moindre mesure (je sais par ex que d'Artagnan a vécu dans une rue de Lille, j'y passe tout le temps :p), mais cet attachement des Gondoriens à leur cité est, à mes yeux, admirable. Et tu transcris ça avec douceur, c'est joli :)

Ton anecdote sur Arathorn est bien plus mélancolique. Quand bien même l'épisode avec le petit Aragorn est touchant, on voit peu à peu ses habitudes s'effacer, jusqu'à ce que lui disparaisse parfaitement. Ton fragment laisse une impression, quoique discrète, d'impuissance et de tristesse. J'avais d'ailleurs oublié qu'Aragorn avait perdu son père si tôt... En parlant d'Arathorn, tu as vu le film de fans sur lui et Gilraen, Born of Hope ? J'ai du mal avec le personnage de Gilraen, qui me semble plus enfantine que le véritable personnage, mais le tout est très bien fait, surtout quand tu sais que ce sont des fans qui l'ont fait. Bref, j'ai beaucoup aimé ton fragment - mais je me sens malheureuse, parce que je ne pense pas qu'on puisse en dire plus sur Arathorn, tant il a vécu vite.

Et puis... Allez, je finirai sur les semi-elfes. Juste une remarque sur Caranthir : maintenant, je veux savoir pour Galadriel l'aurait giflé. Sa description de Finrod est à mourir de rire, mais c'est Galadriel qui m'intéresse le plus. A ton avis, quel aurait été le sujet de la conversation ?
Quant aux jumeaux... Je sens que tu vas te faire plaisir en écrivant L'Enfant en colère, quand bien même c'est triste. On imagine à peine la douleur qu'ils ont pu ressentir, à finir séparés l'un de l'autre. Ce qui est intriguant dans ce que tu décris, c'est que le choix qui leur est plus tard laissé de choisir leur race semble déjà contenu dans leurs caractères, puisqu'ils sont aussi ressemblants qu'ils sont diamétralement opposés (ça se voit même dans la construction de tes phrases -la forme sert le fond, c'est bien trouvé). Tu as une idée de la façon dont ils ont pu se l'annoncer ? Tu insinues le fait qu'ils savaient depuis le début comment ça allait finir (ce qui rend la situation plus déchirante encore), mais ils ont bien dû en parler à un moment, non ?

J'aurais voulu parler de tes fragments sur les hobbits, tout mignons, mais je crois que je vais dépasser la limite du site. Donc voilà, merci pour ce chapitre, bisous ! :)

Tes durable sont toujours aussi bien :)

j'adore le dernier

J'aime beaucoup ta fic !

Maglor, tu as pris tes cachets ? Maglor, tu es sûr que tu ne veux pas prendre tes cachets ?
Sérieusement, j'adore tous ces petits bouts, mais heureusement qu'il y avait celui avec Celegorm du début, parce que j'aurais pu fondre en larmes sur mon siège. Entre Oropher, Amrod et Amras et Maglor et les jumeaux, voici donc le panel de tragédies que peut vous offrir la Terre du Milieu : faites votre marché !
(au cas où, si mon message est trop long, je te le renverrai en mp. Parce que ça risque d'être long)

Plus sérieusement, comme d'habitude, j'ai beaucoup aimé et ça a doucement remué mon petit coeur. Voir Thranduil penser à son père, c'est quelque chose de très curieux, sachant l'aura qu'a le personnage et l'image qu'on s'en fait en tant que souverain et père. J'imagine toujours Oropher être quelqu'un de gigantesque et de terrible. On voit bien ici l'impression que ça a pu laisser sur son fils... Normal qu'il ait toujours l'air d'un gamin capricieux dans Pendant ce temps en Mordor : il faut bien qu'il trouve un moyen pour que son père le voie, et son père prend tellement de place qu'il n'a jamais su être un adulte !
Quant à tes Hobbites... J'aime bien les personnages que tu en fais. Elles sont très matures et très sages, tout en conservant un brin d'espièglerie très agréable. J'aime bien le fait que Rosie ne se met pas à tempêter parce que Sam n'est pas là, non... Mais on ressent bien la pointe de tristesse dans son coeur : elle est seule, voilà, et personne ne peut l'aider à se sentir mieux si ce n'est ce gentil Sam qui est parti. Ton fragment ici m'a donné l'image d'un haussement d'épaules : "tant pis, je resterai seule, mais voilà, je suis quand même triste". Elle est forte, cette Rosie.
Et puis Belladonna (déjà, s'appeler Belladonna, c'est comme s'appeler Glorfindel, tu n'as pas besoin de connaître le personnage pour savoir qu'il va être excellent) me fait rire. J'ai l'impression de voir une mère très digne, qui pourrait conserver un visage impassible quand son mari gronde son fils, avant de décocher un clin d'oeil discret au dit fils pour lui montrer qu'elle est fière de lui. On sent que sous son inquiétude proprement maternelle elle a un caractère affirmé, et je suis certaine que c'est aussi ce qui a charmé son mari, Bungo. Il fallait bien une mère comme elle pour élever Bilbo.

Quant à Boromir... Je n'en dirai rien, si ce n'est que mon petit coeur bat. Oublier tout, jusqu'à son propre père et à la reconnaissance de la Cité Blanche juste pour chercher l'approbation dans les yeux de son frère, c'est une preuve d'amour absolument incroyable, et c'est si touchant ! Je trouve que la plupart du temps, Boromir est très mal vu, soit parce qu'il est présenté très vite dans le film, soit parce qu'il a cherché à prendre l'Anneau. Mais il reste un homme profondément honorable et respectable, et tout l'orgueil qu'il aurait pu avoir ne peut noircir complètement le tableau (en même temps, quand on affectionne les fils de Fëanor, je suppose qu'on ne peut pas spécialement dire du mal de Boromir.) Et quand bien même il tente de prendre l'Anneau, il se repent et cherche à s'amender et à corriger ses erreurs. Cela le rend profondément humain, et rien que cette façon de se relever après être tombé témoigne à elle seule plus de courage qu'on en voit auparavant dans tout son personnage. A ce moment-là, j'ai aimé Boromir mille fois plus qu'Aragorn, parce qu'on sait tous combien c'est dur de reconnaître ses erreurs, de se pardonner et d'aller de l'avant. Bref, je me suis éloignée de ton fragment, mais voilà, il fallait que j'étale aussi mon amour pour Boromir :D

Allez, maintenant, les fragments tristes (noooon). Je garde Hurin pour la fin parce que Hurin est définitivement cool (et non, je ne garde pas Maedhros pour la fin, je change, surprenant, je sais.)
Cette histoire de jumeaux me fait mal chaque fois qu'on la cite. J'ai vraiment énormément de mal à ne pas les voir ensemble. Rien que figurer l'un sans l'autre me semble presque insoutenable (et pourtant, on ne connait presque rien d'eux, mais c'est peut-être pour ça : ils restent inséparables dans mon esprit.) Tu as une façon de décrire les sentiments du survivant très simple, mais très directe. Cela se sent, que tu es triste en écrivant. Et puis, ta description rend presque la chose plausible : Amrod est mort, mais son esprit aurait refusé de quitter son frère (il serait donc doublement maudit, à refuser l'appel de Mandos, je suppose). Ce pourrait être tout à fait possible, mais ce serait encore plus horrible ! Mais quelle que soit la vérité, c'est à en devenir fou de douleur.
Les réactions des autres esquissent bien leurs caractères. J'aime beaucoup le fait que tu fasses apparaître Fëanor, même si ce n'est que pour un instant. Il me semble si détaché d'une potentielle figure de père depuis le début de l'histoire des Silmarils, et cela se voit ici avec une amertume assez poignante : il ne pleure pas son fils mort, il ne s'occupe pas de ses fils encore vivants, il ne sait pas comment réagir, il me semble. Approcher son fils avec compassion et indulgence reviendrait à accepter sa propre douleur, et je pense que dans la situation en question, c'était impossible. Il aurait pu tout aussi bien se creuser un trou et ne plus en bouger, et ça, ça n'est pas Fëanor. Donc il ignore la tristesse, il tue la douleur dans le coeur de son fils et il va de l'avant. C'est son côté rouleau compresseur.
De toute façon, Fëanor m'a toujours semblé un peu amputé de la syntaxe (ahah, pour un linguiste, c'est drôle) au niveau de ses propres sentiments. Savoir percer les autres à jour, les persuader, les inspirer, oui, ça, c'est facile, mais chercher à comprendre, à entrer en empathie avec les autres, ça, il me semble incapable de le faire. Mais en même temps, pour y réussir, il faut être prêt à gérer ses propres sentiments, accepter sa propre douleur et se pardonner (ce que Boromir arrive à faire, hein, mais pas Fëanor). Fëanor a régulièrement été incapable de gérer ses propres sentiments : je suppose que la perte de sa mère n'a pas dû être facile, puis l'histoire des Silmarils où il bondit l'épée à la main, et le meurtre de son père où là encore il fuse à travers tout Arda en brûlant tout sur son passage. Il est juste incapable de prendre du recul sur ses propres émotions, mieux, il vit et est complètement consumé par ses émotions. Et plus il avance, plus il lui est difficile de s'ouvrir à lui-même et regarder ce qu'il ressent, parce qu'au fond il sait aussi qu'il agit de façon irrespectueuse - donc il se ferme encore plus, comme le prouve ton fragment. Pour l'aider à se regarder lui-même, pour l'aider à se pardonner et à s'aimer de façon plus équilibrée, il faudrait beaucoup d'amour, et beaucoup de fermeté, je pense. Il faudrait être plus buté que lui, tout en lui apportant toute l'affection dont il a besoin. Ça demande des trésors de patience maternelle, ça.
Maglor, ça va, il gère un peu mieux son histoire avec les jumeaux. Mais c'est seulement parce que Maedhros a réussi à lui trouver des anti-dépresseurs. Il ferait un père très aimant, je suppose. La grande différence que je vois avec son père est que justement, lui ne peut pas se cacher à lui-même tout ce qui s'est passé, ce qu'il fait qu'il devient très tendre, mais qu'il reste extrêmement fragilisé. Un seul mot au-dessus de l'autre pourrait le faire sortir de ses gonds, je suppose. Il a cette douceur et cette tendresse qu'on demande à un père, mais lui non plus n'arrive pas à gérer parfaitement ses sentiments. Alors, il fait déjà mieux que son père (ignorer est la pire des solutions), mais la situation doit le rendre aussi complètement fou, et il ne faut pas espérer que les enfants n'aient pas vu ça. D'ailleurs, à ce propos, Phobs a fait un croquis marrant sur le sujet, je te le retranscris :
Maglor : On doit les adopter. Après tout, nous sommes la seule famille qui leur reste.
Maedhros : C'est parce qu'on vient de tuer leur famille...
Maglor : Ce n'est qu'une supposition.
Maedhros : Non non, on l'a bien fait.
Maglor : Sémantique.
Maedhros : Maglor, tu es encore couvert de leur sang.
Maglor : Ça pourrait être le sang de n'importe qui. :D.
(Maglor ou j'essaye de me persuader que tout va bien et que je fais des choses bien.)
(et puis, Maedhros, lui, ne se voile pas la face et ne se cache rien du tout, hein. Il a un côté très hardcore.)
Je me demande à quoi aurait ressemblé un Maedhros vraiment père, hein. Je me demande d'ailleurs à quoi a ressemblé son enfance. J'ai toujours un peu de mal à cerner son caractère, ce qui relève de lui et ce qui relève du serment. Mais bon, je ne saurai jamais :/

Et avant de finir avec Hurin : Celegorm. HAHA. Il me fait tellement, mais tellement rire ! J'avais complètement oublié cette histoire avec Huan, mais c'est gentil de le rappeler. Il a un côté très fier de lui que j'apprécie beaucoup : en même temps, il faut être culotté pour donner à son chien un nom si... original. J'aimerais bien connaître la réaction de ses parents. En tout cas, un Maedhros un peu perplexe rend la chose très marrante (et puis, petit Fingon, quoi. Rien que l'idée qu'il rigole tout le temps et grimpe partout me rend joyeuse.) Franchement, Celegorm, pourquoi as-tu essayé de taper sur Beren et de kidnapper Luthien ? Ton personnage a un potentiel si ex-ce-llent ! Ça me fait mal de voir combien les gens peuvent mal l'aimer quand je l'aime autant.
Bon bon bon, je finis. J'espère que mon message passera, d'ailleurs. Il fallait bien garder Hurin pour la fin. C'est quand même un personnage absolument incroyable. Au-delà de ses compétences de guerrier, de chef de guerre, d'ami de Turgon (oui, c'est une compétence très prisée en Beleriand), il a une façon si furieuse et si géniale d'être père que moi j'en ai des frissons. Tu l'as bien décrit, ça se sent : si quelqu'un touche à son fils, Hurin déchaînera les enfers, soulèvera les mers, et pas même Morgoth ne pourra empêcher sa vengeance. En même temps, lui, il se repaît dans toutes les pulsions de

Merci pour ce petit receuil.
Mes drabbles préférés sont ceux des disputes Sauron/Gandalf ,ceux sur Boromir et les femmes en deuil et celui ou Aragorn songe à prendre Gollum en témoin :)

Bravo ! Je trouve que cette fic est certainement l'une des meilleurs que j'ai jamais lu. Continu comme ça.

Gripoil est un étalon blanc seulement le jour. Dans la Communauté de l'Anneau, Gandalf explique au conseil d'Elrond que (je cite) "Le jour, sa robe luit comme l'argent; et la nuit, elle est comme l'ombre, et il passe inaperçu."

HAHA, c'est vrai, que sont sept cents ans dans la vie d'un elfe ? Une poussière dans l'éternité du monde. Pas de quoi s'inquiéter ! Tu crois que le fait de se lier d'amitié avec un nain faisait partie de la malédiction ? :p
J'aime beaucoup ta façon de donner des petits détails sur le mode de vie des personnages, sinon. C'est comme ce que tu avais fait avec le briquet des nains dans les premiers chapitres : ajouter une touche ici et là aux hobbits rajoute au réalisme des descriptions de Tolkien. C'est joli, j'aime beaucoup :)
Oh mon dieu, par contre j'ai deux choses à te dire sur ton excellent dialogue entre Celeborn et Galadriel. D'abord, a me fait penser à cette excellente bd que j'avais vue sur un blog ridicule, sur Legolas qui, lorsque Celeborn lui parle, ne répond que par « They're taking the hobbits to Isengard ! ». Et Galadriel de le regarder avec ce même superbe haussement de sourcils – ilyauneraisonpourlaquellejesuisuneprincessenoldoetpastoi. Voilà :D
Si le lien passe, le voici :
thranduilings . tumblr post / 46787413964 / diva – legolas – part – 27 – galadriel – is – da – queen – of
J'avais trouvé un autre truc ridicule sur ce blog, avec Théoden qui se réveille, regarde Eowyn, et dit : « Je connais ton visage... Eomer. »
Bon, sinon, mettre en scène Mairon et Olorin, c'est trop mignon. J'aime beaucoup la sagesse toute naïve et toute humble d'Olorin – lui aussi, je le veux dans ma famille. Et l'autre... j'ai le droit de dire que Mairon parle comme un Noldo ? (pastaperpastaper) En plus, il est roux quoi. Phobs power.
Plus sérieusement, c'est tout aussi amusant et poignant de les dépeindre que de dépeindre les fils de Fëanor. On sourit à des souvenirs d'une époque disparue... Et j'aime beaucoup quand tu écris comme ça, mais je redeviens mélancolique... CHANGEONS !
En attendant, je te remercie pour la super dédicace du blond alqualondien. J'étais sûre de tenir un concept, héhé.
Théodred est une vraie petite peste, en fait. Je l'aime beaucoup, lui aussi:D En fait, il est l'un des personnages que j'aurais adoré pouvoir rencontrer plus dans les livres. Bien sûr, la symbolique était très forte, les deux héritiers des deux maisons princières qui restent meurent, et voilà, hop, on fait de la place pour Faramir, Eomer et Aragorn, qui vont créer le Quatrième Âge. Je comprends, mais Théodred devait quand même être un personnage très intéressant. Il défendait le royaume malgré l'état dans lequel se trouvait son père, et il est mort aux marches de son pays, donnant sa vie pour tout ce qu'il avait de cher. Ce devait être un homme d'honneur, et un homme bon, généreux, courageux. Théodred, j'ai décidé, je t'aime plus que Turin. Voilà. (même si Turin a eu le culot de refuser une princesse elfe, ce qui était quand même du jamais vu. Mais bon.)
(mais bon, on peut faire des blagues sur Théodred. Théodred, fils de Tadédred. Je tiens à préciser que cette blague n'est pas de moi.)
C'est très intéressant ce que tu fais des différentes réactions des femmes de différents peuples. (non non, je ne suis pas en train de laisser l'anecdote sur Maedhros pour la fin, c'est faux 0:) ). J'aime beaucoup l'état d'esprit complètement opposé de l'elfe et de l'humaine, d'ailleurs. On n'en parle pas beaucoup dans le légendaire, ce qui semble normal vu la fidélité et le mode de pensée catholique de Tolkien lui-même. Mais il n'empêche, oui, les hommes se remarient. Je dois avouer que je penche plutôt du côté de l'elfe, moi, mais bon, nous sommes humains, je suppose. J'ai eu un petit pincement au cœur, d'ailleurs, avec cette historiette elfique. Surtout sur ta façon de parler de son absence d'enfant, et de son départ, sans qu'aucun regret ne l'étreigne. Sa vie semble si stérile, sans l'homme qu'elle aime. Comment une vie peut-elle être aussi stérile, aussi désertée par la joie ? Je suppose que je ne m'habitue pas toujours au mode de pensée elfique.
C'était aussi très sympa de voir les réactions des autres, leur attachement aux leurs, et la vision qu'elles ont de la vie. Bizarrement, la naine est la plus terre à terre (TASVUJAIFAITUNE BLAGUE). Elle n'a pas l'esprit dans les nuages comme l'humaine, elle n'a pas la tristesse inconsolable de l'elfe, ni sa fatalité, elle n'a pas la violence de l'Orque (qui me fait penser à Médée, tu ne trouves pas?) Au contraire, elle va penser à la vie, avec dureté et fermeté, parce que c'est comme ça qu'est la vie mais qu'il faut quand même continuer à vivre. Et, en un sens, elle est la seule à continuer à vivre. Parce que l'Elfe disparaît (quand même, Valinor, c'est juste le paradis. Donc, tu ne vis plus, en un sens.), parce que l'Humaine a cette extraordinaire capacité de régénération des gens de notre race qui lui permet d'oublier, et parce que l'Orque fait table rase avec violence pour tuer sa douleur. La Naine est la seule qui vit, et pour cela, je lui tire mon chapeau. Il faut peut-être avoir la résistance d'un nain pour ne pas mal réagir dans ce genre de situations.

Et, tadadaaaam... ton anecdote fëanorienne. J'avais presque oublié, en lisant encore et encore des fics sur lui, que Maedhros était un prince, avec tout ce que ça implique. C'est vrai que quand on l'imagine tripoter les cheveux de son cousin, ça n'appelle pas forcément au respect ; mais si, tu m'as remise en place, il faut lui donner le respect qu'il convient de donner à un prince. Et puis son côté borné lui convient très bien : il est attentif, à l'écoute, conciliant, mais, bon, au final, il reste le fils de son père, même s'il a plus de clémence et d'empathie que lui. Ça rend son personnage très vivant, très humain (dans le deuxième sens du terme), et surtout très amusant. Et en même temps... Ou, je l'imagine très bien avec cette tête surprise de recevoir un ordre. Il suffira d'un seul regard pour que la personne comprenne que bon, elle est bien gentille, mais il ne reçoit pas d'ordres. Haha, un fëanorian sans ce caractère-là, ça ne pouvait pas exister:p même Celebrimbor l'avait.
En revanche, je l'imagine bien revenir vers son frère après avoir pris le temps de calmer les deux petits, s'asseoir près de lui, aviser de son regarder amusé, et lui répliquer : « tout ça parce que tu ne sais pas t'occuper d'enfants. » Héhé, Maglor perd quand même, au final.
Bon ! En attendant, moi je me suis bien amusée:) Prends ton temps pour te chapitres au fait, ne les poste que quand tu es satisfaite:) Et merci pour celui-là:)
Bisous !

tu m'as tuée. comme d'habitude.

Ah mais ah mais ah mais ah mais mééééééééé ! Je m'étais dit que j'attendrai d'avoir fini mon travail pour te parler, j'ai résisté à envoyer un message tout de suite pour Genesis, j'ai résisté après la lecture de ton mp, et maintenant tu me sors un medley de Feanorions, mais comment veux-tu que je résiste ? :p
Bon, laissons ma frustration de côté, hein. Merci pour la dédicace en bas, au fait :D pour la peine, je vais me tuer à la tâche ce soir pour mon boulot (si tu reçois en colis recommandé un Silmarillion avec des annotations débiles, c'est que je suis morte et que je te lègue mon bien le plus précieux.)

En attendant, je ne comprends pas comment Maedhros fait pour ne pas rigoler devant la peinture de son frère. Personnellement, j'ai trouvé ça tordant :D et puis ça fait du bien de faire un peu d'humour sur ce genre de situation, pour supporter le poids des souvenirs, et le pauvre Curufin, il doit en avoir de la culpabilité refoulée, alors il faut bien user d'un peu d'humour noir (obscurcissement. noir. tu l'as vue la blague pourrie ?). Donc bon, ça, c'était marrant, et ça justifie même notre art moderne : "bah quoi ? On imite juste Curufin ! :D" Où est-ce que tu as trouvé l'inspiration pour un truc pareil ? Je trouve ça excellent en tout cas, c'est typiquement le genre d'humour qui convient très bien au personnage :)
Ah oui, dans le même genre, on parlait avec une copine du heaume de Dor-lomin que porte Turin, qui lui vient de Hurin, qui, si mes souvenirs sont bons, lui vient de Fingon, qui l'a reçu de Maedhros, qui lui-même l'a reçu en cadeau d'un roi nain qu'il a sauvé sur une route du nord du Beleriand. Bref. Apparemment, ce heaume était extrêmement lourd (merci les nains) et seulement Hurin pouvait le porter pendant une bataille. Donc, avec mon amie, on a imaginé Maedhros organisant une compétition parmi ses frères pour savoir qui saurait le porter, puis, de dépit, ils l'envoyèrent tous à Fingon en ricanant et en lui demandant de bien vouloir essayer de le porter lui-même, héhé. Et puis mon amie a imaginé Hurin en pleine bataille, immobile, avec son casque sur la tête et ses soldats derrière lui disant : "Il est si courageux, notre roi, à ne pas bouger face au flot des ennemis !" Et Hurin de répondre, embarrassé : "Peux. pas. bouger. Trop. Lourd..."
Niéhéhéhé. Bref, passons à la suite, avant de tous ricaner comme des hyènes.

Oh mon dieu mais entre le problème de placard de l'un et la quête de fontaines de l'autre, tu as vraiment décidé que ce soir je ne bosserai pas :p J'ai très, très bien imaginé la tête de Gildor, avec ce fin sourire moqueur et cette lueur dans les yeux qui te dit que tu es condamné et que "si tu penses que je ne vais rien dire à Glorfindel, c'est que tu as encore la tête dans ton placard..." Et Glorfindel de faire en sorte que la moquerie aille jusqu'en Lorien. Pauvre Elrond... Mais tu n'as pas l'air du tout de te sentir coupable de l'embêter, hein :p
Tu sais au fait que j'ai vraiment, mais alors vraiment détesté le passage du Hobbit où ils se baignent dans la fontaine ? Mais quel déshonneur pour les nains d'être ainsi présentés ! Et puis Figwit qui a du mal avec son sindarin, mais bon, ça c'était marrant. Les nains, cependant... Personnellement, à la place d'Elrond (... ou d'Elladan et Elrohir) je les aurais poussés dans la Bruinen et parié sur le premier arrivé à la berge. D'ailleurs, c'aurait été cool de voir Elladan et Elrohir dans le film, tant qu'à faire... Mais bon, je m'égare, hein.

Quant à Gimli, j'ai voulu lui faire un câlin. Tes textes me donnent envie de faire des câlins à des personnages imaginaires. J'espère que tu te rends compte de ce que cela implique, sachant que je vais me tuer à la tâche ce soir et que les policiers viendront certainement chercher des raisons pour laquelle je me serai inopinément consacrée à mon travail jusqu'à pas d'heures. Tu as une très mauvaise influence sur ma santé.
Mais je vais quand même faire des câlins à Gimli. Et à Legolas. Et leur poser des questions sur chez eux. Je veux connaître le plat préféré de Thranduil et les tresses à barbe favorites de Gloïn. 0:-D.

Et gardons le meilleur pour la fin... Encore une fois, je suis une frustrée des câlins, parce que là, si j'avais été là, c'aurait été le déferlement. De toute façon, du haut de ma vingtaine d'années, je suis tout à fait persuadée que la seule chose dont on besoin tous les membres de la famille princière des Noldor sont de grooooooos groooooooos câlins. Fëanor en premier, d'ailleurs, donc attrape ton éprouvette, on va capturer de l'elfe aujourd'hui.
Bref, je me sens éparpillée, avec ce petit Fingon (tropmignon) qui saute sans scrupules sur les épaules de son cousin ("attends cousin, t'as un truc dans les cheveux, je vais te l'enlever ! - ... Toi aussi tu as quelque chose dans les cheveux, Findekano, tu sais. - CE SONT MES RUBANS !" *boude*), ou cette façon si tranquille et si douce que Maitimo a dans ton texte d'être avec tous ceux de sa famille et surtout les enfants (c'est à désespérer qu'il n'ait pas été père. D'ailleurs, je vais me plaindre et aller militer. Autant faire des choses utiles, dans la vie), et puis la façon dont Turgon boude parce qu'il ne peut plus lire en silence, et puis tous ces petits détails que tu donnes, de minuscules anecdotes qui les rendent si vivants, je me sens déborder d'amour, moi ! Et le décalage entre la douce harmonie dans laquelle ils vivaient et cette terrible chute, boum, voilà, c'est fini, la mort arrive, et tout le monde trahit tout le monde, bonjour ! C'est ce terrible sentiment d'énergie et d'impuissance qui te prend chaque fois que tu lis le Silmarillion. Tu as réussi à me rendre aussi mélancolique que chaque épisode avec eux dans le Silmarillion : pour la peine, je te tire mon chapeau :)

Bon, en attendant, je vais tenter de me remettre au boulot et je réponds à ton autre message et je me remets à ton autre chapitre dès que je peuuuuuuuuux :) Bisous !

le coup du panneau...mdr!