Disclaimer : Hetalia n'est pas à moi et appartient à Hidekaz Himaruya.
Rating : K+
Genre: Romance, Hurt/Comfort, Angst
Personnages : England/Arthur Kirkland & France/Francis Bonnefoy (Il n'apparait pas encore dans ce chapitre)
Autres :
UA. J'évoque la France et l'Angleterre mais la période où j'écris n'a jamais existé ou alors si vous voulez vous faire une petite idée de l'époque que ça pourrait être, dites-vous que ça pourrait se passer pendant la guerre de Cent Ans mais je rappelle que ce n'est pas le cas. Francis et Arthur ne sont pas non plus des Nations ici mais des êtres humains comme les autres.

Sur ce, j'espère que ma fic vous plaira, je vous souhaite une bonne lecture et vous remercie de bien vouloir lire ce que j'écris :3.


Arthur Kirkland

Arthur Kirkland.
Pour les anglais, c'était un nom qui était rempli de fierté, d'honneur, de magnificence, de courage, d'impétuosité et qui était à lui seul un rassemblement de toutes les valeurs de ce monde.
Pour les français, c'était un nom qui était rempli d'arrogance, d'horreur, de vice, de fourberie, d'effronterie et qui était à lui seul un rassemblement de tout ce qu'il y avait de plus perfide en ce monde.

Alors on pourrait se demander, qui est vraiment Arthur Kirkland ? Et aussi, pourquoi avait-il un portrait décrit dans son extrême avec un point de vue divergeant selon deux pays où il était autant tiré vers le bien que vers le mal ? Personne n'est parfait bien sûr, mais de là à être un être totalement bon ou mauvais, c'était un peu fort tout de même.
Eh bien la réponse était très simple.
L'Angleterre et la France étaient deux pays ennemis depuis tellement longtemps que chacun d'eux avait oublié la raison même de leur haine l'un envers l'autre, mais une chose était sûr, cette haine ne disparaissait pas. Pourquoi ? Pour quelle raison ? Pourquoi se faire la guerre avec autant d'acharnement ? Personne n'avait la réponse. Personne ne cherchait même vraiment à en avoir une, autant du côté anglais que du côté français, pour eux c'était une chose parfaitement normale que de se haïr mutuellement. C'était tout aussi normal que de respirer ou que la couleur de l'herbe soit verte. C'était normal. Parfaitement normal.
Et c'était aussi pour cela qu'ils n'avaient de cesse de lutter, qu'ils envoyaient leurs sujets au combat sans le moindre répit ou doute. Ils ne pensaient pas forcément à gagner, tout ce qu'ils voulaient c'était voir leurs adversaires tomber sous leurs coups, les voir mourir tout simplement. La guerre durait depuis bien trop longtemps pour qu'un des camps envisage même la victoire. Ils avaient fini par se résigner à cette idée au fil des générations.
Ils étaient faits pour s'entretuer.
Voilà donc la raison pour laquelle Arthur Kirkland avait un portrait aussi différent selon qu'on le regardait du point de vue français ou anglais.

Mais le vrai Arthur Kirkland ne ressemblait en rien à tous les portraits que l'on faisait de lui. Personne ne le connaissait. Personne hormis lui-même.

L'anglais était un jeune adolescent de 16ans, mais dans ce monde où la guerre est perpétuelle, il était déjà considéré comme un adulte d'âge avancé. Eh oui, quelle tristesse, les individus vivaient rarement au-delà de la vingtaine. Il était d'ailleurs même rare le cas où il dépassait le seuil des vingt ans tant la mort était présente même avant que l'on naisse.
Arthur était un très valeureux guerrier, grâce à lui les anglais avaient pu remporter de très nombreuses batailles et il avait très vite gravi les échelons. Les anglais avaient même eu un soupçon d'espoir quant au fait de gagner contre les français, c'est dire à quel point cet homme était exceptionnel.

Notre histoire commence lors de la bataille de Philance, cette bataille fut particulièrement déterminante pour les anglais car elle allait décider de leur victoire, ou de leur perte. Enfin leur perte était peut-être un peu fort comme terme, disons plutôt que soit ils remportaient la guerre, soit ils revenaient au même point qu'avant, c'est-à-dire de nouveau des batailles incessantes sans aucun véritable gagnant dans les deux camps.
La tension était donc à son comble les heures qui précédèrent la bataille et les attentes envers Arthur Kirkland étaient nombreuses, tous sans exception comptaient sur lui pour les mener sur le chemin de la victoire. Le jeune homme, lui, était déterminé. Déterminé à remporter cette guerre et à mettre un terme à toute l'horreur qu'elle apportait. Certes il été habitué à la guerre et à son horreur mais il ne trouvait pas cela normal. Il n'avait jamais été pour, il était contre le fait de se servir d'homme comme de vulgaire outils, de les sacrifier par millions comme s'ils n'étaient rien d'autre que des marionnettes. De taxer les sujets jusqu'à l'indigence qui les empêche de pouvoir se payer à manger et augmenter la délinquance et la criminalité de par ce fait. Il ne savait pas ce qu'était un monde en paix, il n'avait jamais vécu cela, tout ce qu'il pouvait faire c'était l'imaginer. Imaginer un monde sans horreurs, un monde où tout le monde serait heureux, un monde où tout le monde mangerait à sa faim, un monde où personne ne mourrait de la guerre ou ne serait tué par un passant affamé qui voulait juste de quoi se payer un morceau de pain. Il avait l'impression de rêver d'un monde utopique mais… Il voulait en avoir un, il croyait en la possibilité d'un tel monde et se battait de toutes ses forces pour l'obtenir. C'était devenu son but. Sa raison même de vivre. La chose qui le motivait à se battre encore et toujours et à ne jamais renoncer jusqu'à l'atteinte de son objectif.

Aujourd'hui était donc un jour très important pour lui. C'était aujourd'hui que tout allait se jouer, son destin était entre ses mains et c'était à lui de l'écrire de la façon dont il l'entendait.
Il s'avança devant ses hommes, une lueur de détermination et d'espoir brillant dans ses yeux avant d'entamer son discours.

« Messieurs, c'est aujourd'hui même que tout va se jouer. C'est aujourd'hui que nous allons mettre un terme à cette guerre incessante et enfin connaître un monde de paix. Alors battez-vous jusqu'au bout ! Pour cette paix que nous désirons tous du plus profond de notre cœur ! »

Sa déclaration fut accueillie par un ensemble de cris répondant à son appel, Arthur se retourna face au champ de bataille qui se dessinait à l'horizon et eu un petit sourire. L'heure était enfin venue, il allait gagner cette guerre et mettre un terme à toutes les horreurs de ce monde !
Arthur ouvrit la marche et se mit à marcher à la rencontre de ses ennemis, le cœur battant. Il les vit très vite, peut-être même un peu trop à son goût, n'étaient-ils pas censés être beaucoup plus loin que cela ? Leur marche ne devait-elle pas durer quelques heures ? Or pourquoi avait-elle duré à peine une heure ? Ils n'avaient pas encore eu le temps de bien s'éloigner du dernier village où ils avaient été… Enfin bon ce n'était pas très grave n'est-ce pas ? Puisqu'après tout ils allaient gagner, il n'y avait pas de soucis à se faire.
Ou peut-être que si en fait.
Le combat ne se déroula pas exactement comme prévu.
Les soldats furent accueillis par une véritable tempête de flèches, ils n'avaient rien vu venir. Et puis leur ennemi était censé ne plus en avoir, ils y avaient d'ailleurs veillé personnellement. Etait-ce une blague ? Ou alors, avaient-ils eu de l'aide d'un autre peuple ? Arthur ne le sut jamais. Il fut l'un des premiers à être touché par l'avalanche de flèches, blessé à la jambe il tomba au sol à terre et en voulant se relever pour éviter d'autres flèches il ne put que rouler au sol et tomba malencontreusement dans un ravin. Enfin c'était ce qu'il se croyait jusqu'à ce qu'il sente son corps bouger emporté par une tombe d'eau. De l'eau. Il était tombé dans une rivière.

« NON ! »

Il poussa un hurlement de rage et de désespoir, il ne pouvait pas se permettre de partir du champ de bataille, que deviendrait-il sans lui ? Déjà qu'ils étaient mal partis alors si il n'était pas là pour guider ses soldats, qu'allait-il advenir du combat ? Et puis c'était aussi SON combat, il ne pouvait pas se permettre de fuir ainsi ! Criant comme un damné, Arthur luttait contre le courant qui l'emportait. Malheureusement pour lui, il ne savait pas nager et se prit tous les obstacles qui étaient sur sa route, son corps finit par être recouvert de bleus et il s'ouvrit plusieurs fois la peau contre des rochers beaucoup trop pointus à son goût. Avec horreur il voyait le champ de bataille s'éloigner de plus en plus mais il n'abandonna pas et continua de lutter contre la rivière. Son armure n'était pas pour l'aider et l'entraînait vers le fond, il était à moitié en train de se noyer jusqu'à ce qu'un violent coup à la tête lui fasse perdre connaissance et ainsi l'empêcher à tout jamais de délivrer la bataille de sa vie.


Je précise que l'endroit appelé Philance n'existe pas, ou alors si il y a un lieu qui s'appelle vraiment comme ça c'est un pur hasard étant donné que je l'ai inventé xD
Bref, j'espère que ce premier chapitre vous aura plu et donner envie de lire la suite ! Et oui je sais c'est sadique de couper à un endroit pareil mais c'est fait exprès 8D. Non pas que je sois sadique bien sûr mais un chapitre ne doit pas se terminer n'importe comment non plus xD
Enfin bref je divague, n'hésitez pas à donner votre avis si ça vous à plu, et si ce n'est pas le cas eh bien je ne vous force en rien à continuer de me lire :D.