Je sais ! L'opprobre sur moi et tous mes descendants ! Je vous avez promis de ne pas reproduire le shema "correspondance" et voilà que je le fais... Mais pour ma défense, c'est l'année du bac pour moi et je ne PEUX PAS ne pas l'avoir. Mais pour ça, il faut que je rattrape les 17 années de cours durant lesquelles j'ai rien foutu ^^" Du coup, ça me bouffe un peu tout mon temps... Je suis désolée...

Alors voilà ce que je vous propose, cette fiction sera en deux partie, ce chapitre marquant la fin de la première partie. Je ne sais pas quand je posterais la deuxième mais je peux vous assurer qu'il y en aura une ! la moitié en est déjà écrite de toute manière ^^ Alors voilà, dès que j'aurais de nouveau du temps pour moi, je reprendrais la publication. D'ici là, j'espère que vous m'aurez pardonner !

Un grand merci à tous ceux qui m'ont soutenus jusqu'ici, et qui ont lut tous mes petits délires en début de chapitre, c'est pas tous les jours facile ^^ Je rappel aussi que pratiquement rien n'est à moi, les personnages et le monde appartienne à Oda, je ne gagne pas d'argent dessus.

Bonne lecture à tous !

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Chapitre Dix-Neuf

La navigatrice resta d'abord interdite. De quelle photo parlait-on ? Comment elle, Nami, aurait-elle pu posséder quoi que ce soit appartenant à un Marine ? Puis la mémoire lui revint. Ce cliché sur le bâtiment de guerre qu'elle avait emporté sans trop savoir pourquoi ! C'était cette image dont parlait le soldat ? Mais comment pouvait-elle savoir que Nami avait emmené cette photo ?

Soudain, un soupçon terrible vint à l'esprit de la rouquine. Depuis son réveil, pas une seule fois elle n'avait remis en cause la véracité des paroles de cette femme. Mais peut-être l'avait-elle embobinée depuis le début ! Peut-être que cette femme n'était pas du tout un Marine mais un sous-fifre de Kuri. Peut-être essayait-elle de lui soutirer des informations sur les soldats ou sur son équipage. Parce que si elle avait été Marine, comment aurait-elle réussi à se débarrasser toute seule de son sédatif ? Comment aurait-elle pu être au courant pour le mousse sur le bâtiment ? Et surtout, comment pouvait-elle être au courant pour cette photo !

« Qui es-tu ? Gronda Nami d'une voix dangereusement basse.

- Qu'est-ce qu'il te prend ? S'étonna le sois disant soldat. Je te demande juste de me rendre ce qui m'appartient.

- Comment peux-tu savoir si je suis en possession d'une quelconque photo ? »

La brune fixa la navigatrice d'un air surprit puis un éclair de compréhension illumina son regard.

« Je sais que tu possèdes cette photo parce que c'est moi qui t'ai incité à la prendre. » Expliqua-t-elle comme s'il s'agissait d'une évidence.

Pour le coup, la répartie de Nami fut coupée court. Comment ? Ses arguments et inquiétudes s'embrouillaient dans sa tête.

« Quoi ? Demanda-t-elle, incapable de formuler une phrase correcte.

- Pourquoi as-tu pris cette photo d'après toi ?

- Je… Pour la rendre à son propriétaire… Je crois…

- Mais pourquoi ce cliché en particulier ? Insista la jeune femme. Il y en avait bien un autre dans la cabine du Sous Amiral non ? Alors pourquoi celui-ci ?

- Mais, euh… Je n'en sais rien !

- Parce que je t'ai poussé à le faire. »

Enfin Nami retrouva ses esprits et décida de reprendre le contrôle de la conversation. Cette femme racontait n'importe quoi. Ce qu'elle disait n'avait pas de sens. La navigatrice ne devait pas se laisser impressionner.

« Et comment aurais-tu fait un tel miracle ? Demanda-t-elle sur un ton narquois. Alors que vous étiez sur cette île, à des kilomètres de là, sans même savoir que l'on vous suivait ?

- Oh, mais je savais très bien que vous nous suiviez, rétorqua le Marine avec un soupçon d'agacement dans la voix. Telss est un peu lent à la détente mais quand il a vu ton avis de recherche il t'a tout de suite reconnu.

- Mon avis de…

- Quant à la photo, poursuivit-elle, je me suis servie de mon fruit du démon bien sûr. Jusqu'à récemment j'étais capable de repérer et de reconnaître les esprits à plusieurs kilomètres à la ronde ainsi que de les influencer. Je t'ai donc poussé à prendre cette photographie parce que j'y suis très attachée. »

Les engrenages du cerveau de Nami se mirent en route et un léger vertige la prit devant la masse d'informations à avaler. Elle avait besoin d'un bilan. Il lui fallut une minute puis une évidence qu'elle n'avait pas une seule fois envisagée lui sauta au visage.

« Tu es Zaey ? »

La rouquine n'avait pas besoin de confirmation pour savoir que la réponse était positive. Pourquoi au fait, était-elle persuadée que Zaey devait être un homme ? Pas un instant elle n'avait imaginé la possibilité que Zaey soit une femme, pourtant cela aurait expliqué beaucoup de choses, comme par exemple le comportement de Luffy avec les femmes soldats. Il se conduisait d'abord délicatement, presque tendrement, avec elles puis, en voyant qu'il ne s'agissait pas de son amie d'enfance, il redevenait brusque. Cela aurait dû lui mettre la puce à l'oreille !

À présent tout s'emboitait parfaitement. Les vêtements de femme et d'enfant dans la cabine du capitaine, le Contre Amiral Zaey qui pleurait la mort de son mousse puisque la vie de ses hommes était la chose la plus précieuse à ses yeux, le fruit du démon, la photo, tout concordait. Nami ne comprenait pas comment elle avait réussi à passer à côté de tant d'indices si évidents.

Devant son air interloqué, Zaey dodelina de la tête, surprise.

« Je pensais que tu avais compris, marmonna-t-elle.

- Mais je pensais… Je pensais que Zaey était un homme, expliqua la rouquine. Je pensais que tu pouvais être un pirate qui essayait de me tromper.

- Et bien tu pensais mal. »

D'après le ton tranchant qu'avait pris le soldat, Nami sentit qu'elle avait touché une corde sensible. Le visage du soldat était de nouveau crispé. Peut-être était-ce comme cela que se traduisait sa colère, sa tension ou son inquiétude ?

« Je ne suis pas un hors-la-loi, grinça la brune en se détournant. Je suis un Marine. Un représentant de l'ordre.

- Je suis désolée, s'excusa la rouquine, bien qu'au fond d'elle-même elle doutât fortement de l'ordre que représentait sa compagne. Je ne voulais pas te vexer.

- Vas-tu te décider à me rendre cette photo ? »

Devant l'agacement palpable de Zaey, Nami hocha la tête et fouilla ses poches. Bizarrement, on ne lui avait prit que son arme et l'harmonica. Tous ses bijoux étaient encore là, tout le bazar qu'elle gardait habituellement dans les poches de son short aussi, alors pourquoi pas cette photo ? Elle mit quelques secondes à mettre la main dessus mais la trouva enfin et la brandit triomphalement au-dessus de sa tête.

« Je l'ai ! »

Tout sourire, elle la tendit au Marine dont le visage se détendit quand elle s'en saisit et la serra contre son cœur. Elle devait vraiment y tenir.

« Qui est-ce ? Demanda Nami, curieuse.

- Comment ?

- Les enfants sur la photographie. Qui est-ce ? »

Le regard de Zaey se perdit sur l'image et un fantôme de sourire fleurit sur ses lèvres. Elle posa le doigt sur le visage de la petite fille.

« Ça, c'est moi. Il y a onze ans. J'ai rencontré Luffy et Ace l'année suivante.

- Tu étais très mignonne. » Commenta la navigatrice qui comprit alors pourquoi elle avait l'impression de l'avoir déjà rencontré.

Le Marine ne répondit pas. Son index glissa vers le petit garçon blond.

« Ça, c'est Telss. Mon cousin. À l'époque je ne l'aimais pas beaucoup, il m'agaçait. Et lui s'est son frère. »

Ainsi, Zaey était la cousine de Telss. Voilà pourquoi le garçon lui était si attaché. Un petit silence flotta durant lequel les deux femmes fixèrent la photo.

« Bien, il faudrait peut-être qu'on y aille non ? Demanda enfin la rousse en se dirigeant vers la porte. Les autres doivent me chercher et puis j'ai promis à Telss de te ramener en bonne santé.

- Je suppose qu'il s'est mis à pleurer quand il s'est réveillé, n'est-ce pas ?

- Et bien…

- Quel imbécil… »

Surprise, Nami fut sur le point de protester. Telss était réellement inquiet pour sa cousine ! Ne le comprenait-elle pas ? Mais elle avisa soudain le rictus de colère que la brune portait sur ses lèvres.

« Il s'est battu pour toi, répliqua sévèrement la navigatrice. Tu devrais le remercier.

- Le remercier de quoi ? Demanda Zaey sur un ton ironique. D'avoir failli mourir ? Je l'aurais remercié s'il avait empêché Kuri de m'enlever. À la place, il s'est fait éclater et y est presque passé. Alors non, je ne vais certainement pas le remercier. Au contraire, il va m'entendre. À cause de lui je ne peux plus veiller sur mes hommes.

- Comment ça ? S'étonna Nami. Je croyais que tu pouvais sentir… ou repérer les esprits, c'est ça ? Mais tu ne sais pas s'ils vont bien ? »

Le visage du Contre Amiral se crispa encore une fois. Ses traits reprirent leurs formes horribles et Nami eut un frisson. Était-elle vraiment obligée de faire ça ?

« Kuri m'a fait ingérer une potion à base de granit marin. Ça ne m'ôte pas mes forces mais ça neutralise mes pouvoirs. »

La rouquine fronça les sourciles. Quel était l'intéret pour Kuri de laisser son ennemi en état de se battre ? Ou plutôt, quel était l'intérêt de lui enlever ses pouvoirs pour ensuite le mettre sous somnifères ?

« À quoi bon ? » Questionna-t-elle, septique.

Le Marine haussa les épaules.

« Au fait, comment as-tu réussi à te débrancher de ton sédatif toute seule ? Enchaîna Nami en changeant complètement de sujet.

- Ce n'est pas moi qui me suis débranchée, répondit la brune avec un regard grave. C'est Kuri.

- Kuri… Répéta bêtement la navigatrice.

- J'étais encore complètement groggy mais je l'ai clairement entendue me dire que ma présence mettrait un peu de piment dans la situation. Ensuite il est parti. »

Nami hocha silencieusement la tête. Plus ça allait, moins elle comprenait ce personnage.

« Il faut que je le retrouve, continua Zaey. Il faut que je sache ce qu'il a fait à mes hommes et comment retrouver mon pouvoir. Mais avant, il faut libérer les colonels. Ils doivent être quelque part par ici eux aussi. Tu viens avec moi ?

- Très bien, acquiesça la navigatrice. Mais il faudra aussi que je récupère… Un objet qui m'appartient. Et mon arme. » Ajouta-t-elle après un petit silence.

Une nouvelle fois, la colère l'envahie à l'idée que Kuri ait pu poser ses sales pattes sur l'harmonica de son capitaine. S'il arrivait quoi que ce soit à l'instrument, Luffy ne lui pardonnerait sans doute jamais. Il fallait qu'elle le récupère. C'était primordial. Vital même.

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Voilà voilà... Et bien, je vous remercie tous encore une fois, et j'espère vous retrouver lorsque je reprendrez la publication ! Ne m'en voulez pas trop longtemps s'il vous plait ^^'