Diclaimer : Rien ne m'appartient, tout à JK Rowling, hélas…

Note :Une petite fic sans prétention, postée parce que sinon, elle traîne dans mon ordi… La suite est prête, alors il ne tient qu'à vous, chers rewiewers, de me convaincre de la poster !

Sur ce, bonne lecture !

Chapitre 1

Ce matin, je me suis réveillée avec une humeur de chien et certain mal-être qui me prenait au corps… Mais sans savoir pourquoi.

Ma matinée fut particulièrement lente et morne, comme si le destin décidait soudainement que AUJOURD'HUI ce sera votre fête… Prise dans ces pensées, je quittai la table relativement excédée par mes cabotins de meilleurs amis qui se foutaient de la tête de leurs cabotins de pires ennemis.

Ce qu'ils peuvent être lourds ! Je ne suis pas spécialement pour une véritable osmose entre les maisons antagonistes de Poudlard, mais je ne refuserais sûrement pas de temps en temps une trêve entre Serpentard et Gryffondor…

Oui, ça serait reposant.

C'est donc empli d'une humeur relativement massacrante que je me présente à mon cours d'Histoire de la Magie.

« Ca va mieux ? » me demande l'un des garçons. Pff, comme s'il s'imaginait que ma minuscule balade aurait pu un tant soit peu me détendre ! Néanmoins, il est toujours moins compliqué de mentir dans ces situations-ci. Je grogne un « oui, ça va très bien.» avec un ton qui signifie sans équivoque le contraire.

« Tant mieux.» me répond-t-il « On compte sur toi pour la composition ! »

La composition ?

De QUOI il parle ?

Composition… en Histoire de la Magie… Tilt. Aïe !

Non… Non ! Ca peut quand même pas être aujourd'hui ?

Si ? Bon, d'accord, j'ai un léger petit problème en ce cas…

Je n'ai ABSOLUMENT rien révisé.

Je pense à juste titre que mon charmant faciès s'est visiblement décomposé puisque une expression semblable s'affiche sur les visages de mes amis.

En conclusion, si je suis arrivée en claquant du pied pour déclarer ma mauvaise humeur, c'est d'un pas plutôt discret, voir même effacé, que je vais m'installer à ma table.

Bien, soyons méthodique… Le dernier cours. De quoi parlait-il ? Alala, il fallait que ça tombe sur Histoire de la Magie… Quelle personne normalement constituée peut se souvenir de ce que raconte Binns d'un cours sur l'autre ? D'habitude je révise, mais là… C'est sûrement pour ça que j'étais de mauvaise humeur ce matin, je savais que j'avais oublié quelque chose !

Allez ! Réfléchis ! Le cours était de 9h à 10h… Ca parlait d'un massacre, ou d'une guerre… Raaah ! C'est toujours un massacre, une guerre ou une révolution de toute façon dans ce cours ! Bon, alors guerre il me semble… Entre qui et qui ? Les lycans ? Non, ça c'est vieux. C'était… Merlin ! C'était…

« MISS PARKINSON ! »

Hein ? Quoi ? J'ouvre rapidement les yeux que j'avais fermés sous l'effort de la concentration. En un réflexe salutaire, j'imite promptement mes camarades et me met au garde à vous face à MacGonagall.

« Je ne vous avez pas entendu arriver, professeur. »

« C'est ce que j'avais cru comprendre miss… Comme je le disais précédemment aux autres élèves, le professeur Binns est absent aujourd'hui, pour des raisons strictement personnelles. Je me chargerai donc de la surveillance de la classe durant ce devoir. »

Binns absent ? On parle bien du même ? Depuis quand un fantôme a des raisons d'être absent ? C'est du délire ! Pour des raisons personnelles… Familiale ? Peut-être même un décès… Mais bien sûr.

« Peut-on connaître la raison de votre soudaine hilarité, miss ? »

Est-ce que je peux décemment annoncer que je ris parce que j'imagine un fantôme à un enterrement ? Définitivement, non.

Encore une fois, ma meilleure réponse est le mensonge…

« Il n'y a rien, professeur. »

Elle me fixe un moment avec son regard de chatte frustrée puis passe à autre chose.

« Depuis un certain moment, j'ai remarqué un relâchement grandissant durant les cours d'histoire de la magie… »

Un relâchement ? Noooooooon… Quelle idée saugrenue.

« Je vais par conséquent appliquer mes propres méthodes pendant la durée de cette composition. Veuillez tous vous lever et aller dans au fond de la salle. Le devoir d'aujourd'hui est extrêmement important et aura donc un fort coefficient. J'attend donc de vous une conduite aussi exemplaire qu'irréprochable ! »

Un fort coefficient ? Non, elle ne peut pas me faire ça ! Pas le jour où j'ai rien appris ! C'est un coup bas ! Je suis sûre qu'elle l'a fait exprès cette sadique !

« Comme annoncé précédemment, je vais suivre mes propres méthodes. Vous allez être installés par ordre alphabétique. A la première table, miss Bulstrode et miss Brown, ensuite messieurs Crabbe et Finnigan. Miss Granger, allez vous asseoir à côté de Gregory Goyle... »

Cette miss je-sais-tout fait la grimace… Mentalement, je souhaite bonne chance à Gregory. En s'y prenant bien, il devrait pouvoir copier sur elle !

« Mr Londubat et Mr Malefoy, venez vous installer au premier rang. »

Drago s'écarte à regret de Blaise et moi puis lance à Londubat une œillade meurtrière. Franchement, j'adore ce p'tit blondinet, il est un formidable acteur. D'ailleurs Londubat apprécie sa performance à sa juste valeur puisqu'il devient plus pâle qu'un fantôme et ratatine sa large masse sur sa chaise. « Drago Malefoy, n'essayez pas d'intimider votre camarade et asseyez-vous ! » s'énerve MacGonagall « Bien ! Ensuite Mr Nott et Miss Patil, suivent Miss Parkinson et Mr Potter. »

Yeark! Potter ! Mer… Mince. Pourquoi moi ? (Parce que tu t'appelles Parkinson et lui Potter peut-être ?). Dans mon désespoir, je sens à peine la main réconfortante de Blaise qui me tape l'épaule pour me redonner du courage. Je me retourne vers lui et voit qu'il est hilare. Je rêve ! Il ose se moquer de moi !

« Miss Parkinson ! Serait-ce vraiment démesuré de ma part que d'espérer que vous m'accordiez quelques minutes d'attention ?! Allez immédiatement vous asseoir ! Et si vous continuez à être aussi dissipée, ne vous étonnez pas si vous écopez d'une retenue ! »

La mort dans l'âme (au moins) je vais pour me poser aux côtés de Potter… Mais pourquoi lui !? (Parce qu'il s'appelle Potter et toi… Oui, ça va, j'ai compris !). Je m'assoie aussi dignement qu'il est humainement possible. Plier d'abord légèrement les genoux avec souplesse, entrer ensuite le bas du dos, le reste de la colonne vertébrale doit suivre aussi gracieusement que possible en une courbe élégante et suave. Enfin, poser les mains à plat sur la table et saluer convenablement votre voisin.

Il s'agit de la base de l'éducation que ma donné ma mère, et elle est très à cheval sur l'étiquette. Je suis ses instructions à la lettre à l'exception du « convenable » qui est soumis à la subjectivité de chacun.

Dans mon humble cas, ce salut se résumera à une œillade assassine.

… Qui tombe lamentablement à plat ! Autant faire un strip-tease devant un aveugle ! Ce bigleux ne m'a même pas regardé ! Je fais des efforts pour me faire haïr et ce type m'ignore. Je suis offusquée !

Le pote Potter s'en prend à quelque chose de dangereux !

J'exècre qu'on m'ignore.

Je ne supporte pas l'indifférence.

Potter doit aimer les risques si il s'attaque à moi. Moi et mon amour-propre.

Moi et mon égo.

Mon égo démesuré, Potter ! Car qui ignore une Parkinson le fait à ses risques et périls. Ma chère grand mère a arraché des yeux pour moins que ça.

MacGo distribue enfin les sujets… Voyons.

« Les répercutions de la guerre de 1816 entre les vampires d'Edimbourg et la meute de lycanthropes des berges du Loch Ness. »

Bien, je n'étais pas si loin que ça avec mes idées de guerre et de Loup-garous… Par contre, je suis déçue, j'aurais du me souvenir de l'implication des vampires. Surtout avec les origines de ma grand mère déjà évoquée ci-dessus.

Pff, même la lecture du sujet m'endort… Dire que j'en ai pour 4 heures !

J'observe Potter à la dérobée, il a l'air aussi passionné que moi par le texte. C'est dommage, je ne pourrais pas « compter sur lui » le cas échéant…

Soudain, deux perles vertes entrent dans mon champ de vision. Précipitamment, je détourne le regard et prend ma plume pour donner le change. Hélas je ne peux empêcher le brusque afflux de sang dans mes joues. Je suis toujours très mal à l'aise quand les personnes remarquent que je les observe. Je n'ai jamais su être discrète…

De toute évidence mon attitude fait rire Potter ! Ah non ! J'ai assez honte comme ça ! Je me sens comme une gamine prise en faute… Quelle horrible sensation !

Tu m'énerves Potter ! Le devoir n'a même pas commencé que déjà tu me gonfles…

Bon… Zen… Je me calme et tente de débuter mon devoir.

Je sens que cette composition va être d'un ennui mortel !

OOOOOOOOOOOOOOOOO

Voilà la fin de ce chapitre ! Il y en a encore deux qui sont prêts, qui attendent que quelques rewiews, alors vous savez ce qui vous reste à faire

Merci d'avance !