Une autre idée vient de germer dans ma petite tête… Je devrais sérieusement songer à boire mon café en arrêtant d'ajouter des substances étranges dedans…


Le Bout de Chou

« Alors, petite, on s'est perdue ? »

La fillette les regarda, éperdue, et secoua désespérément la tête, comme si cette dérisoire réponse pourrait éloigner les dangereuses masses d'ombre qui se penchaient au-dessus d'elle.

Les ricanements redoublèrent, et les méchants bonhommes tout sombres se rapprochèrent encore plus. Ses petits doigts se crispèrent sur la poussière sablonneuse du sol, et elle étouffa un sanglot terrorisé.

« T'as des vêtements bien riches, pour ton âge... Tes parents doivent pas manquer de sous, pour habiller une mioche de quatre ans comme ça... »

« Et y doivent être bien inconscients pour la laisser se balader toute seule dans ce coin de la ville ! »

Les rires fusèrent, hystériques.

Ils riaient encore alors que leurs entrailles se déversaient déjà sur le sol, accompagnés de bruits peu ragoûtants.

Malheureusement pour eux, Zorro passait par là. Le jeune homme essuya son sabre, une moue dédaigneuse sur le visage ; difficile d'imaginer qu'il puisse exister des êtres à ce point minables qu'ils n'étaient même pas capables de s'apercevoir que quelqu'un les attaquait. De face.

L'enfant releva la tête. Un gentil monsieur l'avait sauvée. Elle observa sans rien dire l'ombre imposante de Zorro qui se découpait contre la lumière lourde d'un soleil de fin d'après-midi.

Gentil monsieur.


« Excusez-moi, vous pourriez m'indiquer où se trouve le port ? »

Le commerçant fixa l'escrimeur, légèrement ahuri.

« Mais... Pour venir dans cette rue, vous avez forcément dû passer devant... On ne peut y accéder qu'en longeant les quais... Comment vous vous êtes débrouillé ? »

« Je ne vous demande pas comment j'ai fait pour venir ici, mais comment on fait pour rejoindre le port... C'est si compliqué à comprendre ? »

Sous le regard noir de l'escrimeur, le vieil homme décida qu'il était plus prudent de répondre à la question posée.

« Eh bien, mais... C'est derrière vous... Vous suivez la rue, et vous déboucherez forcément sur les quais... »

« Merci. »

« Dîtes, vous ne voudriez pas acheter quelque chose à manger ? »

Zorro jeta un vague coup d'œil à l'étal de fruits et légumes.

« Non... Sans façons. 'M'occupe pas de ça, d'habitude. »

« Votre fille à l'air affamée, pourtant... »

« ... »

Le jeune homme regarda son interlocuteur. Longuement. Cligna des yeux. Ouvrit la bouche. Et baissa lentement la tête.

Un tout petit bout de gamine s'agrippait à son bas de pantalon, sans quitter des yeux le cageot de pommes qui se trouvait en face d'elle, comme si elle défiait les fruits rouges de fuir au lieu de venir remplir son estomac.

Zorro réussit enfin à émettre un son.

« Qu... Qu'est-ce que tu fais là, toi ? Ne me dis pas que tu me suis depuis deux heures sans que je m'en sois aperçu ? »

La fillette ne bougea pas et ne fit pas le moindre bruit. On aurait dit qu'elle avait peur que ses proies ne s'éparpillent si jamais elle se risquait à ouvrir la bouche.

L'escrimeur soupira.

« Bon, OK, donnez-moi une pomme, s'il vous plaît... Et toi, après, tu me fiches la paix, c'est clair ? »

L'enfant ne répondit pas et mordit avidement dans la chair sucrée du fruit.


« Purée mais qu'est-ce que tu fichais ? » s'écria une certaine rouquine en voyant l'escrimeur débarquer sur le pont avec trois heures de retard sur l'horaire prévu.

« 'Me suis perdu... » grommela le jeune homme en tournant le dos à la navigatrice.

« PERDU ? Mais enfin, on t'a vu marcher le long du port, il y a plus de deux heures et demie ! Qu'est-ce que tu as fabriqué ? »

« ...'M'étais perdu, 'me suis reperdu... Tu vas pas en faire tout un plat... »

« C'est pas vrai ! T'es vraiment un abruti, ou alors c'est si difficile à repérer que ça, une immense étendue d'eau avec des bateaux dessus ? »

« Laisse-le, ma Nami chérie adorée... Ce rustre ne mérite même pas que tu lui adresses la parole... » déclara le blondinet tandis que ledit rustre s'allongeait sur le pont, bien décidé à ignorer les remarques de ses compagnons pour plonger dans un sommeil réparateur.

Nami agrippa la manche du cuisinier qui écarquilla les yeux. Ils venaient de s'apercevoir de quelque chose de très étrange en ce qui concernait l'escrimeur. Leurs bouches s'ouvrirent simultanément sous l'effet de la stupeur.

« Alors ça... »

« Incroyable... »

« Qui l'eut cru... »

Sandy, un large sourire aux lèvres, se précipita à l'autre bout du pont pour rameuter le reste de l'équipage. Rien que pour voir un spectacle pareil, ça valait la peine d'être venu au monde.


Zorro s'éveilla quelques heures plus tard, alors que le rivage n'était plus en vue depuis déjà bien longtemps. Il s'étira délicieusement, appréciant de ne pas entendre les râlements de Luffy en train de se faire incendier par Sandy sous prétexte qu'il aurait -encore- vidé le frigo.

Il s'immobilisa. C'était vrai : le silence régnait. Et sur un Vogue-Merry occupé par l'équipage de Chapeau de Paille, c'était l'une des choses les plus inquiétantes qui puissent se produire.

Il se leva, méfiant, et se dirigea vers la cuisine.

Ses six camarades s'y trouvaient, parfaitement calmes ; Sandy faisait la cuisine, Robin lisait, Nami dessinait des cartes, Chopper découpait des bandages, Pipo préparait des mixtures, et même Luffy ne disait pas un mot, occupé qu'il était à grignoter des biscuits en lorgnant avec indifférence sur la carte de Nami.

Tout était calme.

Zorro ouvrit la bouche, sidéré.

« D'accord... Quelqu'un peut-il m'expliquer ce qui se passe ? »

Les six pirates se retinrent de pouffer de rire.

« Je ne vois vraiment pas ce qu'il y a de drôle... »

Explosion de rire.

« MAIS VOUS ALLEZ VOUS EXPLIQUER, BORDEL ? » hurla le jeune homme, furieux.

« Excuse-nous... Mais... C'était tellement mignon... » tenta d'expliquer Nami entre deux hoquets de rire, « On a pas voulu vous réveiller... Ç'aurait été tellement dommage... »

« C'est clair, vous aviez l'air de si bien dormir, tous les deux... »

« Dis donc, tu nous avais caché cet aspect de ta personnalité, Zorro... »

« Il se fait passer pour une grosse brute, alors qu'en fait... Rhô, c'était tellement adorable... »

« Mais t'es pas un petit peu jeune, pour l'adoption, toi ? »

« Qui te parle d'adoption, Pipo ? Je suis sûr que c'est un enfant caché. Et on dit que c'est moi le séducteur, sur ce bateau... »

« Alors, dis-nous, qui est la mère ? On ne doit avoir aucun secret pour ses amis, n'est-ce pas ? »

« C'est bientôt prêt, Sandy ? J'ai faim... »

« JE VOUS AI DEMANDE DE VOUS EXPLIQUER, PAS D'EMBROUILLER LES CHOSES ! »

Zorro dégaina l'un de ses sabres et essaya d'atteindre le cuisinier.

« Eh ! Mais pourquoi c'est moi que tu attaques, pauvre crétin, on a tous rigolé ! »

« Parce que c'est toi qu'a la plus sale tronche. »

« ... ! M'entendre dire ça d'une espèce de face de melon, c'est vexant ! »

« Attendez une petite minute, avant de vous battre, tous les deux... »

« ROBIN VOUS A DIT D'ATTENDRE, ALORS VOUS ATTENDEZ ! » déclara Nami en assommant les deux combattants.

« Pardon, ma Robin d'amour, je suis désolé... »

« Qu'est-ce que tu nous veux ? »

« Zorro, tu n'as vraiment aucune idée de ce qui a bien pu nous faire rire ? »

« Tu crois que je le demanderais, sinon ? »

« ... »

Les six pirates se jetèrent des regards surpris.

« Bah, » commença Pipo, « c'est le petit bout de chou que t'as ramené avec toi... »

« ... ? »

« Tu sais, elle te suivait... Et quant tu t'es endormi sur le pont, c'était trop mignon, elle s'est lovée contre toi et elle s'est endormie aussi... »

« ... ! »

« C'est pour ça que ça nous a tous fait rire... Parce que ça te ressemble tellement peu que... Enfin je veux dire, t'occuper de quelqu'un comme ça... Surtout une petite fille... »

« ... »

« Oui... Tu sais... La petite fille qui est juste là, derrière toi... »

Zorro prit une profonde inspiration. Et se retourna, lentement.

...Elle était là. Ses deux grands yeux indéchiffrables posés sur lui dans une pose réfléchie, comme s'ils ne l'avaient jamais quitté depuis qu'il lui avait payé cette pomme.

Elle s'agrippa à son pantalon.

« Alors, comment elle s'appelle ? » lui demanda Nami.

« Comment tu t'appelles ? » demanda l'escrimeur à la fillette.

« Une petite minute, tu veux dire que tu ne sais pas comment elle s'appelle ? »

« Comment tu veux que je le sache, je sais absolument pas qui c'est, cette gamine, moi ! »

« ...Tu ne sais pas qui elle est ? »

« Nan. »

« D'où elle vient ? »

« Nan. »

« Qui est sa famille ? »

« Nan. »

« Son nom ? »

« Nan. »

« Son âge ? »

« Nan. »

« Pourquoi elle te suit ? »

« Nan. Heu, si, ça doit être parce que je l'ai sauvée, tout à l'heure... »

« Chani. »

« ... »

« ... »

« ... »

« ... »

« ... »

« ... »

« ... »

« ...Ze m'appelle Chani. »


« J'ai faim. »

Luffy lança un regard d'une noirceur foudroyante à la sale gosse qui venait de lui piquer sa réplique.

La sale gosse en question leva vers lui deux grands yeux d'une candeur innocente.

…Si elle n'avait pas été une fille et qu'elle n'avait pas été si jeune, Luffy l'aurait frappé sans hésiter. Non mais. Cette petite peste lui volait la vedette !

« Moi aussi j'ai faim ! » cria t-il en direction de la cuisine.

Sanji ne tarda pas à en franchir la porte, un lourd plateau de divers sandwiches sur le bras.

« Voilà, voilà, ça vient ! Un peu de patience… Tiens, Petit Chou, tu vas te régaler ; il faut que tu manges bien, pour devenir une belle et grande jeune femme… » ajouta t-il en se dirigeant vers la fillette.

Il devait cependant être écrit que Petit Chou n'était pas destinée à devenir une belle et grande jeune femme, puisque, alors que les sandwiches se trouvaient à mi-chemin entre la cuisine et le petit estomac féminin, un autre estomac, masculin celui-là, les aspira avec rapidité, gloutonnerie et expertise.

« Na. » mâchonna le gouffre sans fond en jetant un regard de triomphe à Chani.

La fillette ouvrit la bouche, des larmes de désespoir inondant ses yeux. Puis, elle referma la bouche sans rien dire et se dirigea d'un petit trottinement tranquille vers l'arrière du bateau.

Sandy coula un regard insondable vers son capitaine.

« Luffy… Tu es au courent que ce n'est pas très moral, de voler la nourriture d'un enfant ? »

Haussement d'épaules.


Zorro se retint de laisser accidentellement tomber le lourd haltère qu'il était en train de soulever sur la petite intruse lorsqu'il la sentit tirer le bas de son pantalon.

Il soupira exagérément, histoire de bien lui faire comprendre qu'elle n'était pas la bienvenue, et baissa la tête.

Elle le regardait, avec dans ses yeux une étincelle de souffrance qui cherchait désespérément à se faire capter par le regard de l'escrimeur. Zorro regretta de ne pas avoir laisser tomber son haltère pendant qu'il en était encore temps. En fait, il regrettait même sérieusement de ne pas avoir embroché l'enfant en même temps que ses agresseurs, lorsqu'il l'avait vue pour la première fois à terre.

« Quoi ? » grogna t-il d'un ton rogue.

Il vit la lèvre inférieure de la fillette commencer à trembler.

« Eh ben, Luffy, y m'a mangé mes sandwiches… » pleurnicha t-elle d'une voix fluette.

« …Ah ouais ? Ben tu vois, ça t'apprend la dure loi de la vie ; c'est une vraie jungle, sur ce bateau, et faut combattre à tout moment pour survivre. C'est très bien, ça t'endurci. Et maintenant, fout-moi la paix. »

Et il écarta la petite fille pour reprendre ses exercices.

Chani se re-rapprocha et saisit derechef le bas de pantalon de celui dont elle avait décidé qu'il serait son protecteur.

« Luffy y m'a mangé mes sandwiches… » répéta t-elle sur le même ton gonflé de larmes.

Zorro serra les dents pour s'empêcher de jeter violemment son haltère sur la fillette.

« Et alors, qu'est-ce que je peux bien y faire, dis-moi… » grinça t-il en fermant les yeux.

« Luffy y m'a mangé mes sandwiches… »

« …OK, ça va, j'ai compris, je te suis ! Mais après tu me fiches la paix… »

Et l'escrimeur, lâchant son haltère à contrecœur, se laissa tirer par la fillette qui s'agrippait toujours à son bas de pantalon, pour arriver jusqu'à la cuisine, où un Luffy attendait le passage d'autres plateaux de nourriture sous l'œil extrêmement méfiant d'un Sandy aux fourneaux.

Chani pointa le meurtrier du doigt.

Luffy contempla sans comprendre le petit boudin accusateur qui ledésignait avec assurance.

« Luffy y m'a mangé mes sandwiches ! » expliqua posément l'enfant, avant de fusiller Zorro du regard. ('Kess t'attend pour le mettre en miette comme t'a fait avec les méchants monsieurs de l'autre jour ?')

Zorro fronça les sourcils en direction de son capitaine.

« C'est vrai ce qu'elle dit ? T'as mangé ses sandwiches ? »

« Ben, ouais, c'est vrai, pourquoi ? »

« Et t'as pas honte ? »

« …Non. »

L'escrimeur hésita, puis se tourna vers l'enfant.

« Tu vois, il a pas honte, alors je peux rien faire de plus pour toi. »

Les lèvres de Chani recommencèrent à trembler.

Zorro ne compris pas tout de suite à quel point cela était dangereux.

Il le comprit seulement lorsqu'un ouragan de cris et de larmes explosa dans l'espace restreint de la cuisine.

Il se boucha les oreilles, réalisant avec inquiétude que dans le fond, c'était bien lui le responsable de l'arrivée de cette tornade à bord du bateau.

Sandy sursauta violemment, lâchant par la même occasion la casserole qu'il venait de soulever, contempla le désastre spongieux étalé à ses pieds en plaquant ses mains sur ses tympans, tourna la tête vers la fillette qui continuait à hurler ses pleurs, les joues rouges de colère, attrapa une pomme qui traînait sur un meuble en prenant le dangereux risque d'ôter l'une des mains qui protégeaient ses oreilles, et fourra le fruit dans la bouche grande ouverte de Chani.

Elle se tut et mâcha.

Luffy, qui guettait depuis un certain bout de temps la moindre petite distraction de la part de Sandy, se précipita pour fourrer son nez dans le garde-manger.

Zorro et Sandy soupirèrent, soulagés. Sandy tapota en grimaçant l'oreille qui avait été la plus exposée aux hurlements de l'enfant. Il allait être sourd pendant au moins deux ou trois jours, c'était certain…

Il s'adressa à la gamine mâchonnante.

« C'est pas la peine de pleurer comme ça, Bout de Chou, je vais t'en faire d'autre, des sandwiches… »

Elle le fixa d'un regard inexpressif en mâchouillant sa pomme.

…Et il lui en fit. Et elle les mangea.

Puis, elle se tourna une nouvelle fois vers l'escrimeur, qui nettoyait ses sabres en observant, indifférent, le cuisinier incendier son capitaine qui s'était avalé jusqu'à la dernière miette du garde-manger.

« Luffy y m'a mangé mes sandwiches, » répéta t-elle pour la énième fois.

Les regards des trois pirates se posèrent sur la fillette.

« …Ouais, ben, je crois qu'ils ont compris, hein, » marmonna l'accusé avec mauvaise humeur.

« Ecoute, Bout de Chou, je t'ai fait des sandwiches, alors maintenant ça n'a plus d'importance, d'accord ? »

« Arrête de me regarder comme ça, ou je te passe par-dessus bord, sale môme… »

« …Non mais ça va pas de parler comme ça à une pauvre petite ? »

« T'appelle ça une pauvre petite, toi ? C'est un vrai monstre, cette gamine ! Et puis j'en ai ras-le-bol, qu'elle me suive partout ! Je t'assure que je vais vraiment finir par la… Non mais… Qu'est-ce que… »

Le jeune homme se tut, effaré, constatant que le monstre en question était en train de lui grimper sur les genoux.

Chani s'assit confortablement, puis leva vers lui ses grands yeux bleus noyés d'innocentes petites étincelles.

Zorro était paralysé. Sandy et Luffy se détournèrent pour cacher leur fou rire.

« Luffy y m'a mangé mes sandwiches ! » déclara t-elle avec indignation.

Sortant de son immobilité, le jeune escrimeur souleva la petite gamine et la posa brutalement sur la table, une expression horrifiée sur le visage.

« Ne recommence jamais ça ! » s'écria t-il avec fureur. « Ou je te préviens que ça va mal se passer ! J'en ai vraiment ras-le-bol que tu me ridiculises tous les quatre mat… »

« Luffy y m'a mangé mes sandwiches ! »

« … »

Bon. Là, il commençait sérieusement à en avoir ras-le-bol. Et il ne voyait qu'une seule manière de mettre fin à la situation.

Il se leva lentement, une expression exténuée sur le visage. Il s'approcha de son capitaine, qui le regarda se diriger vers lui sans vraiment réaliser ce qui allait se passer.

Jusqu'à-ce que l'escrimeur le gifle avec violence.

Chani observait la scène, assise en tailleur sur la table. Zorro se tourna vers elle, les mains sur les hanches.

« Ça va ? T'es contente ? »

La fillette lui fit un grand sourire, amplement satisfaite.


Fufufufufu… Vous avez remarqué ? J'aime martyriser mon Zorro d'amour. Mais c'est normal, qui aime bien châtie bien, et je trouve qu'il y a beaucoup de fics ou Zorro se retrouve en position de victime… Comme quoi il a du succès, mon pitit nescrimeur d'amour à moi…

Bon… Je vais essayer de continuer à écrire cette fic régulièrement… Et de faire plus de deux chapitres…

… « Essayer », hein… Je ne promets rien, avec ces trois méchantes initiales qui se profilent à l'horizon… (« B » « A » « C ») Bouâh, j'en ai des frissons partout…

Review ? Pour me faire plaisir ? (Même si c'est pour me dire que je ferais mieux de réviser ma philo plutôt que de perdre mon temps à écrire des bêtises pareilles…)