Disclaimer : Tous les personnages cités dans cette fanfiction (Deadpool, Spider-Man, Iron Man, etc) sont la propriété de Marvel Comics.
Music : The Neighbourhood — Daddy Issues

Note auteure : Vous l'avez remarqué, je ne poste plus rien depuis 2 mois. J'ai un blocage. Un terrible blocage. Je pensais pas que ça m'arriverait à nouveau, mais hey, la vie est une salope. Pour éviter de péter un câble, j'ai décidé d'écrire ce qui me passe par la tête, que ça me plaise ou non, que ça vous plaise ou non. Maintenant vous savez comment est née cette histoire, enfin, "ce gros paquet de conneries" serait plus juste comme titre. Attendez-vous à un déballage de frustration, pas à de la littérature proustienne. La bise. - Crimy
PS : Merci à MlleHeathcliff pour la correction et son soutien incomparable ! *keur*


« Je suis affamée. »

Je ne dirai pas que c'est physique, mais au fond, tout se résume à la physique. Cette vie, en tout cas.

Je n'ai pas faim physiquement. Ce n'est pas un steak et des frites qui sauront apaiser ce besoin grondant de remplir le vide. Mon estomac peut être plein à craquer, j'aurai toujours la dalle. J'aurai toujours cette petite voix dans ma tête, celle qui a la mauvaise habitude de chouiner les mêmes paroles en boucle, sans répit. Sans dépit. Cette voix rendrait n'importe qui fou avec le temps. Elle ne s'arrête jamais, ce qui prouve qu'elle possède déjà un brin de folie en soi, qu'elle vous possède par-dessus le marché.

Elle ne s'arrête jamais et un bout de votre esprit part à la dérive à l'aube du jour.

« Je suis affamée. Je suis affamée. Je suis affamée. Je suis affamée. Je... »

— Mais ta gueule !

Et vous pouvez crier aussi fort que vous voulez, elle vous reviendra en pleine face quand même. Peu importe le volume et la façon dont vous essayez, peu importe combien de fois vous vous y atteler, elle n'entendra pas raison. La force de vos arguments n'y fera rien, elle est née pour être insatisfaite et impatiente. Elle va jusqu'à défier la logique du temps pour vous le prouver ; après nonante ans d'existence, elle n'a pas changé de refrain. Elle se plaint encore.

Cette petite voix est le pire des fléaux. Elle vous dévore et une fois enclenchée, votre cerveau n'est plus capable de la stopper. Elle est immortelle et vous rend mortel. Elle compte les secondes en quête de la dernière. Tic tac, quelque chose cloche. Tic tac, quelque chose cloche. Tic tac, quelque chose cloche...

Sa devise est qu'il manque immanquablement un boulon dans le rouage bien huilé de vos pensées, un boulon si important que vous finissez par engloutir toutes les boîtes à outils présentes dans votre sillage pour le trouver. Un boulon qui n'est qu'à la portée d'un sourd, qui se résume à tout.

Ah, l'ironie, elle veut tout ! La vicieuse, la garce. Chienne de vie. Elle veut tout, mais ne connaît pas le mot « assez ».