Rock-Manga-Cats : Bonjour à tous ! Voici donc le dernier chapitre de "Et si ?" qui clôt cette histoire. Non, ne partez pas ! A l'heure où j'écris ceci, cette fic a dépassé les 3 800 vues et nous vous en sommes très reconnaissantes ! Un grand merci à vous, merci de nous avoir suivies tout du long et jusqu'au bout, merci pour vos reviews qui nous font toujours chaud au coeur et nous encouragent à continuer, merci d'avoir lu cette fic et de l'avoir appréciée ! Et sachez que même si cette fic est finie, nous n'arrêtons pas d'écrire pour autant, ni l'une ni l'autre alors, restez connectés ! ;) D'autres projets sont en cours... Cette fic aura été une vraie expérience pour moi comme pour ma coéquipière et je suis fière du résultat final. :) Bonne lecture et à bientôt pour une nouvelle fic ! :D

Rodeuse : Bonjour tout le monde ! Merci, merci infiniment pour toutes les vues, pour tous les retours positifs, pour les reviews que vous avez pris le temps de laisser. Merci du fond du coeur. :) Cette fic, on l'a écrit avec notre coeur, ça n'a pas toujours été facile, mais on a réussi. Alors, merci de la faire vivre et de la lire. Merci aussi à ma chère coéquipière de fic. :) Sachez que ce ne serait pas pareil si on ne l'avait pas écrite ensemble. Enjoy ! Je vous aime.


« ...Sherlock ? »
« C'est pas drôle du tout. »
« Ca fait presque trois quarts d'heure. Réponds. Réponds s'il te plaît. »
« Que ce jour soit marqué sur le calendrier. Le jour où John Watson, simple soldat à la retraite, tout ce qu'il y a de plus ennuyant et banal, a réussi à faire taire le grand Sherlock Holmes. »
« Sherlock... T'es vraiment un enfoiré. »

« Et toi un fieffé menteur, John. »

« Le seul hic dans ta magnifique analyse de ma personne, c'est que je ne sais pas mentir. Je ne sais pas faire semblant. Je ne t'ai jamais menti. Et ce n'est pas maintenant que je vais commencer... »

« Donc... C'est vrai ? Tout ça, c'est vrai ? »
« Tu aurais vraiment fait et dit ça, John ? Réponds-moi sincèrement s'il te pla
ît. »

« Waouh. S'il te plaît et sincèrement dans la même phrase, mais où est passé Sherlock ? Ecoute... Ca te parait si inconcevable que ça, que je n'ai pas toujours été un médecin rangé qui fait les courses tous les samedis et essaye de se caser avec une gentille femme ? Tu me connais mal, Sherlock. Bien sûr que c'est ce que j'aurais fait. »

« Ce n'est pas ça. J'ai toujours senti que cette situation ne reflétait pas ce que tu es vraiment, mais ce que je veux savoir, si c'est ce que tu aurais fait à ce moment-là, tu le ferais aussi aujourd'hui ou bien si tu te comporterais différemment. »

« ...Parfois, j'en ai envie. Quand tu te comportes autrement que comme une tête de con. Je ne sais pas. Peut-être...peut-être que là, maintenant, je n'agirais pas différemment. »

« Peut-être que non, mais peut-être que si aussi, c'est bien ce que cela veut dire ? John, un jour, il faut choisir son camp. J'ai déjà choisi le mien pour ma part. »

« J'ai déjà choisi, dès l'instant où j'ai décidé de m'installer avec toi à Baker Street. Je ne le savais pas, mais maintenant je le sais. Alors, non Sherlock, si tu étais avec moi sur le lit là tout de suite, je n'agirais pas différemment. »

« Je vois... »
« Je vois très bien en fait. »

« Je vois très bien, pratique comme réponse, ça. Ca veut tout dire... Je peux m'imaginer tout ce que je veux, je suppose. »
« Sherlock... Comment tu aurais réagi ? »

« Tu veux vraiment le savoir ? Je veux dire, tu ne préfères pas pouvoir imaginer ce que tu veux plutôt que je te donne la réponse directement sur un plateau et coupe ainsi court à toute forme d'imagination ? »

« ...Ne prends pas cette peine, je crois que je le sais très bien. Et c'est pour ça que je n'aurais pas continué. En t'embrassant, j'aurais réalisé ce que je suis en train de faire, j'aurais bondi hors du lit, horrifié, sans oser te regarder dans les yeux et je me serais enfui de la chambre pour m'enfermer dans la salle de bains. Avec un peu de chance, j'aurais eu mon portable sur moi et je t'aurais envoyé un premier message pour m'excuser. Un second, pour te demander de partir. Comme je le fais maintenant. Je vais aller dormir, je crois. C'est mieux ainsi. »

« Et bien moi, je crois que tu ne le sais pas du tout. Encore une fois, tu passes à côté de l'essentiel et du coup, tu tires les mauvaises conclusions. Je vais te dire comment j'aurais réagi. Après seulement, tu pourras décider d'aller dormir. Alors oui, ça m'aurait surpris que d'un seul coup tu sois si proche et en même temps, pas tant que ça, au final. Et crois-moi, si tes lèvres étaient entrées en contact ainsi avec ma peau, j'aurais eu bien du mal à contenir les frissons que cela aurait fait naître en moi. Et pas des frissons de dégoût, bien au contraire. Et ces mots que tu prononcerais et que j'aurais secrètement espéré que tu dises sans croire pour autant que cela soit possible me toucheraient de plein fouet, dans ce coeur que tu penses que je n'ai pas. Tes lèvres sur les miennes n'auraient fait que clore définitivement la situation et ma réaction. J'aurais sans doute cherché plus de contact, en levant les bras pour les passer autour de ton dos, mais dans toute ta connerie tu ne serais déjà plus là. Tu te serais barré, encore une fois, sans songer un seul instant que peut-être que ça ne me dérangeait pas. Peut-être même que je le voulais. Mais non, tu aurais déjà disparu. Ne crois pas que je te laisserais t'en sortir aussi facilement. Je me lèverais et irais me poster devant la porte de ta salle de bains et j'aurais toqué en t'appelant, en murmurant ton nom de manière un peu hésitante, certes. Voilà John Watson, tu as ta réponse maintenant. Va donc dormir, moi je n'en ai pas envie. »

« … »
« Mais... Mais tu... J'ai toujours cru que... Tu avais dit... Sherlock je... Je tremble. J'arrive plus à... Désolé. Je vais exploser si ça continue. Pardon, pardon d'agir...comme une tête de con. »

« Arrête de t'excuser comme ça. Ca ne fera pas avancer les choses. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, je ne suis pas dans un meilleur état que toi, actuellement. »

« Alors, viens. Comme ça, on aura l'air un peu moins con, à trembler tous les deux comme des ados attardés qui vivent leurs premiers émois amoureux. »
« Nan. J'arrête de déconner. Viens près de moi, parce que je veux te montrer ce que ça fait. Parce que je veux que tu sentes mes lèvres sur les tiennes, dans ton cou, le long de ta mâchoire, sur ta nuque. Sur ton visage. Je veux sentir tes mains sur mon dos. Je veux te sentir frissonner. Viens. Viens, Sherlock. »

« Très bien, je viens. Dis-moi dans quel hôtel tu es. Je vais prendre le taxi pour venir. Moi aussi, j'ai envie de sentir ce que ça fait... »

« ...et j'en suis très touché. Tu veux que je t'envoie une photo...? »

« Si tu veux. Je connais Londres par coeur, je te rappelle. »

« * télécharger la pièce jointe * Voilà... »

« Merci. J'arrive. Je serai là dans cinq minutes. »
« Dix en fait, ce taxi est plutôt mauvais. »
« John ? Je suis juste derrière la porte... »

« Je t'ouvre. »